La libération du lépidoptère

( Salle commune de Poufsouffle )

Laele avancait toujours de son pas énergique. En fait, elle sautillait presque. Et elle courrait presque. Sa bonne humeur était communicative, et elle espérait bien que Zina soit d'aussi bonne humeur qu'elle. D'ailleurs, la chasseuse ignorait si son amie la suivait. Elle se doutait bien que oui, après tout elle avait acceptée de l'accompagner dans la grande aventure qu'est la libération de ce petit papillon.

Elles arrivèrent finalement dans le parc, et Laele ne put s'empêcher de sourire. Elle avait envie de libérer le papillon tout de suite, mais elle se devait d'attendre Zina. Après tout, elle n'avait même pas vu l'insecte. Et c'était la moindre des choses qu'elle le voit avant qu'il s'envole vers l'espace libre qu'est le ciel.

Elle tourna la tête vers l'autre Poufsouffle et attendit que celle-ci arrive pour libérer l'insecte. En attendant, elle continuait de regarder les alentours, émerveiller par la beauté de l'endroit. Oui, c'était tout simplement magnifique. Et Laele venait de trouver son petit coin repos. Pas très loin de l'endroit où elle se trouvait, un arbre poussait et projettait de l'ombre sur le lac. Lentement, elle s'approcha de l'arbre et s'assit contre lui, en attendant Zina, le sourire au lèvre.

En sortant du château, elle avait commencer à gambader et parfois elle faisait des roue latéral jusqu'au parc. Elle trouvait que Laela et elle même semblait plutôt petite fille, mais voyont qu'est-ce qu'elle pense, elle on onze ans, il faut encore en profiter, non. Alors elle accéléra le processus, elle se mit à faire des saut périeux ce qui lui donna un peu de retard sur Leale. Arrivé près du lac, sa nouvelle amie s'était installer confortable contre un arbre qui grandissait le long du lac et tenait toujours le précieux papillion.

Zina Hedjet vint s'agenouiller près d'elle et attendit que Laele relâche le petit papillion, tout en prenant une fleur, elle la sentit puis l'installa dans ses cheveux bleu. Elle sourit et dit:

"Alors à trois. 1, 2, 3...."

Laele était assise, dos à l'arbre et fixait Zina qui venait vers elle assez rapidement. C'était amusant de la voir marcher. Enfin marcher, le mot était fort. Elle gambadait plus qu'autres chose. Admirative, Laele regarda sa nouvelle amie faire des sauts périlleux. Elle était vraiment impressionnée, puisqu'elle n'arrivait jamais à faire cela. Et elle n'y arriverait jamais, parce qu'elle avait une peur bleue de se blesser, de tomber sur la tête. Et de tout façon, elle préférait laisser cela aux autres et observer. Tout simplement. C'était bien mieux, bien plus interessant que d'être le centre d'attention.

Finalement, l'autre Poufsouffle arriva et s'agenouilla auprès de Laele, en parlant. Oui, à trois, ça serait bien. Un sourire naquit sur les lèvres de la fillette alors que Zina commencait le décompte. Même le papillon semblait être heureux de cela, il semblait heureux, car il forçait contre les doigts de la petite Poufsouffle. Bien évidemment, c'était les pensées de Laele, qui ignorait tout du fait qu'en ce moment, elle faisait de l'antropomorphisme, qu'elle conférait à un animal des particularités humaines. L'animal ignorait tout du fait qu'il allait être libéré. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était à l'extérieur, car il sentait les fleurs à travers les doigts de Laele.

À trois, la jeune fille ouvrit les mains et rapidement, l'insecte s'envola, alors que Laele le regardait partir, un sourire aux lèvres. C'était un spectacle dont elle ne se lasserait jamais. Un peu de tristesse vint ternir légèrement son sourire alors qu'elle repensait à Tristan, en ce disant qu'il adorerait être ici, voir cette scène. Sauf que c'était impossible. Même s'il était sorcier, chose improbable, il ne pourrait jamais faire de scolarité normal. Alors, il devait rester à la maison et attendre le retour de Laele pendant les vacances.

"Il est beau, non?" demanda la fillette alors que l'insecte partait lentement, enfin, pour humain surtout, en direction d'un petit tas de fleurs.

Zina était plutôt impressionner par le petit spectacle que lui offrait la nature, c'était tellement mignion et naturel quoi. Disons qu'il ne fallait pas grand chose pour émerveille l'égyptienne. Disons que quand vous avez vécu dans un désert depuis le début de votre vie et que vous avez rarement vu la végétation et la civilisation, vous remercier les dieux d'avoir des yeux pour découvrir tout ce qui vous antour. Zina sourit lentement, ses yeux s'était un humidifier, un vent léger soufflait et le papillion s'était évaporer dans le paysage.

"Magnifique oui... Sa me donne envie de composer un autre Haïku, mais je vais m'abstenir* et le composer avant de me coucher. Disons que j'aime tout les style de poème et je lis souvent mes création à mon village ou j'en fait des chanson que je chante à ma petite Dita, ma mignionne petite soeur. Hihi."

Zina mit sa main dans l'eau clair du lac quelque être aquatique apparure au loin. Zina retira sa main de l'eau froide et la secoua avec peu de force quelque gouttelette se détachèrent de ses doigt. Elle n'aimait pas trop l'eau, seulement pour être propre et à l'aise en public et en soi-même. La jeune égyptienne reporta son regard vers Laele Telena et dit:

"Toi, as-tu un ou des frangin ou soeurette?"

Le regard de Laele était maintenant perdue en direction du tas de fleurs un peu plus loin, le papillon se dirigeait vers eux... Sauf que le papillon n'était plus le centre de l'attention de la jeune Poufsouffle. Elle qui était rarement dans la lune venait d'entrer dans une phase de lunatisme aïgue et elle était très difficile à sortir de cette phase.

À quoi elle pensait en ce moment même? À rien... Elle entendait la voix de Zina qui parlait, mais les mots entraient par une oreille pour ressortir par l'autre. La jeune fille savait très bien que ce n'était pas vraiment poli de faire cela, mais c'était incontrôlabe. Ça venait tout seul et quand ça arrivait, il était extrêmement difficile de lui faire reprendre contact avec le monde extérieur. Seul son frère savait comment la ramener, mais là où il était, il ne pouvait rien pour elle.

Finalement, et heureusement aussi, la voix de Zina parlant de frère ou soeur ramena notre jeune heroïne en herbe sur terre. Un frère. Oui, elle en avait un. Et elle l'aimait tellement son Tristan. Un sourire léger se dessina de nouveau sur ses lèvres et elle répondit à son amie:

"Si j'ai un petit frère. Tristan qu'il s'appel"

"Tristant c'est joli comme nom. Moi ma petite soeur est encore au petit soin. Elle est vraiment mignionne quand elle sourit et surtout quand elle rit. Quand je n'était pas en train de prier où de tisser ou de m'amuser avec quelque amies, je me tenait toujours près du berceau de ma Dita... Tu sais j'ai l'impression que toi aussi tu aimes beaucoup beaucoup ton petit frère comme moi j'aime beaucoup beaucoup ma petite soeurette. Moi aussi elle me manque terriblement, mais j'ai eu une idée. Je vais lui envoyer une lettre chantante*. Comme ça elle va se rappeler mes chanson et de plus je vais demander à mamam de m'envoyer plein de photo d'elle comme quand elle va faire ses premier pas ou un autre petit moment important de sa vie....

Zina s'arrêta sec, elle était en train de parler comme ça, ne laissant pas parler son amie, elle regarda un peu l'eau comme surprise. Puis quelques seconde reprit un peu honteuse:

"Heu dit-moi le si je radote, c'est que je me disait que si tu t'ennuyait de ton petit frère je pourrais t'aider à trouver un moyen pour que tu t'ennuis moins, enfin tu comprends"

(hj: Hum hum hum....Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas Zina, mais tu ne penses pas que ton avatar fait beaucoup trop mature pour une pré-adolescente de 11 ans? :? )

(nan mais elle veut jamais rien comprendre celle là(zina)! Son avatar fais pas un peut trop mature il fait carrement 35 ans! Même plus vieu! Faut remettre un peut d'ordre au niveau de ça je penses!)

(hj: C'est vrai Kali. Alors je vais aller droit au but:"Zina, pourrais-tu changer d'avatar, parce que là, c'est carrément ridicule! Ton précédent était mieux à mon souvenir." :?
Ce n'est pas que ton avatar n'est pas joli, mais c'est surtout parce qu'il ne convient pas du tout, mais alors pas du tout à ton perso! )

Oki je vais rechanger d'avatar pour la 4 eme fois.
Pi pour mon ancien avatar, je sais qu'il était mieux, mais aller chialer ça à la miss qui a pêter un cable pour le ravoir.

Merci et au plaisir de ne plus changer d'avatar

(celui la est super joli! garde le!)

( les mp, ça existe -_-" )

Laele sourit à Zina, qui semblait avoir la manie de parler beaucoup, surtout pour rien dire. Pas que c'était pas intéressant ce qu'elle disait, mais ça permettait à la jeune Poufsouffle de souffler un peu, de ne pas avoir à penser à son petit frère qu'elle avait du abandonner. Il lui manquait beaucoup oui, et c'était normal. Son frère avait représenté une partie très importante de sa vie, si ce n'était pas la plus importante. Avec son problème, il avait été la plus grande attache de Laele avec sa famille. C'était à cause de lui qu'elle avait suivit sa mère en Angleterre. Et aussi parce qu'elle aimait sa mère, ça allait de soi. La famille Telena avait toujours été uni et c'était ce que croyait encore Laele, malgré le divorce de ses parents. Après tout, la jeune fille ne savait rien la trahison de son père.

Zina avait arrêtée de parler et le sourire de Laele se fit un peu plus rassurant, comme pour lui montrer que ça ne la dérangeait pas qu'elle parle autant, puisque ce qu'elle disait était interessant. Laele avait assistée à tout les grands moments de la vie de son frère jusqu'à maintenant, mais elle comprenait très bien qu'elle ne pourrait plus le faire, puisqu'elle était maintenant loin de lui. Et l'autre Poufsouffle aux cheveux bleus semblait avoir compris ce qu'elle ressentait.

"Merci, c'est gentil. Oui, je m'ennui un peu de mon frère, mais je vais lui envoyer une lettre, ainsi qu'à maman, et je vais moi aussi lui demander des photos. Enfin, des photos de moldus, mais c'est déja un bon souvenir."

En disant cela, Laele ne réalisait pas qu'elle révelait un grand secret à propos de ses origines. Elle ignorait si Zina avait un certain respect pour les sang-de-bourbes ou bien si elle les détestaient. La Poufsouffle aux cheveux chatains espérait que c'était la première option, mais elle ignorait si c'était le cas.

"C'est joli le bleu de tes cheveux. Ça fait longtemps qu'ils ont cette couleur?" demanda la fillette, détournant inconsciemment la conversation, puisque la couleur des cheveux de Zina l'intriguait vraiment.

"HA tu es moldu, ben moi je suis Métis, ma mère est sorcière de sang pure, égyptienne et mon père est moldu, mais il est comme devenu sorcier après son passage à Poudlard, c'est la qu'il son tomber amoureux fou l'un de l'autre, c'est chouette non... Mes cheveau bleu, c'est une tradition très encienne du peuple égyptien, Le prête met un bébé pendant une heure dans une grande salle remplit de statue grandeur moyenne, enfin environ la taille d'un enfant. Si durant cette heure, il s'endort au pied d'une de la statue d'un certain dieux, c'est qu'il a été choisit pas ce dieux pour être prêtre ou prêtresse. Mais si il ne s'endort pas et bien il devient protecteur de la cité souterraine ou bien du village qui se trouve à la surface de la terre, au dessus de la cité. Mon cousin tu vois est un protecteur. Aussi, si le bébé est debout devant la statuette et la regarde avec attention, c'est qu'il exercera un métier représentant un peu la force du dieu ou de la déesse qu'il a regarder. Mes cheveux représente la couleur de Bastet, la déesse que j'honore et je l'adore, je lui parle souvent et elle me répond en signe, mais c'est rare. Mais parfois elle vient dans mes rêves et elle me parle. Un jour elle m'a annoncer que je partirais loin d'ici et que je devrais tout de même la prier, car il fallait qu'on garde contact. Je ne sais pas toujours pourquoi. Une semaine plus tard, j'ai reçu la lettre de Poudlard. Je sais que cela peux paraitre un peu invraisemblable. Mais toute la magie que nous connaissons aujourd'hui viendrait des dieux égyptiens. Enfin moi je le crois..."

( Un mois plus tard dans les maritimes... shame on me... )

Laele se crispa un peu en entendant Zina. Non, elle n'était pas moldu. D'ascendance moldue, mais le fait qu'elle se retrouve à Poudlard, avec des pouvoirs magiques, montrait bien qu'elle n'était pas moldue. Sang-de-bourbe, oui, mais pas moldue. D'ailleurs, la fillette ne comprenait pas pourquoi elle se crispait en entendant cela. Sa famille et ses amies avaient été moldus, et l'était encore d'ailleurs, et jamais elle n'avait pensée que cela pourrait la déranger. Maintenant, un peu. Elle devait c'être imprégnée de l'ambiance qui régnait dans l'école...

"C'est intéressant. Mes parents ont jamais voulu que je me fasse faire une teinture. Bon, je n'avais pas de raison, mais bon. De toute façon, c'est pas grave. Je crois plutôt que la magie que l'on connait provient de la terre en elle-même. Après tout, il y a de la magie partout. Dans les arbres, les animaux, même dans les moldus. Sauf qu'on ne la voit pas. T'en penses quoi?" demanda la fillette, voulant savoir si son amie partageait son point de vue...

Il était vrai que la poufsouffle avait déja voulu se faire teindre les cheveux. Pendant un gros deux semaines, elle avait harcelé ses parents pour pouvoir avoir une couleur différente de celle qu'elle possédait. Elle aurait voulu les avoir noir, pour ressembler un peu plus à son père. Bien évidemment, ses parents n'avaient jamais accepté, ce doutant bien que c'était un caprice de la fillette et qu'elle changerait rapidement d'idée. C'était le cas et deux semaines plus tard, elle partait sur une autre idée, abandonnant complètement l'idée de se faire teindre les cheveux.

Une idée fusa dans l'esprit de la jeune fille et elle se leva rapidement, les yeux brillants. Elle devait écrire à sa mère. à Tristan et à l'ami de sa mère pour tout leurs raconter. Après tout, elle leur devait des explications et des histoires. C'était elle qui vivait le conte de fée en ce moment.

"Je dois y aller. J'ai une lettre à écrire" déclara Laele, avant de saluer sa nouvelle amie et de partir en direction de la volière, puisqu'elle avait encore son sac avec une plume, de l'encre et des parchemins sur le dos.