La fouine blonde

La jeune gryffondor poussa discrètement la porte de la bibliothèque.
Ce matin là elle avait décidé de visiter le chateau. Elle avait déja visité le parc, la gallerie des tableaux puis maintenant la bibliothèque.....

Eva savait que le lendemain elle commencerait les cours et qu'elle n'aurait plus trop le temps de faire la touriste. Aprés tout, maintenant elle était élève de Poudlard!

La petite blonde sourit à cette pensée. Sincèrement, elle ne pensait pas voir cette bibliothèque souvent cette année à part pour faire ses devoirs. De nature joyeuse, elle courait de partout et ne voulait pas passer sa vie dans une salle remplie de livres poussièreux! Ok, cette bibliothèque éait superbe, mais il ne falait pas exagérer...

Par simple curiosité, Eva passa dans les toutes les alvéoles, sans aucune grande conviction. Des voix elle s'arrêtait devant une étagère et ouvrait quelques livres, quand les titres lui semblaient interressants.

Soudain, le bruit d'une grille la fit sursauter. Derrière elle se tenait le bibliothècaire.
Qui n'avait pas l'air enchanté de la trouver dans ce rayon. Pourquoi? Eva voulu poser la question, mais déja le bibliothècaire la repoussait avec de grand cris dans le rayon suivant.

C'est seulement lorsque la petite blonde se retrouva presque sur le seuil de la porte qu'elle comprit. La grille qu'elle avait entendu se refermer était celle de la réserve! Et bien sur les élèves n'avaient pas le droit d'y pénétrer.

*Rabat joie...*

Eva, alors pinça les lèvres et discrètement se tapit derrière une étagères dès plus encombrée dès que le bibliothècaire changea de proie (une petite poufsouffle qui avait déchiré une page par inadvertance.) C'est à ce moment qu'Eva prit son courage à deux mains et s'élança dans la direction de la réserve. Enfin, elle voulu le faire...
Les livres de cette maudite étagère venait de s'écrouler lamentablement sur elle avec un grand bruit.

La blondinette à moitié étouffée, poussa un juron. Et c'est là que la chance tourna. La pauvre petite élève de Poufsouffle venait d'incendier son livre, avec sa baguette magique. Une effroyable cacofonie s'en suivit. Grâce à la divertion involontaire de la Poufsouffle le bibliothècaire n'avait rien entendu. Eva souffla de soulagement et se dirigea à pas de velours vers la grille de la réserve.

Eva s'appréta à s'engouffrer dans la réserve, dont la grille avait été malhencontreusement( ) oubliée d'être refermée. Lorsque, soudain, quelqu'un lui chuchotta quelque chose à l'oreille.

*Aie, Pistée... La fouine blonde 77

*

C'est la résèrve, interdiction à tous les élèves d'y pénétré, sauf si, bien sûr, tu as une aurotisation spéciale d'un professeur...

Avait murmurer Alvinia à l'oreille d'Evangéline. Elle conaissait tellement bien ce lieux, ses lois, et son bibliothécaire qu'elle s'était permit de rapeler à l'ordre une élève.

Et ce n'est pas le cas, je suppose ?

Alvinia souriait, l'air de la comprendre un peu.

De son pas sûr habituel, Oly se dirigeait vers la Grande Salle.
Il était plus de 19h et à cette heure-ci, surtout après une éprouvante séance de Quidditch, il fallait avouer que son ventre commençait à réclamer, produisant d'horribles gargouillements.
Mmmmmm...Un bon plat chaud après une journée glacée, les pieds pour les trois quarts du temps enfoncés dans la neige...Oui, ça devenait presque une obsession!

Alors qu'elle passait devant la bibliothèque, un grand bruit attira son attention.
On aurait presque pu penser qu'un troll des cavernes venait de pénétrer dans la pièce vu l'ampleur du fracas!
Décidemment toujours et éternellement aussi curieuse, la jeune fille aux longs cheveux blonds passa la tête dans l'entrebaillement de la porte.

La bibliothèque était bruyante ce soir là.
Le bibliothécaire était occupé à réprimander une Poufsouffle de première année, tandis qu'une bande de Serpentards riait aux éclats et que...Tiens, mais c'était bien cette Evangeline!...Oly s'approcha discrètement de peur d'avoir à subir l'éternel interrogatoire du bibliothécaire: "Quest-ce que tu fais là? Tu as une recherche à faire? Pour quel cours? Non? Tu n'as rien à faire?"...etc

Olyssa se cacha donc d'étagères en étagères, sachant que si on la répérait, elle serait presque directement éjectée de la pièce en raison de sa...de sa mauvaise réputation à faire naître le bazarre n'importe où elle allait.

Elle longea une dernière rangée de livres concernant les gobelins et leurs moeurs et arriva devant la réserve.
Eva discutait avec...Qui était-ce déjà? Ah oui, une certaine Alexandra...Non, Alvinia...Enfin bref une Poufsouffle particulièrement désespérée qu'elle avait eu la malheureuse occasion de rencontrer il y a quelques jours.

Cette dernière devait sûrement être l'une de ces rats de bibliothèque, car d'après ce qu'entendait Oly, elle prévenait d'un air mécontent Eva qu'il était INTERDIT d'entrer dans la réserve. Pffffffff...Interdit? Olyssa y était déjà entrée l'année précédente en pleine nuit avec Julie Parker. Petite expédition risquée, mais qui prouvait que les interdits pouvaient toujours être franchis!

Oly leva les yeux au ciel d'un air exaspéré en voyant le petit air innocent qu'avait pris le visage d'ange de la jeune Malabulle.
Etant celle qu'Olyssa appréciait de loin le plus dans les nouveaux, elle décida de venir à sa rescousse mais c'est à ce moment là qu'une douleur épouvantable se ressentit dans son oreille droite.

*Roohhh non, voilà ce vieil hypogriffe puant!*

Un hurlement furieux résonna à ses oreilles, cette voix si familière qui n'était autre que celle du...Elle tourna la tête pour vérifier ce qu'elle pensait...pffff...Le concierge:

"NYMFALIS! Qu'est-ce que vous faites là encore? C'est quoi ces livres par terre dans la réserve, hein? Vous profitez que Mr Joanson a le dos tourné, hein? Ne vous moquez pas de moi, hein? je SAIS que c'est vous, hein! C'est toujours VOUS! Vous allez m'entendre, croyez le moi, hein!"

*Hein, hein, hein...Abruti!*

Sur la défensive, elle se dégagea avec dégoût du vieux crouton qui postillonnait abondamment sur elle avant de s'écrier: "Hey! Lachez mon oreille vieil enragé!
Mais j'ai rien fait espèce de...Monsieur le concierge" Mr.Red

Invité

(loll c'est parfait ça Miss Nymfalis... le topic peut donc continuer)

Eva tentait de découvrit qui venait de lui parler un instant plus tôt. Mais rien n'y faisait elle ne connaisait pas cette fille.
Elle était en 1ère année, ça elle en était sûre et elle savait à son écusson qu'elle était de poufsouffle.
La jolie blondinette tenta alors une réponse:

"Mais biensûr que j'ai une autorisation, pour qui me prends-tu? Du professeur de divination!
Je peux te la monter si tu veux!"

Répondit-elle sur la défencive.
Biensûr qu'elle n'avait pas d'autorisation pzr un professeur et en était encore moins une!
Mais ce qu'elle savait c'est qu'il ne fallait pas que la poufsouffle en sache davantage. Elle tenta de nouveau une réplique bien sentit lorsque son salut, qui n'était autre que sa préfète vient.

Malheuresement pour cette dernière son salut de fut qu'à l'épée de damoclesse qui pendait au edssus de sa nouvelle amie!
Car d'après ce qu'elle entendait, c'était le concierge qui venait postilloner des insulte à la représentante de sa maison.

C'est alors qu'Eva se mit à réfléchir à toute vitesse. Il n'y avait deux solutions. Soit Evangeline avouait tout au concierge et là elles plongeraient toutes les deux soit Eva trouvait le moyen de faire tourner les yeux, ne serais ce quelques secondes, sur autre chose qu'Olyssa ici présente.

Evidement la seconde solution était la meilleure. Se faire remarquer, c'était bel et bien la spécialité de la jeune Gryffondor!
Eva prit son courage à deux mains et se faufilla discrètement derrière l'étagère qui l'avait étoufée quelques instant auparavant, en espérant de toutes ses forces que le maudit concierge n'y verrait que du feu.

La petite blonde prit sa baguette au vol dans son sac et la pointa sur un gros livre.
Bien que la jeune sorcière ne savait pas ses courts sur le bout de sa baguette mais elle savait pourtant parvenir à ses fins quand elle le souhaitait vraiment. Du bout des lèvres elle formula le sort.
Aussitôt aprés le livre fisé explosa literralement, en de milliers de bout de papiers. Malheuresement pour la jeune poufsouffle (apperçu précédement) l'énorme volume explosa presque sous son nez!

*Désolé désolé! Ce n'était pas voulu!*

Eva partit se cacher et attendit. Elle n'eut pas à attendre longuetemps. Il fallut moins de cinq secondes pour que le concierge s'élancent à grand pas vers la petite poufsouffle dorénavent noire de suie.

"Nymphalis, ce n'est pas finit! Reste là, je reviens!
Quand à toi mademoiselle (la poufsouffle) je crois que vous allez avoir des ennuis..."

Eva soupira de soulagement.
Elle tourna vivement la tête pour verifier que personne ne pouvait la voir. C'était fait.
Discrètement elle sortit de sa cachette et fit signe à Olyssa de venir.

Dès qu'elle fut sûre qu'Olyssa l'avait vu, elle s'élança vers la porte de la bibliothèque. Elles avaient échapées au concierge. Mais pour combien de temps?

Puis pour soulager un peu sa conscience envers la petite Poufsouffle elle pointa pour la deuxième fois sa baguette sur une vieille armure. Réfléchissant vite à un sort, elle opta finalement pour la manière traditionnelle. Elle se remonta les manches et poussa de toutes ses forces l'armure....qui s'écroula au sol en un incroyable fracas!

Provoquant l'effet voulu, la petite blonde entendit de la bibliothèque un énorme juron, qui ne pouvait venir que du concierge.

*J'espere que la Poufsouffle va saisir l'occasion pour s'échapper!*

Soudain Eva réalisa se qui allait se passer. Le concierge, surment furieux avec les yeux exorbité de rage débarquerait d'un moment à l'autre dans le couloir et que verrait-il?
Olyssa et elle même!

Eva bloca son souffle tentant de trouver encore une fois une solution. Mais cette fois ci, qu'elle seule solution était plausible.
La blondinette saisit la main de son amie et se mit à courir. Eva avait toujours courut vite, mais là...il fallait vraiment qu'elles se dépèchent!

(hj: mmmm...Alvinia, on t'attend toujours! La fouine blonde 500297

)

Invité

( hj: heu Alvinia ne peut pas trop se connecter en ce moment. Pour ne pas dire plus du tout donc je ne sais pas si elle va vous répondre d'aussitôt. Voila je voulais juste vous prévenir ^^ )

(hj: Merci Myriam c'est sympas de prévenir! La fouine blonde Happy

)

(hj: Ben...on reprend l'histoire alors? La fouine blonde 500297

)

Olyssa jeta un regard noir au concierge qui en disait long sur son impression.
Quelques élèves assistants à la scène riaient aux éclats, et la jeune Préfète n'eut aucun mal à deviner la source de ces rires...à coup sûr les légendaires postillons que produisait le concierge à chaque occasion, c'est-à-dire toutes les fois où un élève, qui lui paraissait fautif ou suspect, tombait sous sa main cornue.

Constatant que le concierge avait lui aussi compris que la raison de ces moqueries le concernait, la jeune Nymfalis ne perdit pas une seconde pour mettre à profit son insolence et s'essuya le visage d'un air dégoûté.
*Aucune torture ne serait assez bonne pour lui*, constatait-elle à présent.

Une explosion retentit alors clairement dans une rangée latérale, derrière trois étagères de livres poussiéreux sur les géants.
Dans une abominable grimace - mélange de colère et sûrement du futur plaisir que lui procurerait "l'arrestation" des coupables - l'homme siffla à l'oreille d'Oly de rester où elle était jusqu'à son retour, avant de s'en aller en claudiquant vers les trois étagères suspectes.

La jeune fille reprit sa respiration - qu'elle avait bouchée en raison de l'haleine particulièrement forte du concierge - et se dressa sur la pointe des pieds. Derrière la rangée de livres sur les moeurs de géants, se trouvait une malheureuse première année, stupéfaite et couverte de suie, des dizaines de morceaux de papier voletants autour d'elle avant de se déposer doucement sur le sol, près d'une reliure de livre éventrée...et derrière ce massacre, cachée près d'une nouvelle étagère, se tenait Evangeline, la mine déconfite.

La jeune Malabulle croisa son regard surpris et lui fit un signe avant de se précipiter vers la sortie.
Olyssa ne le fit pas répéter deux fois et saisit au vol la possibilité d'évasion que venait de lui offrir Evangeline.
Retenant un rire, elle s'élança à la suite de la blondinette, décidément aussi maligne que maladroite.

Assez rapide, slalomant entre les élèves, Oly parvint vite à la sortie de la bibliothèque et se plaqua contre le mur aux côtés d'Eva avant d'éclater d'un rire étouffé:

"C'étais toi? hi hi hi haaa...Poufff, faut que jme calme, t'as vu sa tête au concierge?...En tout cas, merci beaucoup, tu m'as sauvée d'une noyade certaine ou..peut-être d'une intoxication, c'est à voir."

Evangeline, pas satisfaite de son attitude apparament, prit alors la décision d'aider la Poufsouffle, qui avait en quelque sorte servit d'appât pour détourner l'attention du redoutable concierge.

Lorsqu'elle la vit foncer sans prévenir sur l'armure près d'elle, utilisant le même procédé qu'auparavant, la Préfète retint un cri en se mordant la lèvre.

Le procédé de fuite ne fonctionnerait pas une deuxième fois. Oly jeta un regard à la fois alarmé et exaspéré à Eva, et - cette course-poursuite la rendant décidément joyeuse - se laissa entraîner par la jeune Gryffondor, hilare...

Retrouvant ses esprits et voyant surtout apparaître le concierge à l'entrée de la bibliothèque, furieux, elle lâcha la main d'Evangeline pour la doubler, ses jambes plus grandes lui fournissant un léger avantage.
Un rugissement retentit à leur suite, suivit d'un "TAP TAP" régulier.

"Vite Eva, bouges-toi! Le vieux croûton arrive! Et c'est qu'il a du faire le marathon quand il était jeune!"

Les deux blondinettes tournèrent à toute vitesse à l'angle du couloir, manquant de tomber sur le sol glissant.
Alors qu'elles tournaient simultanément la tête pour se renseigner sur l'avance de leur adversaire, un...un truc leur fonça dessus, ou plutôt elle foncèrent sur un je-ne-sais-quoi, et furent violemment projetées deux mètres plus loin dans un fracas épouvantable!
A plat ventre, Olyssa releva sa tête douloureuse et légèrement sonnée où une bosse ne tarderait pas à apparaître à tous les coups.
Dans une sacrée position, en face des deux catastrophes ambulantes, était affalée sur le sol une troisième personne...

(hj: Quelqu'un veut-il être la victime de ce rentre-dedans? Mr.Red

)

Invité

Ce je-ne-sais-quoi était une petite rousse lamentablement étalée sur le sol, complètement fada. Et dire qu’une seconde auparavant, la fillette était encore sur pieds, le cerveau non endommagé, en train de se faufiler entre les étagères bourrées de livres de le la bibliothèque qui, en superficie, rivalisait largement avec un stade de foot. A peine avait-elle eu le temps de se retourner quand, sans crier gare, deux corps solides non identifiés lui foncèrent littéralement dessus. La collision avait alors été inévitable. Et comme un malheur n’arrivait jamais seul, cette bousculade sauvage avait projeté la rouquine à quelques mètres de là où elle se trouvait, jusqu’à heurter de plein fouet une des lourdes étagères en bois qui se balança dangereusement sur le côté. Le choc fut tel que plusieurs volumes glissèrent de l’étagère et comble de malchance, vinrent atterrir sur la frêle silhouette allongée au pied de l’ameublement. Par un coup de chance incroyable, la fillette était encore en vie.

Le fracas ainsi crée avait dû attirer tous les regards. Le spectacle qui s’offrait à leurs yeux était on ne peut plus pathétique : trois filles qui ne ressemblaient plus à rien affalées par terre, des livres, ouverts pour la plupart, désormais complètement abîmés, et une étagère qui s’était maintenant plus ou moins immobilisée, mais qui continuait à se balancer légèrement dans un mouvement menaçant.

Andy, encore sous le choc, ouvrit les yeux, le front martelé de douleur – un livre particulièrement lourd avait choisi de tomber sur le crâne de la malheureuse Gryffondor, et avait sans nul doute provoqué la destruction d’une bonne partie de ses cellules cérébrales. Tourner lentement la tête pour regarder et éventuellement identifier les autres victimes de la collision constituait en soi un effort colossal, et eut pour effet de provoquer une douleur atroce quelque part au milieu de la boîte crânienne. Elle croisa le regard d’une grande blonde aux yeux turquoise, étalée à plat ventre sur le sol. A côté d’elle se trouvait une jeune fille, blonde également, on aurait presque dit des sœurs, qui paraissait tout aussi mal en point que sa copine et Andy. Prenant son courage à deux mains, et en concentrant toute son énergie sur la priorité absolue du moment – se mettre debout – la rouquine se releva tant bien que mal en s’appuyant contre l’étagère. Comme si elle avait passé toute son après midi à se gaver d’alcool, la fillette se balançait légèrement sur les côtés. C’était à peine si elle arrivait à garder l’équilibre.

Soudain, une voix tonitruante et ignominieusement désagréable retentit, faisant sursauter la petite rousse qui se retourna, fébrile, pour faire face à un homme d’âge mûr, enveloppé dans une robe de sorcier crade, qui ne demandait qu’à être nettoyée, et ayant une haleine épouvantable. Il les toisait chacune à tour de rôle et avait un air furibond et en même temps étrangement triomphant. Furieux, parce qu’elles avaient littéralement détruit cette partie de la bibliothèque – sans parler des autres catastrophes – et content car il pouvait enfin mettre quelqu’un en retenue ( en règle générale, les élèves étaient assez intelligents pour lui échapper). Mais la petite rousse était beaucoup trop sonnée pour déchiffrer ce qu’il venait de beugler.

Toutes les têtes étaient tournées vers le concierge et les jeunes filles, et suivaient la scène d’un regard avide. Plusieurs faisaient de gros efforts pour étouffer leurs éclats de rire. La petite Stuart Wortley reporta son attention sur le concierge qui, voyant qu’elle ne lui répondait pas, s’était rapproché. La rouquine eut l’excellent réflexe de retenir sa respiration. Après avoir lancé quelques paroles une fois de plus indéchiffrables, il l’avait fixée dans les yeux. Soudain, la fillette comprit. Il attendait qu’elle lui donne son nom ^^’ Après avoir réfléchi un moment, pendant lequel elle semblait fouiller désespérément au fin fond de sa mémoire pour y retrouver son prénom ainsi que son nom de famille, elle lâcha, en bredouillant.

« Audrey Wort Sturtley »

Et en le regardant prendre note d’une main fébrile sur un parchemin tout aussi froissé que sa robe de sorcier. Sans se rendre compte qu’elle venait de dire une bêtise, et qu’elle avait inversé quelques syllabes, elle le regarda détourner son regard en direction des deux autres filles – sans doute allait-il leur demander à elles aussi leurs noms. Brusquement – avec un peu de retard, certes -, elle comprit qu’elles s’étaient fourrées dans un gros pétrin. Et alors que le concierge était sur le point de faire un pas vers les deux blondinettes, elle fit semblant de s’évanouir et se laissa tomber une fois de plus contre l’étagère qui se remit à vaciller et, avec l’aide d’Andy qui s’efforçait, aussi discrètement qu’elle le pouvait, de la faire chanceler de plus belle, d’autres livres s’effondrèrent sur le concierge figé de stupéfaction et la fillette qui, cette fois, avait pris la précaution de couvrir sa tête avec ses mains, et alors que l’autre vociférait en se massant le crâne et tentant en vain de remettre l’étagère en place, Andy prit la fuite – d’un côté n’ayant aucune envie de rester près de cet homme qui dégageait une odeur fortement désagréable, et d’un autre côté ne voulant pas s’attirer d’ennuis – c’était raté – dès sa première semaine – aussi rapidement que son état le lui permettait et vint rejoindre les deux autres Gryffondor, toujours un peu fada.

Des rires résonnaient autour d’Olyssa, lancinants, des rires qui furent vite dominés par la voix furieuse du concierge.
La Préfète - qui s’était d’ailleurs toujours demandée si elle méritait bien son titre – Se redressa momentanément, essayant d’ignorer la vacarme qui régnait, et dans la bibliothèque, et dans sa tête. Elle avait la grande impression qu’un orchestre composé de débutants particulièrement ignorant en musique jouait, ou plutôt tapait sans relâche dans son crâne.
Eva ne réagissait toujours pas, le concierge continuait à hurler des jurons, sûrement sur elle. Les insupportables « gueulardes » du vieil homme répugnant se dirigèrent alors vers quelqu’un d’autre, lui sembla-t-il.
Effectivement, les « NYMFALIS » ou les « Vous allez voir ce que vous allez voir, hein » se turent un instant. Un court instant ou la première année qu’Oly et Evangeline avaient renversée donna son nom au concierge, qui ne perdit pas une seconde pour l’écrire sur son familier bloc-notes, arrachant la plume des mains d’un élève de cinquième année qui parut scandalisé.

Retrouvant peu à peu une visibilité normale - autrement dit différente du flou instable qui lui donnait le tournis – la jeune Nymfalis arrondit ses yeux. Cette Gryffondor, car il s’agissait bien d’une Gryffondor, venait de se laisser abattre et injurier comme…comme Mina Lempin alors qu’elle n’avait absolument rien fait?
Indignée, Olyssa se releva sur ses pieds, pas bien sûr de sa stabilité et tendit une main compatissante à Eva qui était la plus sonnée des trois.

Un fracas épouvantable retentit alors à deux mètres d’Oly et d’instinct la Gryffondor fit un bon sur le côté en tirant Evangeline avec elle, juste à temps pour éviter à leur pauvre tête de se faire assommer par un énorme livre.
La rouquine qui avait participé sans le vouloir à leur « rentre-dedans » venait de mimer un évanouissement assez réussi, reconnut Olyssa, sous le nez même du concierge pris de court par les évènements (à coup sûr trop rapides pour son vieil esprit, sérieusement endommagé).
Nan, la première impression qu'elle avait eu sur cette première année avait été la mauvaise, elle venait en effet de leurs offrir une nouvelle occasion d'échapper au croûton puant, une nouvelle occasion qu'elles ne devaient pas manquer.
La pluie de livres ne s’arrêtait plus de tomber, l’étagère branlante se balançant dangereusement au dessus des trois jeunes filles et du concierge…

Comme il était à prévoir, la jeunesse ayant cette fois-ci un bel avantage face à la vieillesse - autre que l'autorité, la sagesse et l'expérience (quoiqu'il était difficile d'imaginer que le concierge possédait toutes ces qualités) - elles s’enfuirent à toutes jambes avant même que le concierge ne puisse réaliser qu’il s’était pris trois livres en même temps sur le haut de son crâne pelé.
La Préfète s’élança à la suite de la petite rousse aux yeux bleus, suivi sûrement de près par Eva.
Deux couloirs, trois…toujours rien derrières elles.
Oly commençait vraiment à croire que les éléments s’acharnaient sur elle aujourd’hui...

Eva en saisisant la main de sa nouvelle amie, se sentit soudain...emporté! Les jambes de la préfète (décidément beaucoup trop longues) la soulevèrent du sol. Le rythme de leur course poursuite augmenta considérablement. On entendait maintenant la respiration sacadée de ce maudit concièrge quasiment dans leur dos.

Olyssa remarqua, surement qu'Eva ralentissait sa course et c'est donc pour cela, c'est du moins ce que la petite fille comprit, qu'elle lacha sa main.
Aussitôt après propulsée, Eva se mit....à voler!
Et se ratrappa de justesse sur....un OMNI, un Objet Marchant Non Indentifié qui se retrouva en quelques secondes plus tard son une montagne de livres.

Un sombral passa. Puis deux. Le premier sombral ouvrit la guele et commença à chanter l'hymme nationnale, à l'envers. Le second lui resta en retrait et se contanta de nourrir le Troll des montagnes. Le troll se mit à hurler. Un long hurlement déchirant. Eva voulu se bouger les oreilles mais elle n'arrivait pas à bouger. Impossible. C'est avec grand peine qu'elle réussit à lever la main. Sa main se fit tremper instantanément. Du sang? Le troll l'avait-il mordu? Non...c'était impossible....Mais dans la mesure du possible. Etait-il normal que des sombrals et des trolls se promènent dans Poudlard? Non, elle devait rêver.

Tout doucement elle ouvrit les yeux. Trés lentement. Sa tête la faisait étrangement souffrir. Le regard enbrumé, Eva regarda autour d'elle. La blondinette comprit alors ce qui avait trempé sa main. Au dessus d'elle se tenait l'abominable concièrge et ne s'était pas géné pour postillonner des insultes à son égard....à leur égard? Soudain elle se souvint: Olyssa, la course poursuite, L'OMNI...
Mais qui était l'OMNI?

Eva cligna des yeux et apperçu une forme de petite taille possèdant des cheveux d'un incroyable roux...sa tête lui disait vaguement quelque chose, mais dans l'état dans lequel, elle se trouvait, Eva était dans l'impossibilité de reconnaitre Andrea. La forme prononca un mot. Un nom. Eva ne le comprit pas complétement mais saisit tout de même le prénom "Audrey". Audrey? Elle connaissait une Audrey? Non. Aucune Audrey de sa connaissance se trouvait à Poudlard.

Le concièrge nota quelque chose dans un petit carnet mité. Eva bien que son esprit resta un peu empégé, elle comprit que ce n'était pas bon pour la forme rousse ni pour Olyssa et elle même...

Avant que la petite Gryffondor comprit quoique ce soit, l'OMNI poussa une étagère qui se fracassa contre...le concierge! Une divertion! Que c'était bien pensé! Plus tard elle remercirait la petite rouquine. Mais avant il fallait courrir!
Eva en voulant prendre ses jambes à son coup, se les prit dans les pieds du concierge. La blondinette s'affala sur le sol, le nez sur l'horrible carnet du concierge. Eva se leva et empoigna fermement le carnet et déchira la feuille surlaquelle l'horrible bonhomme avait griffoné le nom de la rouquine.

Elle saisit ensuite la main qu'Olyssa lui tendait compatissante. Eva sauta sur ses jambes et courut à la suite des deux autres filles. Essoufflée elle réussit tout de même à remercier ces camarades d'infortunes:

"M...Me....Merci les filles!"

Invité

Andy savait bien que cette diversion ne durerait pas longtemps, même si l’imposante étagère continuait à se balancer menaçant de tomber, malgré les efforts du concierge puant pour la retenir en place. Une bonne partie des ouvrages volumineux se trouvaient désormais par terre, l’étagère était beaucoup plus légère et avait donc plus de chances de s’écrouler sur le concierge qui semblait au bord de la crise des nerfs. Malheureusement, les trois Gryffondor n’avaient pas le temps de s’attarder et assister à ce spectacle hilarant. Le concierge pouvait à tout moment abandonner l’étagère branlante telle qu’elle était et se lancer à leur poursuite, et, bien que les volumes éparpillés par terre constituaient un obstacle assez important – contrairement aux filles, le concierge ne pouvait se permettre de marcher sur les livres – elles n’avaient pas de temps à perdre.

La petite rousse courait à grandes enjambées, sans se soucier des livres traînant par terre, sans se soucier des expressions hilares des autres élèves, qui brûlaient d’envie de raconter cette mésaventure à effets secondaires catastrophiques à tous leurs copains. Elle fonçait littéralement tête baissée, se dirigeant vers la porte qu’elle croyait – et espérait – être la sortie de la bibliothèque en partie détruite. Tellement qu’elle n’avait pas vu qu’une flaque formée d’un liquide orangé s’étalait sous ses pieds. Manque de pot, elle mit son pied droit pile au centre de la flaque et glissa en poussant un énorme « Aaaaaaaaaargh ! » sonore, mais réussit à s’accrocher in extremis à un élève qui était trop occupé à rire pour reculer et laisser Andy seule dans sa chute. L’élève tituba et dut lui-même s’accrocher à une table pour éviter de s’étaler de tout son long sur le sol. La rouquine n’avait pas le temps de le remercier – ni l’envie, vu comment il s’était marré quelques instants auparavant – car les deux blondinettes s’approchaient. Derrière elles, le concierge avait laissé tomber sa dignité – si toutefois il en avait – et poussait des jurons qui dépassaient les limites de la politesse, en poussant les livres qui lui barraient le passage avec son pied.

Andy s’élança de nouveau en direction de la porte qui séparait la bibliothèque du couloir sombre et frais du château. En espérant que c’était la bonne, la petite rousse tira la poignée de toutes ses forces, et parvint à ouvrir cette satanée porte à la volée, la laissant ouverte pour que les deux autres filles puissent sortir. Effectivement, elle reconnut le couloir qu’elle avait pris il y avait à peine une vingtaine de minutes pour arriver à la bibliothèque. Ignorant le mal de crâne qui ne faisait que s’intensifier et le point de côté qui lui tiraillait la côte, Andrea continuait de courir le long du couloir, ses pas résonnant sur les dalles et sa longue chevelure flamboyante – en bataille – qui se balançait au rythme de ses pas. Ca ne faisait que quelques jours qu’elle était à Poudlard, et elle n’avait toujours pas réussi à retenir les emplacements de toutes les salles du château. La jeune fille courait sans savoir où elle s’embarquait. Le plus important était de s’éloigner le plus possible de la bibliothèque. Elles avaient ainsi longé plusieurs couloirs éclairés seulement par des torches enflammées – quelle horreur ! On était au moyen Age ici ? -, dévalé deux trois escaliers à toute vitesse avant que Andy s’arrête brusquement pour reprendre son souffle, les mains posées sur ses genoux. Cette course avait été crevante au plus haut point.

Elle plaqua une main fébrile contre son front ruisselant de sueur et se laissa glisser contre un mur les yeux fermés, le souffle coupé. Ce n’est qu’après deux trois minutes de silence total, pendant lequel on n’entendait que la respiration saccadée des trois jeunes filles, qu’elle daigna ouvrir les yeux et observer les deux blondinettes, qui portaient toutes deux un insigne rouge. Sauf que celui de la ‘grande’ – parce qu’elle faisait au moins deux têtes de plus qu’Andrea – était en forme d’étoile et il y avait écrit quelque chose de totalement illisible. Du moins, illisible pour la petite rousse qui avait une envie irrésistible de fermer ses paupières, de poser sa tête qui devait peser dix kilos tout au moins sur un gros oreiller bien doux, et de disparaître sous l’énorme couette rouge. En observant l’autre fille, elle reconnut un visage qu’elle connaissait déjà – Eva Malabulle, qu’elle avait aperçue dans la salle commune le jour de son arrivée à Poudlard.

Les mots sortirent de sa bouche, une fois de plus, sans qu’elle ait l’intention d’extérioriser sa pensée.

« C’est tous les jours comme ça, ici ? Fiouuu, en tout cas, je suis bien contente d’avoir pu échapper à ce vieux morceau de pourriture. »

Elle grimaça en se remémorant l’odeur qui se dégageait du concierge. A cette pensée, elle regarda s’il y avait quelqu’un d’autre qu’elles dans cet endroit. Apparemment, non. Le couloir semblait être parfaitement désert. On pouvait s’y attendre. Ce n’est pas en claudiquant que l’on pouvait espérer un jour rattraper les trois jeunes filles qui avait foncé tête baissée.

« On est où au fait ? »

Elle ne pensait pas être déjà venue ici, et pourtant, Dieu sait qu’elle en avait visité, des recoins sombres du château pendant qu’elle cherchait désespérément ses salles de cours l’autre jour. M’enfin, même si c’était le cas, elle n’aurait pas été capable de s’en souvenir. Tous les couloirs étaient affreusement ressemblants. Du moins, la différence n’était pas énorme. Un placard de balais par-ci, une torche enflammée par-là, des élèves criant à tue-tête, des fantômes – des fantômes ?! – flottant comme si de rien n’était dans les airs. En un mot, une école de dingues.

Olyssa commençait sérieusement à fatiguer. Ses jambes se faisaient lourdes, son souffle court et sa tête plus bourdonnante que jamais.
Mémoire d’homme, elle ne s’était jamais vu courir aussi vite et aussi longtemps dans l’une de ses nombreuses courses-poursuites avec le concierge de Poudlard.

La dernière datait de deux mois environ, lors d’une nuit de tempête, où elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Elle se souvenait clairement être sortie dans le parc prendre l’air, avoir rencontrée Mina Lempin – au grand malheur de la Poufsouffle- Puis Mathias Adams, qui à cette époque n’avait pas encore été nommé Préfet tout comme elle d'ailleurs.
La Salle sur Demande leurs avait été d’un grand secours ce soir-là pour échapper au vieux concierge (aussi efficace qu’un chien de chasse) et à son chat, particulièrement tenace.

La jeune Préfète des Gryffondors tenta un ralentissement pour éviter de perdre définitivement ses poumons, mais le familier Clac Clac de la jambe droite du concierge –aussi raide qu’un morceau de bois- l’en empêcha.
Si elles se faisaient prendre, pas de doutes, ce serait des heures de colle, quoique le renvoie serait aussi envisageable...Après tout, il fallait penser à tout, elles avaient saccagé la bibliothèque et assomé le concierge ! Mais la jeune Nymfalis se devait aussi d’imaginer que pour une sorcière tel que le professeur Saphir par exemple, réparer tous ces dégâts serait du gâteau...mmmm...Des heures de colle seraient donc mieux appropriées à leur attentat contre l’abominable croûton puant.

La blondinette de deuxième année, bien que débrouillarde en matière d’orientation, dut s’avouer assez perdue à la question de la jeune fille aux cheveux flamboyants :

« Euh...Je crois qu’on est au troisième étage »

Une cachette devenait indispensable aux trois Gryffondors, du moins pour retrouver une respiration normale. Si elles étaient en voie d’intoxication en arrivant dans le bureau des directrices – qui auraient tôt fait d’être prévenues- il en serait fait de leur innocence.
Olyssa, souhaitant de tout son cœur mettre le plus de distance entre le concierge et elles, passa devant ses deux compatriotes de première année et enchaîna trois escaliers à la suite.

Elle traça ensuite en ligne droite, ayant la forte impression que son cœur allait exploser. Comme pour justifier cette hypothèse, elle glissa sur un tapis, se rattrapant de justesse à la rambarde d’un quatrième escalier. Dans son élan, l’énorme vase posé près du tapis se balança dangereusement avant d’aller se briser en trois gros morceaux sur le sol.
Effarée par tant de catastrophes en même temps, la blondinette sortit d’un geste vif sa baguette avant de prononcer le plus clairement possible :

« Récurvite »

Les trois morceaux de feu le précieux vase s’évaporèrent, et la jeune Nymfalis reprit sa course infernale.
Le quatrième escalier enchaîné -où elle râta plusieurs marches- elle se laissa finalement glisser le long d’une tapisserie, où était représenté une coupe de fruit, respirant aussi fort qu’un Troll qui aurait tenté de battre un record de vitesse.
Evangeline et la rouquine- toujours inconnue en raison des évènements un peu trop rapides- la rejoignirent rapidement, en proie à de rudes points de côtés.

Epuisée, la jeune Irlandaise (Olyssa), tenta tout de même de se relever, mais trois fois furent nécessaires pour qu’elle réussisse, à sa grande stupeur * Non mais je commence à me faire vieille moi pour ce genre d’activité*.
Trois tentatives où sa main, frôla la tapisserie sur laquelle elle s’appuyait.

Gloussement, s’intensifiant et peu à peu devenant presque cri de joie, un rire éclata derrière l’oreille gauche d’Oly. La Gryffondor sursauta, mais avant même qu’elle n’ait pu constater que c’était une poire -provenant de le tapisserie- qui riait si fort, elle sentit un vide derrière elle, là où le mur et la fameuse tapisserie se trouvaient peu avant, bien réels.
Dans un cri, elle bascula de l’autre côté du mur du donjon...

(hj : Pas la peine de vous préciser que cette ouverture n’est autre que l’entrée des cuisines les filles ? Si ça ne vous convient pas comme dénouement, pas de problèmes, je change.
Mais dans le cas contraire ou ça vous va, répondez à la suite puis je fais le nouveau topic dans les cuisines. La fouine blonde Clin_d-o

)

Invité

[Personnellement, moi ça me va. C'est une trop bonne idée même La fouine blonde Happy

]

[Exact! Les cuisines....pour noël! Mais, ma vieille, dis-moi as-tu été inspiré par quoique ce soit???! Non, restons sérieuse TRèS BONNE IDéE OLYSSA!]

Eva la tête encore embrumée de milles et unes allusinations, la secoua vivement. Mais rien à faire. Le sombrals continuait à la narguer sombrement. La blondinette essaya de le chasser d'un coup de main, mais le bougre esquivait encore et toujours comme un enfant jouant à la corde à sauter. La petite fille ferma un quart de seconde les yeux. Un quart de seconde de trop...
Tout ce passa en un éclair. Le sombral décida enfin, de partir et fut remplacé par une odeur nauséabonde.Un horrible odeur enfait...
La petite Gryffondor leva la tête redoutant, ce qu'elle allait voir. Le concierge sourit d'un air goguenard et lançant d'une voix tonitruante:

"Viens là mon lapin, on va s'expliquer chez les directrices. Viens petite!"

Soudain, il leva la main comme près à la frapper. Eva profitant de sa petitesse, plongea au sol et passa entre les jambes de l'affreut concierge d'un air dégouté. Avec un enchainement digne d'une grande gymnaste, tallent insoupsonné et sûrement révélé par la peur, Eva s'extrippa de la gueule du loup et partit à toute vitesse à la recherche des deux jeunes filles un peu plus loin devant elle.

Apparut tout d'un coup, l'épaisse cheuvelure rousse d'une de ses camarades et courrut plus vite, si c'était possible à sa rencontre. Epuisée, son coeur sembalit s'arrêter puis repartir. Mais l'arrêt aurait été une possibilité impossible, inconcevable. Le concierge à ses trouses elle n'avait pas le choix. C'était l'expultion ou l'épuisement. La deuxième solution étant la meilleur aux yeux de la nouvelle élève, ne lachait donc sous aucun prétexte des yeux, le roux flamboyant devant elle.

Eva tourna la tête et dé couvrit avec horreur, l'horrible bonhomme à sa poursuite qui jubilait. Ses yeux fous lançaient d'effroyables éclairs. Effectivement, il se trouvait si près du but qu'il lui suffisait de tendre son bras déchardé pour attraper la petite blonde. Entre deux soupires saccadés, dans un geste desespéré, elle se retourna vers le vieux qui l'avait appelé quelques secondes plus tôt "mon lapin" et brandit sa baguette dans sa direction:

"Sonorius!"Hurla la blondinette à bout de force. Aussitôt, sous les yeux ébahit du vieux rat postillonnant, la baguette d'Eva émit un horrible sifflement avant de propulser un éclair rouge. Celui-ci percutta le bonhomme avec un bruit sourd. Le concierge n'étant pas du tout préparé, tomba assommé. Eva se mordit les lèvres. Qui avait dit qu'il fallait se servir des ereures passées pour en tirer conclusion? Eva n'en savait rien mais remerciait chaleureusement cette personne silencieusement. En effet quelques jours plus tôt Eva en se trompant de sort avait propulsé une fourmis, et c'était avec ce même sort que l'héritière de la famille Malabulle avait assommé le concierge. Assommé? Il ne fallait pas exagérer, en tout cas il voyait des étoiles ça d'était sûr...

Eva se retourna et recommença à courrir comme une dératée. La cheveulure rousse réaparut, derrière un couloir faiblement éclairé. Saisissant le dernier espoir qui lui restait la blondinette la rattrapa. Quelques secondes plus tard, elles s'arrêtèrent enfin. Eva ne cherchant pas à en comprendre d'avantage s'assit à l'endroit même oû elle était. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle se sentit basculer en arrière pour finalement tomber sur un carrelage froid et dur, dans une salle remplit de bonnes odeurs.