IV. Histoire
Origine/Nationalité:Elya est née au Pays de Galles, où elle a vécu la moitié de sa vie, jusqu’au jour où son père du changer de travail. La famille se vit donc obligée de déménager en Angleterre, Elya avait alors 5 ans.
Lieu d’habitation :Elle est née au Pays de Galles, dans une clinique du nord de Cardiff, et a vécu dans cette même ville dans un chaleureux manoir de la périphérie.
Le déménagement de ses 5 ans entraîna ensuite la famille McBoop à Manchester, en Angleterre, où ils s’installèrent dans une maison, simple mais pourtant très agréable, complétée d’un jardin où Elya passait beaucoup de temps à lire, écrire, ou simplement penser.
Enfance:Elya était très proche de son grand frère, et quand elle ne lisait pas, elle passait tout son temps avec lui, à jouer dans le jardin. Le garçon était son contraire, tout à fait son opposé, et c’était peut-être pour ça d’ailleurs qu’ils se complétaient si bien.
Du côté parental, ce n’était pas tout à fait la même ambiance. Elya s’entendit toujours très mal avec son père, qui jamais chez lui, prétendait pourtant tout savoir de la vie de famille.
Quant à sa mère, Cécile McBoop, bien qu’elle se confit de temps à autre à elle, l’entente n’était pas non plus parfaite. Cette dernière trouvait qu’elle passait beaucoup trop de temps à la lecture, ce qui m’était bien entendu la petite Elya dans tous ses états!
* Education Elya n’a jamais été une enfant gâtée ni exigeante, elle ne désirait de toute manière qu’une chose: des livres. C’était une enfant toujours très gentille et polie, comme le lui avait enseignée sa mère qui ne supportait pas quand ses enfants se comportaient mal.
C’était la seule chose qu’elle leurs apprenait de toute manière. Quand à leur père, il passait son temps soit à son travail, soit dans son bureau, et là seule chose qu’il partageait avec ses enfants, c’était les cris et les punitons.
En effet, il punissait sévèrement ses enfants pour n’importe qu’elle petite bêtise enfantine. Le plus corrigé dans tout ça était Pierrick, le frère d’Elya, qui ne tenait pas en place, particulièrement insupportable en bas-âge. Elya, elle, le suivait de temps en temps dans ses coups, mais ces écarts restaient rares et elle préférait le regarder à distance, (ce que son père appelait de la complicité !)
* Scolarité avant Poudlard Elya manifesta son envie d’aller à l’école très tôt et ses parents ne se firent pas prier. Ils la placèrent dans une école composée exclusivement de jeunes sorciers où elle s’avéra être une surdouée.
L’apprentissage de l’école ne concernant pas encore la magie, apprendre à lire, à écrire, à pratiquer les mêmes activités que les jeunes moldus passionna rapidement la jeune Elya, qui chaque année arrivait première de sa classe.
L’année de leur déménagement en Angleterre, ses parents cherchèrent une nouvelle école pour jeune sorciers, qui avait d’ailleurs juste pour but de ne pas mélanger les futurs sorciers avec les moldus, et en trouvèrent une rapidement.
Seulement, au bout de 3 ans, alors qu’Elya n’était qu’à la moitié de sa scolarité, la passion fut rapidement remplacée par l’ennui. Celle-ci connaissait à présent tout ce que ses professeurs lui apprenaient, et ce fut un soulagement de recevoir la lettre de Poudlard l’été de ses 11 ans…
* Réception de la lettre d’inscription à Poudlard Elya était assise sur une chaise du jardin à l’ombre d’un arbre, un frais jus de fruit posé près d’elle, un bon livre dans les mains, bref, c’était les vacances. Ses pensées n’étaient pourtant pas dirigées vers son livre, concernant par ailleurs les différentes écoles de magie supérieures. Elle réfléchissait. On était déjà fin Août, et pourtant elle n’avait toujours pas reçu la fameuse lettre avec son légendaire sceau de Poudlard.
Ses parents lui disaient pourtant que c’était tout à fait normal, mais il n’empêche qu’elle angoissait plus que jamais.
Elle passa sa main sur sa poche et sentit à travers sa baguette adorée, elle la sortit et sourit. Elle ne s’en séparait jamais depuis qu’elle l’avait achetée, il y avait de ça deux semaines.
Son esprit se dirigea soudain vers Pierrick, son frère qui allait entré au ministère de la magie et travaillait nuit et jour pour être prêt à la rentrée. L’été paraissait bien ennuyeux sans lui…mais après tout, maintenant il avait 18 ans…finit pour lui Poudlard.
Elya jeta un regard aux alentours. Pas un bruit, même pas venant de ces engins qu’on appelait « voitures « chez les moldus, pas un chant d’oiseau. Le soleil était lourd sur le ciel bleu et la chaleur en devenait presque étouffante.
Soudain, le bruit d’une assiette qui se brise sur le sol retentit dans la cuisine, suivi d’un juron…Il s’agissait bien sûr de Cécile McBoop. Sa mère ne travaillait pas aujourd’hui et en profitait pour préparer un repas digne de son nom, prétendit-elle le matin même.
Mr McBoop, quant à lui, travaillait avec autant d’acharnement que son fils au ministère de la magie, pour prouver à ses nouveaux employeurs qu’ils avaient bien fait d’embaucher quelqu’un comme lui.
Elya but son jus de fruit d’une traite et tenta de se replonger dans sa lecture perturbée par des pensées parasites, quand soudain…Un bruissement d’ailes attira son attention. La jeune fille releva brusquement la tête pour découvrir un hibou Grand Duc qui planait à présent à dix mètres au dessus de son jardin. *Tiens, du courrier*, pensa-t-elle,*bizarre à cette époque, ça doit être pour papa*.
Pourtant, au lieu d’aller se poster à la fenêtre du bureau de Mr McBoop, comme le faisaient depuis le début de l’été les chouettes ou hiboux du ministère, le Grand Duc à l’impressionnant plumage aux reflets dorés fonça bec en avant à toute vitesse vers Elya qui se retint de pousser un cri de frayeur.
D’instinct, elle se recroquevilla dans sa chaise, s’attendant à ressentir la douleur atroce que produiraient les serres du puissant oiseau dans son bras en se posant.
Mais la douleur ne vint pas. Prudemment, Elya rouvrit un œil, puis l’autre…Le hibou, droit comme un sphinx, s’était posé sur l’accoudoir de la chaise en plastique, et la jeune fille se retint d’éclater de rire tant son attitude était ridicule. Ells ourit et caressa les douces plumes de l’oiseau avant de détacher l’étrange lettre en parchemin, attachée à l’une des serres du hibou.
Son regard d’aigle, habitué à parcourir les caractères minuscules de ses livres, eut tôt vite fait de remarquer le sceau dont lui avaient tant parlé sa famille, exactement la même qu’avait reçue Pierrick quelques années plus tôt…Poudlard, oui c’était elle!
Dans Elya avait fermée son livre et à l’aide de sa baguette et d’un des sorts qu’elle maîtrisait assez bien, elle fit apparaître un verre d’eau qu’elle but avec soulagement.
Le cœur d’Elya se mit à battre à toute vitesse et elle ouvrit précipitamment l’enveloppe, un sourire réjoui sur le visage. Son regard parcouru les lignes à toute vitesse, elle n’en revenait pas ! ça y est, Miss McBoop, elle avait une place à Poudlard!
Elya aurait pu croire qu’un sévère coup de soleil sévissait sur sa tête, la faisant délirer, rêver d’une chose qu’elle attendait depuis si longtemps, mais le hibou à ses côtés l’en empêcha, lui pinçant méchamment la main pour lui rappeler qu’il avait droit à une friandise après tout ce chemin parcouru.
Elya poussa un petit cri de douleur, mais ignorant le sang qui coulait de sa main, traversa le chemin à toute vitesse, ouvrit violemment la porte du salon avant de s’écrier dans la cuisine :
-MAMAN ??? Tu sais quoi ?
Cécile tourna la tête et regarda avec surprise sa fille entamant une danse autour de la table. Elle n’eut pas le temps de lui demander ce qui la mettait dans un tel état une déjà Elya lui remettait la lettre dans les mains en sautillant sur place, et que déjà elle reconnaissait à son tout le familier sceau. Sa réaction ne se fit pas attendre, car malgré le semblant de calme désinvolte qu’elle adoptait depuis ce mois d’Août à propos de Poudlard, Mrs McBoop angoissait presque autant que sa fille. Elle saisit les mains de sa fille et l’entraîna dans une sorte de valse, sûrement de son invention, riant d’une voix claire et forte :
- Oh quelle bonne nouvelle ! Ma fille à Poudlard, enfin ! Tu es la reine du jour Elynouchette ! (Surnom affectif mais ridicule que lui donne sa mère et que Elya a toujours détesté)
Mrs McBoop serra de toute ses forces sa fille dans es bras avec une telle poigne que Elya se sentit étouffer. Lorsqu’elle la relâcha, elle tenta de remettre ses idées en ordre en secouant la tête avant de décréter d’une voix amusée :
- Hey arrête maman ! Si tu continues à me serrer comme ça tu vas me faire mourir avant que je n’aies pu voir Poudlard !
La réplique s’ensuivit de nouveaux éclats de rire, et Cécile prépara un repas succulent qui se déroula dans l’enchantement général dans la soirée, avec tous les membres de la famille pour l’occasion.
Le lendemain, Mrs McBoop aussi excitée que sa fille pour l’évènement, décidée à montrer qu’elle se sentait plus concernée que jamais, conduit Elya jusqu’au Chemin de Traverse où elles achetèrent toutes ses fournitures.
Elya ne l’avait jamais vu aussi attentive envers elle et lui en fut très reconnaissante.
Les jours suivants, la jeune fille, futur élève de Poudlard, ne tenait plus en place en comptant les jours qui la séparaient encore de la rentrée et surtout, du commencement de la véritable magie dans sa vie…
Famille :* Parents / Tuteurs Son père: Julien McBoop, âgé de 53 ans, cheveux châtain clair, Grand et imposant, ils possèdent des yeux bleu marine, brillants et expressifs, ceux qu’il a légué à sa fille, et dégage une impression de respect. Né au Pays de Galles, il est un sorcier de haut niveau. Autrefois, il travaillait dans une entreprise de sorciers, fabricante de baguettes magiques, mais alors qu’Elya n’avait que 5 ans, il perdit malencontreusement son travail, simplement parce qu’il avait agacé son patron en décrétant que sa cravate n’allait pas avec sa cape (« C’était un homme hystérique et totalement incompétent », répétait sans cesse sa mère avec fureur).
En difficultés financières, la famille du rechercher dans toute la Grande Bretagne un nouvel emploi pour Mr McBoop et c’est au bout de an d’efforts qu’ils trouvèrent. Il s’agissait d’un emploi au ministère de la Magie d’Angleterre, celui de régulateur des transports magiques, très bien rémunéré et convenant tout à fait à Julien. Après une semaine de candidature, ce fut avec grand soulagement que Mr McBoop se vit acquérir le poste.
Sa mère: Cécile McBoop, âgée de 51 ans, les iris d’un vert éclatant, malicieux, les cheveux tout aussi blond que sa fille, elle est née au nord de Londres et y a passé toute son enfance. Très sérieuse, concentrée et attentionnée dans tout ce qu’elle fait, celle-ci fut envoyée à Serdaigle lors de ses sept années d’étude à Poudlard. Elle s’est installée à l’âge de 30 ans au Pays de Gall, pays d’origine de son mari, Julien.
Cécile a volé de poste en poste : elle passa du Centre d’essai de transplanage au Service de régulation des balais, puis enfin au Département des accidents et catastrophes magiques.
A l’âge de 33 ans, lors d’un de ses contrôles de balai, Cécile rencontra un certain Julien McBoop, il avait 35 ans à cette époque…ce fut le coup de foudre, et un an après, ils étaient mariés et Cécile avait déjà mis au monde leur premier enfant, Pierrick.
Sept ans après, une petite fille précoce vint s’ajouter à la famille, il s’agissait bien sûr d’Elya.
* Frères et sœurs Pierrick, âgé de 18 ans, grand et bien bâti, les cheveux châtain, tout comme son père, il possèdent néanmoins les yeux émeraude de sa mère. Très proche de sa soeur malgré leurs nombreuses différences de caractère, il tentait de l’entraîner dans toutes ses aventures lorsqu’il était enfant. Véritable casse-cou, téméraire et irréfléchi, le légendaire choixpeau magique l’envoya sans hésiter à Gryffondor. Aujourd’hui, il travaille d’arrache pied pour entrer au Ministère de la magie dans, dans le service très peu accessible des Oubliators.