Nom: Orlov
Prénoms: Vladimir Nicolaï
Date de naissance : 3 décembre 1993 (sachant que Décembre est en fin d'année...)
Sexe: Masculin
II. Physique
Vladimir a des cheveux qui le font pas mal remarquer : D'une couleur auburn, il vont littéralement dans tous les sens, sauf à de rares occasions. Il vont à peu près jusqu'en bas du cou, et ont des reflets rougeâtres au soleil. La particularité principale de cette abondante et épaisse chevelure est une mèche blanche, due à un défaut de pigmentation, qui lui tombe environ jusqu'au bord inférieur de l'oeil gauche.
Le jeune garçon a des yeux assez particuliers. Noisettes lors de sa petite enfance, ils se sont peu à peu éclaircis pour presque atteindre un genre de jaune légèrement brun. Ses yeux, grands et en amandes, sont généralement pétillants de vie et d'insolence, ainsi que d'une copieuse couche d'intelligence maligne. Il a des yeux qui ne sont jamais d'apparence triste, puisque le personnage lui-même n'est qu'un amas de joie, qui tout au plus n'atteint qu'une légère amertume. Ces yeux bruns jaunâtres sont alertes, vifs, et surmontés de longs cils et de sourcils bruns qui sont souvent un peu froncés, mais pas comme si il était en colère...
Malgré un côté moqueur dans le regard, ce dernier possède une chaleur assez curieuse, et aussi une impression de légère folie...
Dans l'état actuel des choses, le jeune Orlov a un visage ovale, un menton pointu... Et il ne manque pas de charme (le bougre) mais il s'agit de charme (ou charisme, pour ceux qui préfèrent). Non de beauté, car, bien qu'il ne soit pas laid et que son visage soit peu ordinaire, on ne peut guère vraiment le dire "beau", peut-être à cause de l'indicible et inexorable impression de folie mesquine qu'il dégage... Et aussi un air assez perfide... Mais, après tout, n'est-ce pas là que préjugés ? (vous verrez bien par vous-même ^^)
Le visage de Vladimir, assez pâle en certains endroits, est très rouge au niveau des pommettes, et il a une large bouche où s'étale souvent un sourire à l'apparence malicieuse. Derrière ses fines lèvres, il y a des dents blanches et en état normal. Ses traits peuvent le faire paraître plus vieux qu'il ne l'est. (Légèrement, l'a pas l'air d'avoir dix-sept ans non plus !) Il a un nez en trompette, très camus.
Vladimir, assez petit, ne mesure que 1m42. Il n'en est pourtant guère incommodé, étant plutôt mince. Il n'est guère musclé, mais très souple et léger.
Sa mèche blanche est très caractéristique de lui. Ce défaut de pigmentation est bien le premier dans la famille. En outre, Vladimir porte des vêtements assez étranges, alliant allègrement les couleurs allant le moins bien possible ensemble.
III. Caractère
Vladimir Nicolaï Orlov est doté d'un caractère assez particulier, à commencer par dire qu'il ne s'énerve ni ne s'assombrit jamais. Il a presque toujours, tracé sur ses lèvres, un sourire qui semble un peu perfide parfois, on a souvent l'impression qu'il mijote un coup mauvais, ce qui n'est pas tout à fait faux parfois, mais il ne ferait jamais de bêtises si ce n'est pas quelqu'un d'autre qui revendique son aide (il s'est beaucoup calmé depuis quelques temps) . Il prend souvent un certain plaisir à voir les gens en colère qui essaient de lui faire afficher un air apeuré, irrité ou autre, mais finalement se heurter à son sang-froid inutilement.
Il est plutôt joyeux et parle avec une aisance certaine, disant n'importe quoi et s'enfonçant souvent dans de long monologues à partir de rien du tout, sa langue étant rapide comme un pur-sang anglais, et inépuisable. Il est de nature à faire uniquement ce qu'il veut, et n'aime pas particulièrement travailler, et ne fera donc que le strict nécessaire pour avoir un niveau convenable. Plutôt amical en parole, il n'en est pas plus réconfortant et voit toujours le pire dans l'avenir des autres, sans que les pires perspectives puissent jamais lui arracher plus qu'un sourire un peu cruel. Car, pour arranger le tout, voilà qu'il est sadique (le bougre !) sans pour autant forcer les autres à la souffrance. Il est plein de mauvaise foi et aime beaucoup embêter les autres avec les paroles les plus confuses qu'il peut sortir... Il est intelligent et très perspicace, s'intéresse beaucoup aux autres humains (au niveau du fonctionnement intérieur, j'entend) mais ne considère personne comme un "ami" et ne prendrait pas le moindre risque pour eux.
Ce qu’il aime : Vladimir adore par dessus tout les gens naïfs, qui peuvent vite lui servir de jouet, pour le plaisir de voir leur visage se déconfire à l'entente de tous ce qui pourrait leur arriver dans les cas les pires... Il aime les tigres, les paysages verts, enneigés ou urbains, et aime les gens intelligents avec qui on peut parler de façon correcte.
Ce qu’il déteste : En revanche, Vladimir déteste l'optimisme béat en lui-même. Il déteste les imbéciles muets, les plages et la mer, ainsi que tout son contenu. Il n'aime pas du tout les fanatiques, qu'il s'agisse de ceux qui courent après les mages noirs ou ceux qui sautent en criant "taïaut !" sur les fils/filles de moldus.
IV. Histoire
Origine/Nationalité : Ses parents étaient d'origine russe, mais toute la famille elle a partie (ne pas mettre ça durant une interro ^^) au Royaume-Uni un peu avant la naissance de Vladimir.
Lieu d’habitation :
Malgré la richesse que possédait la noble famille Orlov, une fois chez les Britanniques, elle se contenta d'une simple maison à Londres et à trois étages. C'est une vieille maison, en pierre, avec de la mousse et du lierre sur les murs, des briques autour des fenêtres et un petit jardin avec tout plein de petits narbres partout.
Enfance
Vladimir Nicolaï Orlov naquit en Angleterre, où sa sainte famille vivait depuis déjà trois ans. Lui-même n'eut cependant pas la chance de vraiment connaître ses parents, qui s'était déjà pas mal beaucoup très invectivés avant même la naissance du pauvre petit Vladimir qui n'était alors qu'un malheureux embryon qui n'avait pas encore la joie sans bornes de respirer le bon air pollué de Londres, de risquer sa vie en essayant quotidiennement de traverser des passages cloutés que les chauffards ivrognes ne voient même pas. Mais nous nous écartons du sujet, à savoir les engueulades quotidiennes des deux géniteurs de notre embryon.
Pour tout dire, Aucun des deux ne savait vraiment le sujet des susdites engueulades. À en croire qu'ils trouvaient même à reprocher à l'autre les silences et les délicatesses... En tout cas, sa manman avait été retrouvée morte après s'être probablement jetée d'une petite falaise sur la côte, durant des vacances à la mer, et on se demandait bien où Papa avait pu disparaître... Deux disparitions qui ne marquèrent pas du tout Vladimir, qui avait six mois, ne savait pas du tout ce que signifiait le mot "mort" et ne songeait encore qu'à la boubouffe et la sie-sieste. (J'ajoute que les parents passaient somme toutes plus de temps à se crier mutuellement dessus qu'à s'occuper de leur second fils, alors de toutes manière c'était toujours le premier qui se tapait les corvées liées au bébé... Happy family, not ?)
Vladimir dû donc être élevé par un frangin qui avait dix-neuf ans de plus, donc déjà sa majorité à ce moment-là. Au début, naturellement, pas d'histoires. Le grand frère, Slava, ne racontait rien sur leurs parents et préférait parler de choses plus joyeuses et banales...
Le premier coup dur à supporter pour Vladimir, qui, jusqu'alors, était un enfant extrêmement calme qui s'amusait à mettre des orties dans les chaussettes de son frère, ce fut sans nul doute l'apparition dans sa vie de la tant maudite Roxane.
- Rhaaaaaaaaaa ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Chéri, au secours, une vipère ! Hiiiiiiiiiiiii !
Ce fut là une phrase qu'elle cria assez tôt lors de son arrivée dans la maison. En effet, Vladimir, toujours enfant modèle (ironie pawaaaa) avait, pour célébrer les noces de son frère, glissé un serpent dans le lit nouvellement conjugal. Il ne s'agissait évidemment pas d'une vipère, mais d'une couleuvre à collier, serpent (malheureusement) parfaitement inoffensif qui avait dû avoir la peur de sa vie en sentant le pied que la jeune femme glissait dans le lit la toucher... Elle n'était d'ailleurs pas la seule, à entendre le cri de la jeune femme en question. Habituellement, Vladimir ressentait un (très) léger sentiment de culpabilité en faisant ce genre de blague à son frère, qui, lui, voyait tout de suite si le serpent était de race venimeuse ou pas et se contentait donc de remettre l'animal dehors (ou une gifle à Vladimir si il retrouvait un homard vivant à la place du serpent). Cependant, là, pas le moindre soupçon de larme de reflet d'une ombre de gêne ne s'insinua en lui : sa belle-soeur lui avait déplu dès le premier regard, avec ses yeux délavés à l'expression hautaine et méprisante. Et visiblement, elle était assez peureuse pour paniquer dès qu'elle voyait quelque chose ramper.
Une seconde plus tard, Vladimir, occupé à bâcler ses exercices pour le lendemain, vit rentrer Slava, en pyjama rayé, avec ses cheveux blonds, sa moustache et sa barbiche dorées et, dans ses yeux bleus-gris, un regard parfaitement furieux. Dans une main, il tenait la couleuvre terrifiée qui tentait de s'enfuir de la poigne d'acier qui l'enserrait, et, de l'autre main, traînait sa jeune épouse, terrifiée elle aussi, en robe de chambre rose bonbon et ses cheveux roux décoiffés avec une perfection rare.
Slava, d'un geste brusque, fourra le serpent dans les bras de sa compagne avec un "tiens-moi ça" assez sec. La pauvre femme, toujours terrifiée, laissa tomber le reptile qui alla se réfugier sous le lit de Vladimir, qui, lui, se reçut une gifle, qui, bien qu'étant donnée avec une certaine vigueur, n'altéra en rien son air détaché. Le grand frère lui tint ce langage sec et peu amical :
- Toi, tu recommences ce coup-là, et je te jure que tu vas le sentir passer...
- Je tremble de peur... D'habitude, tu le prend plutôt bien...
C'était ce qu'avait répondu le pauvre enfant, alors âgé de sept ans, s'attirant un regard noir de la belle-soeur, qui s'agrippait tellement au bras de son époux que Vladimir se demandait comment il était possible qu'il ne soit pas en train de commencer une hémorragie... Il n'avait même pas l'air de s'en rendre compte, Slava. Il se contenta de dire à son petit frère :
- Bon, écoute, je ne veux PLUS de ce genre de blagues stupides, compris ? Ça allait quand j'étais tout seul, mais maintenant, Niet ! Si tu recommences, je te mets au pain sec et à l'eau ferrugineuse pendant trois... Heu, deux semaines ! Compris ?
Ce qui n'avait pas empêché, un peu plus tard, le peu prudent petit frère à faire à Slave le célèbre coup du lit en portefeuille. Naturellement, la menace de la punition ne fut pas exécutée. C'est même limite s'il ne fut pas hautement félicité par son cher frangin pour savoir faire ça. En revanche, Roxane, elle, ne supportait littéralement plus le gosse. Vladimir finit par se calmer au niveau des farces idiotes, son frère commençant à devenir moins indulgent. Il avait quand même déjà dix ans et demis lors de cette accalmie.
La seule conversation que Vladimir et son frère eurent à propos de leur famille eut lieu un jour où, Roxane invitée chez des amis et Slava occupé à faire la cuisine, Il avait été fouiller dans leur chambre (le bougre) et y avait découvert (un pistolet ! un couteau ensanglanté ! une main ! un oeil ! un magazine porno !) un album photo où avaient été placées, à l'étonnement général de tout le monde et de tout un chacun réunit (pléonasme pléonasme !) des photographies, qui allaient à peu près des trois ans de Slava à la naissance de Vladimir. Pendant que ce dernier feuilletait avec un intérêt très moyen, son frangin unique et par conséquent favori était entré et avait commencé à lui commenter toutes les photos. La conversation se termina quand ils allèrent manger le steak refroidit depuis longtemps, et ne reprit pas, car Roxane rentra et essaya d'aiguillonner la conversation sur les performances scolaires de Vladimir, ce qui était une grave erreur car, bien qu'il bâclât quelque peu le travail à la maison, l'écolier s'était toujours arrangé pour rester au niveau (C'était une école moldue, où Vladimir était considéré couramment comme maudit parce que les gens qui l'énervaient un peu trop avait tendance à se retrouver accidentellement victimes de nombreuses malchances) .
* Réception de la lettre d’inscription à Poudlard
La lettre était arrivée un matin, avec les factures classiques et une carte d'un certain Oncle Nikita, écrite en cyrillique et donc destinée à Slava, puisque ni Vladimir ni encore moins Roxane ne savaient lire le cyrillique. En tout les cas, c'était une carte d'anniversaire, à en croire le gâteau plein de bougies qui était dessiné dessus. Comme d'habitude, c'était Roxane qui allait chercher le courrier pendant que les deux autres prenaient leur petit déjeuner. Roxane étant sorcière et ayant été à Poudlard, elle reconnut la lettre caractéristique et revint dans le salle à manger avec un sourire joyeux, exhibant le parchemin et fixant Vladimir avec une figure de joie féroce. Elle lui remua la missive devant le nez avant de la laisser tomber à côté de sa main droite.
- Tu vas ENFIN me lâcher, petit con ! enfin ! Finis, les serpents dans le lit, finies les tartines de confiture bourrées de laxatif ! (Mon dieu... ^^) Finit les vitamines qui empêchent de dormir... Finies tes petites conneries ! Ahhhhhhhhh... C'est fou ce que tu va pas me manquer...
Pendant qu'elle s'extasiait, son beau-frère lisait la lettre à voix haute à son frère, qui s'y intéressait somme toute plus à tout ce que Vladimir n'allait plus lui faire subir.
- Félicitation frangin... Tu m’enverras des cartes postales...
C'est tout ce qu'il avait dit, puisque ce n'était pas une surprise, du moins pas vraiment. Au contraire, ce genre de lettre était très attendu, par tout le monde, pour des raisons assez différentes.
Famille:
* Tuteurs (Frère et belle-soeur)
Slava Ivanovitch Orlov : Large de carrure, toujours vêtu d'un costar, Slava est blond, à une barbiche et des moustaches. Il est plutôt grand, âgé d'environ (11+19) trente ans. Il est assez indulgent, mais peut devenir beaucoup moins débonnaire parfois. Il était le fils aîné, fit ses études magiques dans une école russe, ayant passé une bonne partie de sa vie en Russie, et s'entendait plutôt bien avec ses parents, dont la disparition fut un coup assez dur pour lui, surtout qu'il soupçonne vaguement son père d'avoir aidé son épouse à tomber de cette fioutu falaise.
Roxane Mina Lucy Orlov (Harker de son nom de jeune fille) : belle-soeur de Vladimir et donc épouse de Slava, elle est assez petite, mince, rousse et aux yeux bleus clairs. Elle a des taches de rousseur. Elle fit ses études à poudlard, dans la maison Poufsouffle, elle est assez gentille en temps normal, mais extrêmement rancunière. Elle ne cache pas ses sentiments, panique assez facilement et s'attache beaucoup à ses amis, ayant pour eux une confiance infinie. Elle est née et a vécu à Londres, née de parents moldus.