Les cours de seconde année (résumés, devoirs, etc...)

Fiche n°1 :

Cours de tronc commun : Magizoologie et taxinomie.

Les différentes années de Poudlard partagent toutes les cours de tronc commun. Ils servent à donner une unité de connaissance à l’ensemble des élèves. Il y en aura un par année scolaire au minimum et le professeur effectuera un roulement dans les sujets abordés.
Cette année, ce sujet s’intitule : « Magizoologie et Taxinomie » .


I . La Magizoologie :


Magizoologie : science qui étudie les créatures magiques.

Dès lors, une question se pose : qu’est-ce qu’une créature magique ?

Selon Méliz Angel, une créature magique est dotée de fonctions magiques et est cachée du monde des moldus.
Cette réponse est ‘ingénieuse’. Pourquoi ingénieuse et non juste ? Tout simplement, la question posée est une sorte d’impasse. Arriver à y répondre montre une vivacité d’esprit. De tous temps, les sorciers se sont posés cette question. Qu'est-ce qu'un animal fantastique ? Il faut être fin philosophe pour réussir à y répondre. Un animal fantastique... Serait-ce un être vivant doté de pouvoirs spéciaux ? Ou alors tout simplement un animal qu'il faudrait protéger, ou dont il faudrait protéger les moldus ?
C’est à vous de vous forger une définition, de faire marcher votre cortex à la recherche d’une réponse.
Lorsque, dans ce cours, vous noterez l’emploi du terme ‘animaux magiques’, celui-ci désignera soit des animaux aux pouvoirs spéciaux, soit des animaux représentant un quelconque danger par rapport aux moldus.


Pour tenter de répondre à cette question, le ministère de la magie a créé sa propre classification des animaux magiques et a donc fait appel à la taxinomie.


II. La taxinomie :

Taxinomie : n.f. (du grec "taxis", ordre, et "nomos", loi) Science des lois de la classification ; classification d'éléments concernant un domaine, une science.

La taxinomie est donc l’art de classer les choses… et donc les animaux. Nous allons étudier différentes sortes de classifications, mais avant tout, laissez-moi vous rappeler l’histoire de cette science.

1. L’histoire de la taxinomie :

La taxinomie vit le jour avec Aristote, un des plus grands philosophes de l'ère humaine, qui vécut entre 384 et 322 avant Jésus Christ. C'est un des plus célèbres grecs à s'être intéressé à l'histoire naturelle. (Notez le rapport constant entre philosophie et magizoologie.)
Son travail posa les fondements de la taxinomie moderne. En effet, il classa plus de cinq cent espèces selon un système assez compliqué, basé sur l’existence d’un « esprit » animal...

Cette classification fut d'usage jusqu'au XVIIIème siècle, malgré l'apparition d'autres systèmes de classification, comme celui de Saint Augustin, le philosophe clé des premiers chrétiens, qui proposa trois divisions des êtres vivants : les nuisibles aux humains, les utiles aux humains et les superflus, c'est à dire ceux qui n'était ni nuisibles ni utiles.

Comme on peut le remarquer, ces classifications étaient peu logiques car assez subjectives. C’est pourquoi Carl Von Linné, naturaliste suédois (1707-1778), introduisit en 1748 un système élaboré de taxinomie. On l'appelle aujourd'hui le système binominal de nomenclature car cette classification est basée sur l’attribution, pour chaque espèce animale, d’un nom latin. Ce nom est lui-même composé de deux mots : le premier caractérise le genre des animaux voisins (la famille à laquelle appartient l’animal) et le second l’espèce de l’animal.


À présent, étudions deux exemples de taxinomie inventés par le ministère de la magie pour classifier les différentes espèces d’animaux magiques.

2. Les classifications du ministère :



En 1811, après des siècles de réflexion, le ministre Grogan Stump mit fin au problème de la classification des créatures magiques.
Bien avant Stump, des ministres de la magie ont essayé de classer les créatures magiques selon deux catégories : les êtres et les animaux. Mais un problème se posait encore : quelles créatures étaient des êtres et quelles autres étaient des animaux ?
Après des essais infructueux dans le but de définir les termes 'être' et 'animal', Stump trouva un compromis : les 'êtres' sont 'les créatures dotées d'une intelligence suffisante pour comprendre les lois de la communauté magique et pour prendre part à l'élaboration de ces lois', tandis que la catégorie 'animal' regroupe le reste des créatures magiques.
Il existe cependant des ambiguïtés. Ainsi, les fantômes, classés chez les 'êtres', ont prétendu que l'on pouvait 'être' et 'avoir été'. Aussi Stump, en plus du Service des animaux et de celui des êtres, créa le Service des esprits, au sein du ministère de la magie. Il y a eu d’autres contestations, comme celles des centaures et des êtres des eaux qui furent pour finir classés chez les animaux. Les loups-garous posent eux aussi problème… car personne ne sait précisément où les classer…



Elle est attribuée par le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques du Ministère de la magie. Grâce à elle, on peut connaître rapidement à quel niveau se situe telle ou telle créature, de la plus dangereuse à la plus inoffensive. Il existe cinq catégorie de créatures selon ce classement. Une créature à laquelle on a attribué un seul X est un animal ennuyeux. Deux X signifient que l'animal est inoffensif et peut être domestiqué. Une créature classée dans la catégorie XXX peut se révéler dangereuse mais ne pose normalement aucun problème à un sorcier compétant. Si vous rencontrez une créature dont la catégorie est XXXX, celle-ci est dangereuse et exige une connaissance spécialisée, même si sa maîtrise est possible par un sorcier expérimenté. Enfin, cinq X caractérisent les créatures impossibles à dresser ou à domestiquer, ou encore connues pour être tueuses de sorciers.


Ainsi, nous avons étudié ce qu’était la magizoologie et la taxinomie. L’une est la science qui étudie les créatures magiques, tandis que l’autre est la science établissant les différentes formes de classifications des choses.


[ Aller plus loin :
* Pour ceux que la philosophie a intéressé, je suis en train de lire un livre qui, selon mon point de vue, est très intéressant : Le monde de Sophie, de Jostein Gaarder. Un livre qui vous initiera à la philosophie, sans pour autant vous donner des réponses toutes cuites.
* En ce qui concerne la taxinomie, je ne pourrais faire autrement que de vous conseiller de lire Histoire naturelle du monde surnaturel, les archives secrètes de la Société de cryptozoologie de Londres sur plus d’une centaine de créatures de légende, sur lequel je me suis appuyé (et je m’appuierai pour mes cours futurs). En ce qui concerne mes recherches sur le net, je n’ai pas trouvé de sites intéressants concernant la taxinomie (mais rien ne vous empêche de faire votre propre recherche !) mais vous pourrez trouver de nombreux sites parlant de Carl von Linné…
* Enfin, pour la magizoologie, j’ai peu de conseils-lecture à vous donner… à part l’autre livre sur lequel je m’appuie pour mes cours, c’est à dire Les animaux fantastiques de Newt Scamander (en réalité, c’est notre JKR préférée qui a réalisé ce petit condensé de Magizoologie). Vous trouverez à coup sûr (j’en ai fait l’expérience !) divers renseignements à propos de cette science sur le net…]

[Vous avez des conseils à me donner ou des questions concernant mes fiches? N'oubliez pas mes MP!!!]

Devoir n°1 (seconde année) :

Ce devoir est à rendre pour le 25/05/2006 au plus tard.
Doivent l'effectuer les élèves présents mais les élèves n'ayant pas assisté au cours peuvent toujours le rendre (le résumé du cours est là pour vous aider...) et faire gagner par la même occasion des points à leur maison.

Voici le sujet du devoir :

Vous devez répondre aux questions suivantes : (5 points par réponses)

1. Qu'est-ce que la magizoologie ? En quoi est-ce une science intéressante ?
2. Pourquoi ne peut-on pas donner de définition précise de "créature magique" ?
3. Donnez la définition de taxinomie et expliquez une des différentes classifications que nous avons étudiées en cours.
4. Quelle classification est pour vous la plus intéressante et pourquoi ?

[Ce devoir est le même que celui destiné aux élèves de première année. Rien ne vous empêche, au contraire, de vous procurer le devoir de troisième année (si vous le faites, des points supplémentaires seront accordés à votre maison... quelle que soit votre note finale.) ]