Une matinée ensoleillée en fin de semaine...

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Le soleil s’était levé il y a quelques heures et n’avait pas encore atteint son zénith. Il chauffait les brins d’herbes humidifiés par le givre matinal. Il faisait bon. Une petite brise caressait les cheveux d’Aramis et le soleil les grisait légèrement ainsi que ses yeux.
Il n’y avait pas un bruit parasite. Seule une musique de chants d’oiseaux, de bruissements de la nature régnait et chassait le reste.

Aramis était assis en tailleur sur un banc dans le parc. Il lisait un livre qui était très prisé chez les moldus : « Roméo et Juliette » de Shakespeare. Rien n’aurait pu alors le perturber. Aramis était totalement plongé dans l’univers de son livre.

Etre ici au soleil était un délice. Car c’est peut-être le seul endroit à cette heure-ci qui est déserté par les élèves. Surtout en fin de semaine. Ils étaient peu à se lever tôt et tout était désert. C’était beaucoup plus agréable qu’en pleine après-midi ou des centaines d’étudiants peuplaient cette école en criant, raillant, en allant à droite à gauche. A croire qu’ils n’avaient jamais appris à rester immobile au moins quelques instants ou à respecter le silence.

Aramis soupira, ferma son livre quelques instants en prenant soin de laisser un bout de son doigt à l’intérieur afin de ne pas perdre la page, puis leva la tête et ferma les yeux ne laissant plus que l’astre de vie lui frôlait doucement le visage et se mélangeait à la brise qui caressait Aramis. C’était une sensation très agréable. Il rouvrit les yeux et aperçût un oiseau passait dans le ciel qu’il regarda avec un air envieux.

Alvinia c'était levée de bonne heure, comme presque tous les matins. Ce uq'elle aimait c'est rester seule dans la salle commune ou alors se promener. La oslitude lui plaisait de plus en plus et puis comme ça elle ne pourrait faire de mal à personne. Elle s'était vêtue assez légèrement pour un matin frais... à savoir un tee-shirt noir avec trois têtes de mort et un pantacourt lui aussi noir. De ses chaussures dépassaient des chaussettes rayées rouge et noir, chose qui réhaussait énormément son look semi punk et donnait une petite touche de couleur, chose qui est rare de trouver en ce moment sur sa petite personne.

Elle avait emporté sa guitare sur le dos et pensait pouvoir jouer une chouette mélodie, voir même écrire une chanson pour le groupe. D'abord, elle avait marché pendant une quinzaine de minutes sans but précis avant de chercher un endroit au calme pour composer sans être dérangée par le moindre bruit ou par un élève trop hyperactif pour dormir. Puis elle arriva près d'un banc où un jeune garçon était déjà assis et tenait dans sa main un livre. Alvinia pencha la tête pour en lire le titre. "Roméo et Juliette" elle en avait déjà entendu parler... toujours la tête penchée elle lut le nom de l'auteur et ce fut justement à ce moment précis que le garçon se retourna et la vit avec la tête penchée, comme une idiote. Elle se remit normalement et fit un petit sourire timide.

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Pendant sa lecture, Aramis sentit une présence, il se retourna et aperçut une jeune fille qui lui fit une petit sourire. Aramis prit un air surpris. Alors même le matin en plein week-end, il y avait des gens qui se débrouillaient pour se trouver sur son chemin. A croire que jamais il ne pourrait être tranquille ici.

Il essaya de replonger dans sa lecture, ignorant a jeune fille. Mais la présence de cette fille la gênait. Il ne supportait pas qu’on le dérange quand il lisait. Aramis soupira,, ferma son livre en prenant soin de marquer sa page, et se retourna vers la jeune fille avec un air froid.
Que voulait-elle ! Et surtout pourquoi fallait-elle qu’elle vienne le déranger lui… bon d’accord il n’y avait que lui dans le parc, mais ce n’était pas une raison…

Il aperçut alors que la jeune fille avait une guitare sur le dos. Il regarda furtivement celle-ci se disant que sans doute elle s’était levé tôt pour aller jouer de la guitare et reposa son regard froid sur la demoiselle.
Aramis n’avait jamais eu la chance de jouer d’un instrument, et appréciait rien que de les voir. Il se demanda s’il fallait qu’il s’en achète un… enfin il devait déjà s’acheter une saleté de volatile, même si son escapade dans la volière n’avait pas été très concluante…
Aramis n’avait pas détournée son regard et n’avait cillé que le moins possible. Il attendait que la jeune fille dise quelque chose et notamment qu’est ce qu’elle lui voulait à cette heure-ci !

Un fois que le garçon avait à nouveau tourné la tête pour se replonger dans son livre, Alvinia ouvrit de grands yeux, le visage immobile. Qu'avait-elle encore fait ? Franchement, elle en avait marre de se faire rembarrée comme une vieille paire de chaussures. Elle n'aimait absolument pas le regard mauvais du garçon, elle lui aurait bien jeté un sort, mais à quoi bon ? La violence ne servait strictement à rien, juste à resembler aux Serpentard et ça, c'était très peu pour elle. Et puis, ils n'avaient pas le choix, ils devaient partager ce banc. Alvinia était décidée coute que coute à jouer de sa guitare, ici même. Déplaise à qui pourra, elle s'en moque. [Chouettes les expressions que j'invente lool] Evidement, il se retourna encore une fois alors qu'elle faisait toujours ses gros yeux. Elle prit une inspiration et se posa au bout du banc. Bien loin du garçon pour lui montrer qu'elle n'avait pas l'intention de lui adresser la parole. Elle sortit son instrument de son étuit et commença d'abord par l'accorder...

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[HJ: vraiment désolé pour le retard :s ]

Aramis essayait de se concentrer sur sa lecture, mais comme par chance ou plutôt par malchance il n’y avait qu’un seul banc dans ce coté du parc. Il sentit alors la jeune fille s’assoir en soupirant.
Mais qu’elle soupire… mais qu’elle soupire… A croire que c’était Aramis qui dérangeait. Il était pourtant arrivé ici avant elle et s’était installé tranquillement pour que personne ne puisse venir l’embêter pendant sa lecture. Peine perdue…

Il la vit du coin de l’œil sortir sa guitare et se mettre à l’accorder. Apparemment, lui rêvait de silence, il devrait se contenter d’une fille qui allait jouer, et qui sans doute joue comme un pied et qui allait déclamer ses lamentations en chantant d’une voix suraigüe sur quelques accords misérables et faux de la guitare.

Il ne se plaignit pas, ce n’était pas dans ses habitudes. Il essaya de faire semblant de lire comme si il s’en moquait totalement, mais au fond il savait très bien que ce n’était pas du tout le cas. Et qu’au contraire, cela l’énervait plus que tout…
De toute façon, le jeune homme ne bougerait pas du banc. Il était beaucoup trop fier pour cela.
Il se contenta simplement d’essayer de lire en attendant, comme son exécution, le massacre que la jeune fille allait peut-être causer…