Nom : Stratus.
Prénom(s) : Luppo.
Date de naissance/Age : Inconnue/Approximativement 14 ans.
Sexe : Masculin.
Physique : Sous forme humaine, Luppo mesure environ un mètre soixante-trois pour une carrure moyenne pour son age, quelques traits de musculature commençant même à poindre. Ses yeux sont d’un bleu turquoise et sa peau mate. Une chevelure mi longue encadre son visage et surplombe souvent son intense regard qui sait mettre mal à l’aise plus d’une personne. Une notion de son animalité le pousse à préférer un contact direct avec le sol, c’est la raison pour laquelle il ne porte jamais de chaussures. En raison de sa nature, ses incisives inférieures sont également plus protubérantes qu’à la normale sans être démesurées. Sous sa forme lycane, Luppo arbore une toison d'ébène et parvient à atteindre les deux mètres. Seul son regard bleu reste inchangé au gré de ses transformations, comme le reflet de ce qu'il cache au fond de lui.
Caractère : Luppo est tout sauf une personne sociable. Il est en général d'un tempérament polaire et distant. Peu de personnes ont su s'attirer sa sympathie, mais non sans y avoir mis le temps nécessaire pour "l'apprivoiser". Son apparente rigueur et impassible rigidité ne l'aident pas à nouer de nouvelles relations, car c'est aussi un solitaire dans l'âme, qui n'aime pas laisser transparaître ses émotions. Il aime chasser, et laisser libre cours à ses instincts. Mi homme mi loup, l'animalité qui habite Luppo ne transparaît que par ses réflexes ou ses manières. Ainsi il sera possible de le voir quotidiennement s'ébrouer pour se sécher ou bien humer les gens au lieu de leur serrer la main. Téméraire plus que de mesure, il semble accepter sa nature avec une force de caractère rare pour un être de son age. Studieux, il est concsient de l'honneur qu'il lui est fait d'être à Poudlard et y voit comme une incitation directe à une connaissance parfaite des sujets étudiés. Il poursuit le rêve de devenir Aurore sans grande illusion toutefois.
Histoire : L'histoire que je vais vous conter ne commencera par "Il naquit" car personne ne sait véritablement comment vint au monde l'homme que nous connaissons aujourd'hui comme Luppo.
Sa première apparition aux yeux du monde se fit un soir d'automne, alors que Martha, une jeune sorcière, revenait d'une visite à domicile pour retourner à ses occupations professionnelles au sein de Ste Mangouste. Le dos courbé par la fatigue et l'engourdissement occasionné par la brumeuse froideur de ce mois d'Octobre, son regard passa de la contemplation des noeuds de ses bottines aux taches ocres qui s'étendaient sur le sol. N'y prêtant tout d'abord pas attention, son regard cilla lorsque enfin elle identifia le liquide comme étant du sang. Relevant la tête, affolée, elle ne put qu'apercevoir le corps inerte qui se trouvait devant la porte de l'Hôpital.
Le bruit de ses pas précipités retentit bientôt dans la rue pavée en des échos sinistres auquel seul un silence pesant savait répondre. Lorsque finalement sa main fébrile parvint à saisir l'épaule de la personne agonisante, Martha vit qu'il n'y avait plus rien à faire pour la jeune femme qu'elle secouait vainement. Cette dernière, dans un dernier souffle, parvint toutefois à desserrer ses doigts d’un petit paquet qu’elle avait jusqu’alors gardé contre son sein. L’infirmière se saisit négligemment du tas de tissu souillé de sang pour observer les derniers instants de cette pauvre femme qui semblait avoir été attaquée par une bête sauvage.
Elle fut pri d’un irrésistible frisson lorsque le tissu se mit à battre sa poitrine. Quand elle écarta les pans du paquet, elle tomba nez à nez avec un nourrisson qui ne devait être âgé de plus de quelques semaines. De ses yeux bleus lagon, il la fixait avec un calme étrange, presque dérangeant. Son regard parcourut dès lors le petit corps, comme pour fuir ces yeux trop durs pour leur age.
C’est ainsi qu’elle découvrit que le sang qui se trouvait sur l’étoffe n’appartenait aucunement à la jeune femme mais à son enfant, sang qui s’échappait d’une béante blessure à son flan droit où se trouvait encore logé un croc long d’une dizaine de centimètres. L’animal n’avait vraisemblablement guère pu enfoncer la canine dans la jeune chaire, sans doute grâce à la protection de la mère, mais il était néanmoins étonnant que l’enfant ne soit mort sur le coup de la douleur.
Un vent glacial souffla dans le cou de Martha, à moins que ce ne fût une manifestation de sa propre terreur, comme un rappel à la réalité. La créature rodait peut être encore et l’enfant ne pouvait attendre plus longtemps les soins adéquates.
L’enfant parvint à être sauvé au prix de nombreux efforts et de nuits d’inquiétude, mais le calvaire qui semblait prendre fin ne faisait que frapper son premier acte. Très tôt, l’enfant développa un sens aigu de la schizophrénie, plus tard expliqué par la contraction de la lycanthropie à un age particulièrement précoce. A cette période où la conscience est encore latente, l’animal qui parcourait le sang de l’enfant avait réussi à forger une entité qui lui était propre, se manifestant parfois même en de rares occasions alors que Luppo demeurait sous sa forme humanoïde.
Martha, qui avait fini par se nouer d’un lien puissant de fraternité avec le jeune garçon, périt une nuit tragique sous les propres crocs de Luppo, peu après sa onzième année, alors que l’enfant avait réussi à s’échapper aux abords des rues londoniennes.
De nos jours, Luppo est un jeune homme qui tente d’avoir une vie normale malgré son lourd passé. Il porte encore la marque de l’attaque sur son flan, mais également le croc qui lui infligea cette malédiction noué en un pendentif autour de son cou.
Son passé à Poudlard ne fut pas de tout repos, le privant de tout rapport normal avec les personnes de son age, concession d'autant plus délicate que son physique lui apportait les faveurs de nombre de jeunes étudiantes.
Il prit pour habitude d'aller se réfugier dans les montagnes bordant le Préaulard, dans une petite niche portant encore les marques des coups de griffes données par un aigle qui semblait gigantesque.
Personne ne semble jusque là s'être aperçu de la singularité de Luppo, mais malheur n'arrive jamais trop tard, et le jeune homme redoute plus que tout le moment où la bête, excédée par son emprisonnement, reprendra le contrôle d'une façon irrépressible.
Famille : Luppo ne s’est jamais connu de famille dans le sens strict du terme. Il fut élevé par la jeune Martha comme un fils mais tout prit fin prématurément lorsqu’il avait 11 ans. Depuis il n’a plus aucun lien avec quiconque, aussi dur et incroyable que cela puisse paraître.
*Martha : Elle était une jeune femme menue avec son mètre cinquante-six, aux bras potelés et au visage gracieux et rieur. Un chevelure rousse parcourait de part et d'autre son visage pour s'arrêter au niveau de ses épaules en une coupure stricte et nette. Elle était souvent vêtue de l'uniforme réglementaire de Ste Mangouste. Originaire de Londres, elle est née d'un père sorcier, médecin reconnu de ce même Hopital, et d'une mère moldue. Baignée dans l'univers des soins, elle s'était tout naturellement prédestiné à une brillante carrière dans le milieu. Commençant au plus bas échelon de par sa propre volonté, elle devait monter en grade lorsqu'elle rencontra Luppo. Attendrie par le jeune enfant et son destin, elle mit de côté sa position hiérarchique pour se consacrer à lui en quasi-exclusivité et ce jusqu'à son dernier soupir.
Animal de compagnie : Aucun de connu, toutefois il est parvenu à sympathiser avec un louveteau de la forêt interdite lors de ses escapades bestiales, seul être qui semble parvenir à le contenir. Il est assez menu et chétif, miracle de survie dans un milieu aussi primaire. Son pelage est boisé, et un regard vert émeraude orne ses pupilles.