Songeur (ouvert à n'importe quii)

William regardait le hibou s'éloigner, en espérant qu'il arriverait bien à destination. Il ne voulait pas avoir de problème avec le frère de son grand-père, surtout que Sébastien lui avait raconté que les deux frères avaient un caractère semblable. Alors qu'il frissonnait parfois au souvenir de Maximilien, il ne tenait pas à se retrouver avec un autre comme lui sur le dos. Il ne savait pas à quoi Alexander Backhand était prêt pour obtenir cette fichue maison, s'il était vraiment de la même trempe que son frère ... Le Serpentard se força à ne pas y penser. Mais que pouvait-il y avoir dans cette maison qui intéresse tant Alexander ? Parce que, il fallait être réaliste, ça ne pouvait pas être la maison elle-même. Elle n'avait absolument rien de particulier ! Et vu la fortune des Backhand, du moins des vieux Backhand, Alexander pouvait très bien s'acheter une maison deux fois plus grande. De plus, s'il obtenait la maison, et qu'il l'habitait, il habiterait juste à côté de ce "fils de Sang-de-Bourbe", autrement dit William Emilien, qu'il ne supportait pas sans pourtant l'avoir jamais vu.

Le Serpentard fut tiré de ses pensées par une voix un peu endormie sur sa gauche. Ah, le première année, il avait failli l'oublier. Ce dernier lui demandait s'il ne s'était pas levé du mauvais pied, ce matin là. Will le considéra de haut pendant un moment. C'était un Poufsouffle - il avait cherché son blason - qui avait l'air bien sérieux. Eh bien, quoi ? Quel était son problème ? D'accord, William l'avait légèrement poussé ... bon, il lui avait carrément donné un coup de coude. Mais à quoi bon souffrir pendant une année à être parmi les plus jeunes de l'école, si on ne peut pas se venger l'année suivante ? Ëtre en deuxième année lui donnait bien des avantages, il était moins considéré comme un gamin, sauf par les cinquième année et plus âgés, et surtout, il y avait plus jeune que lui. Le Poufsouffle le fixait intensément, il avait l'air vexé. S'il s'énervait pour si peu ! Et puis, il n'avait pas à rester planté comme ça devant la fenêtre ! Il n'était pas au courant qu'il n'était pas le seul à vouloir envoyer du courrier ? William répliqua froidement :

- Non, pas du tout, pourquoi ? Il fit un petit sourire moqueur et ajouta : Me dis pas que je t'ai fait mal, quand même ? Quelle fillette ... !

Au mot "fillette", William eut une pensée pour sa demi-soeur, qui était en même année que le Poufsouffle devant lui. Heureusement que Camille avait été là, pendant les vacances ! Déjà que quand ses deux parents étaient là, ce n'était pas bien joyeux, alors il n'imaginait même pas ce que ça devait être, seul avec son père ! Sébastien était quelqu'un de profondément ennuyeux. Entre ses discussions sans intérêt, et ses sermons, du genre "William, tu as intérêt à te mettre sérieusement au travail, cette année" ... Sans Camille, Will aurait largement préféré rester à Poudlard, même si c'était tout seul ! Il se demandait qui restait à Poudlard pour les vacances, surtout pour les vacances de Noël ... ceux qui n'aimaient pas leur famille, entre autres, ou ceux dont la famille ne les aimait pas. William reporta son regard sur le Poufsouffle en attendant sa réaction.

Fillette ??? Lui ??? Une fillette ???!!! Non mais, pour qui il ce prenait a l’insulter comme ça ! Même pas d’excuse ? Pourquoi ses propres répliques n’avaient jamais l’effet recherché… Ses deux frères s’en seraient certainement mieux sorti que lui… Ah ! Si Boris-Xavier était là ! Ils lui auraient fait mordre la poussière, à ce prétentieux ! Quand à ne pas être aussi brillant que Pierre, peut-être serait il mieux d’adopter le comportement de l’autre ? C’est vrai, il n’était pas une lumière, et c’était dure a nié, mais il était plutôt grand pour son âge. Cela ne servait pas a grand-chose quand on était en première année, parce que de toute manière au moins le 6/7 de l’école restait plus grand… dont ce gars, qui l’insultait sans remord. Cette fois, il toussa un peu pour éclaircir sa voix et lui répondit en soutenant son regard…

" Non ! bien sur que non ! Mais… "

* Il est trop tard pour ce la jouer à la Boris… *

" C’est la psychologie qu’il y a sous le geste qui compte ! Ce geste ce voulait impolis ! Provocateur ! Enfin bref… pas étonnant que les Serpentard passe pour les méchant de l’école, si vous manquer tous à ce point de respect pour ceux qui vous entour ! "

Sa voix était déterminer, et il semblait convaincue de ce qu'il disait, la conversation semblait plus sérieuse pour lui que pour son interlocuteur, mais il ne s'en souciait pas trop... Tenter de faire la morale a ce Serpentard était probablement peine perdu, après tout, il n’avait jamais réussi à faire comprendre à Boris les répercutions que pouvait avoir son comportement envers son frère le plus vieux, sur Willy-Joe ! Très mauvais exemple pour ce si petit sorcier, si influençable… Et voilà ! Il avait généralisé ! Il allait probablement faire de même pour lui maintenant…

(désoler, manque de temps…)

Et en plus, il insistait, le Poufsouffle ! William avait l'air franchement ennuyé maintenant. Il avait espéré que le première année déciderait de laisser tomber et qu'il pourrait envoyer sa deuxième lettre tranquillement. En effet, le Serpentard avait également une lettre pour sa mère, il s'était enfin décidé à lui répondre, car celle-ci lui proposait de venir habiter chez elle. Evidemment, Will avait répondu qu'il n'en avait pas la moindre envie, qu'il était très bien chez son père et qu'il n'avait même pas envie de la voir. Au moins, ce serait clair, et elle arrêterait de lui envoyer quinze fois la même lettre par semaine. Parce que non seulement elle l'inondait de courrier, mais en plus elle n'avait aucune originalité dans ses lettres. Toutes les mêmes : William, pourquoi est-ce que tu ne me réponds pas ? William, viens me voir aux prochaines vacances. William, j'espère que tu travailles bien à Poudlard. Aucun intérêt ... Au début, il les jetait simplement au feu, mais il avait fini par répondre.

Le Poufsouffle lui répliqua que son geste était impoli et provocateur. William haussa un sourcil, l'air toujours aussi peu intéressé. Impoli, d'accord, mais comment un enfant élevé par des parents incapables pouvait-il connaître quoi que ce soit à la politesse ? Bien sûr, la politesse, William y connaissait quelque chose ... Il n'était pas idiot ! Et puis il n'y avait pas que ses parents, dans la vie. Mais on ne pouvait pas dire qu'il était toujours très poli, notamment envers les autres élèves de Poudlard. Les adultes, ça dépendait des cas. Mais par contre, provocateur ... il ne fallait pas exagérer ! Will avait juste voulu envoyer sa lettre et cet idiot de Poufsouffle restait planté devant la fenêtre, il l'avait donc un peu poussé. Ce n'était pas une provocation.

- En tant que première année, je crois pas que tu sois très bien placé pour faire des généralités sur les maisons ... et de toute façon, qu'est-ce que ça peut te faire, si on passe pour des méchants ? fit-il en insistant sur le mot "méchant" pour se moquer du Poufsouffle.

Non mais vraiment, les Serpentard, "méchants de l'école" ? Ce n'était pas nouveau mais c'était tellement ridicule à entendre ... Faire des généralités sur les maisons de Poudlard, c'était forcément idiot. Parce qu'il y avait toujours des gens différents. C'était comme s'il disait que ce première année était comme Méliz. Quoi de commun entre les deux Poufsouffle ?
William posa sa main sur la tête du première année et le poussa en arrière vers la porte de la volière.

- Allez, va te recoucher ...

Il se détourna de l'élève pour choisir un deuxième hibou.

Qu’est ce que sa lui faisait ? Pas grand-chose en fait… sauf que, généralisé une maison, incite souvent à faire de même pour les autres, lui qui ne voulait pas d’une réputation quelconque. Mais à bien y pensé… Boris n’avait aucun problème avec le fait de passé pour méchant, même qu’il avait toujours tout fait pour passé pour une brute sans cœur auprès de ses camarades de classes, ses professeurs, et même sa famille ! Quoi ? Il osait ? Il osait le pousser de nouveau ? Aller ce recouché ? Il fit un pas en arrière, un peu obligé… Le gamin passa la main dans ses cheveux, machinalement, après que le Serpentard l’est lâché. La voix plus basse, en murmurant, rageur il ce permit d’insulter le deuxième anné, puis poursuivis sur un ton plus ferme et provocateur.

« Sale Benêt… Je ne suis pas de famille moldu ! Et j’ai des frères qui sont passé ici avent moi ! J’en ai entendu de toute sorte… Alors je ne vais pas me gêner pour catégoriser les types dans ton genre ! »

C’était vrai qu’il avait entendu beaucoup d’histoire… il faut dire que lorsque deux frères se chamailles devant les parents, souvent l’un rapporte des anecdotes, pour rabaisser l’autre ou le mettre dans la bouse de dragon ! Impossible de compter le nombre de fois ou Boris-Xavier c’était retrouver en punition à cause du bon et grand « défenseur de l’honnêteté »… toujours prêt a faire valoir sa perfection et sa droiture irréprochable ! Enfin… même Jean avait l’air d’un ange à côté du bum, alors, comme faire valoir, difficile de trouver mieux ! Le Poufsouffle commençait à être plus réveiller, et sa ce voyais dans ses yeux gris, plus grand et plus expressif qu’a sont arrivé.

* Si tu crois que j’vais me laisser faire… *

William s'était retourné et était en train de choisir un deuxième hibou, pour porter la lettre à sa mère. Celle-ci s'était ré-installée en France donc il fallait que l'oiseau soit assez résistant pour aller jusque là. Sinon il suffirait de renvoyer la lettre, mais s'il pouvait éviter ... Alors qu'il tendait le bras vers un hibou qui lui paraissait en bonne santé, le Poufsouffle lui répondit. William laissa retomber son bras et poussa un profond soupir avant de se retourner vers le première année. Il n'avait rien de mieux à faire ce matin, celui-là ? Il pourrait aller jouer avec des gens de son âge, non ? Si c'était pour lui raconter qu'il avait eu des frères à Poudlard, ce n'était pas la peine ! Le ton du Poufsouffle était même devenu provocateur. Qu'est-ce qu'il cherchait, à la fin ? Que William s'énerve ? Il n'était pas du genre à utiliser sa baguette magique instinctivement. Le Serpentard se rapprocha du première année, qu'il dépassait d'une tête.

- Qu'est-ce que j'en ai à faire, de ta famille ? Est-ce que je te parle de la mienne ? Si t'as besoin de raconter ta vie, c'est pas à moi qu'il faut s'adresser.

Sans blague, qu'il aille se trouver un ami, et qu'il le laisse tranquille. William se demanda si sa soeur le connaissait, si elle lui avait déjà parlé. Après tout, ils étaient dans la même classe, qu'il sache. Mais telle qu'il connaissait Camille, elle allait dire qu'il n'était pas méchant. Il en fallait pas mal pour que Camille dise vraiment du mal de quelqu'un, elle réussissait à peine à dire du mal de la mère de William, alors ... William, par contre, étrangement, n'avait aucun mal à dire du mal, de qui que ce soit ou presque. Il n'aimait pas la plupart des élèves de Poudlard et arrivait toujours à trouver des défauts à tout le monde. A première vue, pour lui, tout le monde avait l'air complètement idiot, inintéressant. William poussa encore une fois le Poufsouffle en arrière, juste sur son épaule du bout des doigts, pour le provoquer un petit peu. S'il voulait jouer à ça, Will n'avait rien contre.

- Alors maintenant, t'es gentil, tu me laisses tranquille et tu vas jouer avec tes amis les blaireaux de chez Poufsouffle.

(Qu’il aille ce trouvé des amis ??? J’aimerais bien... S'il y avait d’autres élèves dans mon année... )

Il osait ? Il le provoquait ? A… là, c’était claire, pour le pousser de nouveau, il cherchait la bagarre ! Le gamin de 11 ans recula de deux pas, serrant les points, qu’est ce qu’il connaissait comme sort ? Quoi ?!! Comment pouvait-il déjà songer à lancer un sort à un autre élève alors qu’il n’était que dans sa première année ici... Mais… ce n’était pas sa faute ! Il n’avait rien à ce reproché, c’était l’autre qui voulait des ennuis ! Y avait bien un sort, que Boris-Xavier utilisait sur Pierre-David, en disant que sa ne faisait qu’amplifier ce qui était déjà trop grand… c’était quoi… ah, oui ! Dentes augmento ! Sauf qu’il ne l’avait jamais essayé… et il ne voulait pas non plu l’envoyer à l’hôpital… Si jamais il créait une explosion en le manquant, comme son frère un peu plus vieux lorsqu’il débutait… Il lui dit sur un air de défis, pour gagnée du temps.

« Espèce de vieille couleuvre visqueuse ! Tu peux bien traiter les gens de ma maison de blaireau si tu veux… mais les blaireaux ce nourrisse de serpents ! »

Réplique trop intelligente pour le gamin, ce n’était pas de lui bien sur… il l’avait entendu de l’un de ses frères, lorsque ce dernier tentais de défendre l’une de ses amies de Poufsouffle contre Boris. Jean, ne connaissait pas plus les habitudes alimentaires des blaireaux, que quoi que ce soit sur les Serpents ! Il n’était pas doué en cours de créature magique… tout ce qui était théorique, lui était complètement égale ! Lire un livre… c’était complètement sans intérêt ! Il lisait, les textes obligatoires… plus ou moins sérieusement, et son courrier. Jean n’allait pas ce laissé intimider comme ça, il devait réagir, pour montré qu’il n’était pas faible. Il était de mauvaise humeur, c’était le matin, un instant décisif pour une journée, et la, ce n’était apparemment, pas, sa journée !

* Oppugno ! Bien sur… c’est de thème dans une volière… *

Il fixait toujours l’autre jeune étudiant dans les yeux, et ce dépêcha, d’un geste rapide, de prendre sa baguette magique, fait de bois d’aulne, dans la poche de la cape. Pour la pointer sur William, et d’une voix forte, il lança son sort…

« O… oppo… OPPUGNO !!! »

(À toi de voire s’il marche...)

[Hj : Euh, en première année, y'a ... y'a ... Camille (c'est-à-dire moi ^^")]

William commençait à s'amuser un peu, finalement. Il n'était pas venu pour ça, mais le Poufsouffle réagissait d'une telle façon, il ne pouvait pas s'empêcher de continuer à le provoquer. Juste un peu. Et même pas méchamment, en plus. Au pire, que pourrait faire le Poufsouffle ? Certainement pas l'attaquer physiquement. Non, au pire, il sortirait sa baguette. Et cette idée ne plaisait pas particulièrement à Will ... Le jeune Backhand avait été élevé comme un moldu, malgré le fait que sa famille soit sorcière. Ses parents s'étaient résignés à vivre comme des moldus jusqu'au jour où William avait fait s'envoler la chaise de son professeur, à l'école primaire. Là, ses parents avaient bien été obligés de lui parler de la magie et du monde des sorciers ... Mais à cause de cela, William avait un désavantage sur les autres enfants de sorciers : il ne se servait pas de la magie instinctivement. Pas encore. Plus tard, sans doute, il y serait habitué, et il sortirait sa baguette magique sans même y penser. Pour le moment, ce n'était pas le cas.

Le Poufsouffle - dont il ignorait d'ailleurs toujours le nom - avait reculé de quelques pas. Mais William ne l'avait pas laissé tranquille pour autant, et s'était rapproché du Poufsouffle, qui n'avait pas vraiment de moyen de "s'échapper". Lorsque le première année répliqua vivement - en traitant au passage Will de "vieille couleuvre visqueuse" - que les blaireaux mangeaient les serpents, William eut un grand sourire et se rapprocha encore du Poufsouffle, jusqu'à n'être plus qu'à une dizaine de centimètres de lui. Il ne savait pas grand chose de l'alimentation des blaireaux, mais si c'était vrai, alors c'était une bonne plaisanterie de la part des créateurs de l'école. Mais de toute façon, rien que le fait d'avoir choisi un blaireau comme emblème était une blague à lui tout seul.

- Oh, vraiment ? Qu'est-ce que tu attends pour me manger, alors ?

Pas grand-chose, en réalité. Le première année sortit sa baguette magique en un éclair et la pointa sur le Serpentard. Le sortilège qu'il lança lui était inconnu, mais il sembla fonctionner, du moins à peu près. Trois chouettes perchées plus haut fondirent sur William et l'attaquèrent sauvagement, notamment à coups de bec. Avant qu'elles ne lui arrachent toute la peau du crâne, le Serpentard sortit sa baguette magique et lança un "Protego !" qui repoussa les oiseaux. William passa rapidement la main dans ses cheveux, il saignait ! Mais c'était qu'il était sérieux, en plus, le Poufsouffle ! Il n'allait pas s'en tirer comme ça ! Le Serpentard se tourna vivement vers le première année et lança :

- Expelliarmus !

La baguette du Poufsouffle s'envola. Une bonne chose de faite, d'après William. Malheureusement, il ne connaissait pas suffisamment de sortilèges pour se venger convenablement ... Il demanderait à Camille. Etrangement, la première année se révélait très douée en magie et connaissait déjà trois fois plus de sortilèges que son frère. Bien sûr, elle ne voudrait pas lui apprendre ceux dont il avait besoin, mais il finirait par la persuader. Dans l'immédiat, il fallait faire quelque chose. William s'était placé entre la porte et le Poufsouffle, pour l'empêcher de sortir, le temps qu'il trouve ce qu'il allait faire. Une idée passa par la tête du Serpentard, qui se retint néanmoins de sourire. Est-ce qu'il était sûr de le réussir, le sort ? Pas vraiment ... mais ça valait mieux que rien. Visant le visage du Poufsouffle, il s'exclama :

- Furunculus !

[HJ : Je t'autorise à l'éviter ]

[Il faut quelqu'un pour calmer le jeu ici...^^]

Cette journée s'annonçait agréable. Lorsqu'il s'était levé, le professeur Smith avait passé un long moment au lit, lisant un de ses habituels romans à suspens qui peuplaient sa table de nuit. En effet, il estimait que chaque genre de livres avait son heure de prédilection. Le gentleman était un lecteur assidu. Le matin, en se levant, il prenait son petit déjeuner accompagné des journaux quotidiens. Puis, s'il avait du temps en journée, il le réservait aux lectures 'sérieuses', c'est à dire aux essais philosophiques, aux magazines... Puis, le soir, ses lectures se constituaient des romans ou récits divers, passant des policiers aux romances pour adolescentes : il aimait vraiment toutes sortes de livres. Et cette semaine-ci, il s'était penché sur une collection de policiers à suspens et n'en démordait pas. Une bonne partie de sa paie passait dans l'achat des livres, lorsqu'on ne les lui offrait pas. L'autre partie passait dans l'achat de vêtements, de places de théâtre ou de cinéma et dans les affaires courrantes.

Lorsqu'il eut terminé son livre, il regarda le catalogue de la collection que l'éditeur lui avait envoyé lors de sa dernière commande. Il le feuilleta quelques minutes, avant de faire son choix : il commanderait le jour même trois autres livres de cette collection. Arthur Smith remplit un bon de commande au saut du lit, après avoir enfilé une robe de chambre de soie pourpre. Puis il vaqua à ses différentes occupations, passant par la grande salle où il resta une heure environ, à lire et boire son café. Il n'avait pas cours, cette matinée-ci, et comptait bien profiter de l'occasion.

Arthur resta un long moment dans sa baignoire après son petit déjeuner, en préparant quelques cours et en prenant des notes sur les différents articles de magizoologie qu'il avait lu cette semaine-là. Puis il enfila un pantalon de lin beige bouffant, avec un pull en laine à col roulé un peu plus foncé. C'était un ensemble plutôt inhabituel pour le sorcier, surtout pour ceux qui ne le connaissait que comme professeur, puisqu'il s'était toujours habillé à Poudlard avec ses costumes de dandy londonien... Mais il n'avait pas l'intention de rester à Poudlard toute la journée.

Sans oublier sa canne au globe qui ne le quittait jamais - il avait bientôt un nouveau rendez-vous à Ste-Mangouste pour faire un point complet sur l'avancement de sa guérison -, le professeur de Soins aux créatures magiques prit tout d'abord la direction de la volière. Il comptait envoyer son bon de commande, avant de partir pour Londres, où il espérait retrouver quelques amis dans les estimaminets qu'il fréquentait habituellement. Bien sûr, Smith allait envoyer sa commande par hibou... Cela l'amusait beaucoup : il s'imaginait déjà la tête des employés de la maison d'édition moldue à chaque fois qu'ils recevaient un nouveau bon de commande de sa part. Il n'était pas partisan du fait que les moldus connaissent un jour la magie, mais cela ne l'empêchait pas de s'amuser de cette situation, qui devait paraître plus qu'étrange !

Le professeur montait donc les marches menant à la volière, lorsqu'il entendit des voix d'élèves. Il se demanda s'il ne devait pas repasser plus tard. Après tout, il allait peut-être arriver au milieu d'une rencontre amoureuse... Il ne souhaitait pas tout gâcher. Aussi s'approcha-t-il de la porte sans entrer.

Mais lorsqu'il entendit des formules magiques, son sang ne fit qu'un tour : des élèves se battaient dans la volière ! Il ouvrit grand la porte, sortant rapidement sa baguette. Deux élèves se tenaient face à face. Et William Backhand, un élève de deuxième année de Serpentard, s'apprêtait, après avoir désarmé son camarade, à lui lancer un autre sort. Sans se demander ce qu'il se passait, Arthur Smith cria :
"Expelliarmus!"

La baguette de Backhand tomba à terre au moment où il criait son sort, ce qui permit à l'élève de Poufsouffle d'éviter une récolte de furoncles... C'est alors qu'Arthur Smith remarqua que le Serpentard avait les cheveux collés par le sang. Furieux, le professeur lança alors :
"Ca suffit maintenant ! Je ne vous laisserai ramasser vos baguettes qu'à la condition qe vous m'expliquiez ce que vous manigancez !"

[Désolé, j'suis le plus fort pour raconter des trucs qui n'intéressent personne sur mes personnages!^^]

[Désolé pour le temps de réponse, mais les profs s'acharnent sur nous en ce moment ^^]

William était en train de lancer l’un des sorts qu’il appréciait le plus, ça lui apprendrait, à ce blaireau ! Non mais vraiment, les jeunes de nos jours savent plus ce qu’est le respect … Il fallait lui montrer qu’il n’avait pas affaire à n’importe qui ! On ne traite pas William Emilien Backhand de benêt et de sale couleuvre visqueuse impunément ! D’ailleurs, ça ne s’arrêterait pas là … Le Poufsouffle pourrait se confondre en excuses s’il le voulait, se mettre à ses genoux, le Serpentard continuerait à le « harceler ». Un petit sortilège au détour d’un couloir … Le première année n’avait qu’à espérer ne jamais se retrouver seul avec Will, c’était tout. Ou alors, il n’avait qu’à devenir ami avec Camille, comme ça il se serait trouvé une protection jusqu’à la fin de sa scolarité à Poudlard.

Alors qu’il prononçait la formule, la porte de la volière s’ouvrit brusquement juste à côté de William et le professeur préféré des Serpentard apparut : Mr Smith. Celui-ci fit voler la baguette de Will et s’interposa entre les deux élèves. Et voilà, c’était raté. Enfin, sa vengeance attendrait quelques jours, rien de bien grave. D’ailleurs, la vengeance est un plat qui se mange froid. Il aurait tout le temps de préparer son coup, l’heure, la date, le lieu. Il pourrait y réfléchir tranquillement. Mais dans tous les cas, le Poufsouffle allait payer. Maintenant, il fallait échapper à Smith. Il paraissait vachement remonté ! Il exagérait, franchement, ce n’était pas grand chose. William saignait un peu, bon. Le Poufsouffle n’avait absolument rien ! Alors il n’avait qu’à leur faire un petit sermon, comme il savait si bien le faire, et retourner à son travail.

Non ? Ah, bien sûr, il voulait savoir ce qui se passait … Pfff … Il n’était bien évidemment pas venu à l’esprit de William de dire la stricte vérité. Qu’il avait poussé le Poufsouffle en arrivant, que celui-ci avait réagi normalement, que William l’avait provoqué et qu’on en était arrivé là. Non, bien sûr. Il fallait … reformuler tout ça. Will devait être l’un des rares élèves à ne jamais s’être retrouvé dans le bureau du concierge, dans celui d’un professeur, ou en retenue. D’ailleurs, avait-il déjà perdu des points ? Autant qu’il s’en souvenait, il n’avait jamais été puni … Ah, si. Le professeur d’Arithmancie lui avait donné une retenue. Qu’il n’avait jamais faite, mais le professeur n’avait pas insisté. William prit le temps de toucher son crâne des doigts, comme pour vérifier s’il était blessé. Il le savait bien, il saignait. Il prit la parole le premier :

- C’est-à-dire que … Il m’a provoqué, nous nous sommes échangé quelques amabilités puis il a sorti sa baguette. Comme vous pouvez le voir, ajouta-t-il en montrant le sang qui tâchait le bout de ses doigts, il n’y est pas allé de main morte.

Le professeur avait bien vu qu’il allait jeter un sort, de toute façon … Mais rien ne prouvait que c’était Will qui était en faute. Ce serait sa parole contre celle du blaireau. Mr Smith l’avait déjà vu en cours, il savait que William pouvait être très … aimable, quand il le voulait. Mais il ne pouvait pas le punir sans preuve !

(C’était mon tour… Oui je sais… j’en mets du temps à répondre mais… comme je n’ai pas d’ordi chez moi… (Et puis oui… j’ai été occupé, a… a… sortir veille ?))

* On croirait entendre Boris… *

Après une remarque qui lui semblait étrangement familière, son adversaire le désarma, sans qu'il n'ait le temps de réagir... il n'était pas pro en duel et s'attendais d'avantage a un sort du genre qui fait pousser les dents. Lorsqu'il entendit le second sort, il eu le réflexe de ce cacher le visage de son bras, comme si on lui lançait de l'eau. Mais... le sort n'arriva pas ? Il revoyait le visage de Pierre-David, couverts d'énorme pustule dégoutante, et c'est en touchant la peau de son visage toujours lisse qu'il leva les yeux vers le ciel en signe de soulagement. Après un petit soupir, il regarda l'enseignant d'un air d'incompréhension... et pris quelque seconde pour réaliser ce qui venait de ce passé. Expliquer ? Manigancer ? Heu... mais rien ! Rien du tout !!!

* Alors, là ! J'suis dans la bouse de dragon jusqu'au coup... *

Quoi ? Lui ? Pas aller de main morte ? Et William alors ? Jean-Bernard n'allait pas ce laisser faire aussi facilement... il voulait jouer les victimes ? C'était un jeu qui pouvais ce jouer a deux ! Le gamin de 11 ans, regarda monsieur Smith avec de grands yeux tristes (du genre du chat botter dans Shrek). Comment un pauvre petit première année pourrait faire ainsi du mal à ce grand Serpentard ? Il pris la parole, d'une voix timide, qui convenait parfaitement a son petit air innocent de jeune Pouffsoufle... De plus, il avait entendu dire que le professeur de créature magique ne portait pas vraiment les Serpentard dans son cœur !

" Il… Il... voulait…. Il essayait… de me taxer monsieur ! Je n’ai pourtant que quelque noise… et ce n’était pas la peine d’en venir au sort… "

* Il m'a bousculé ! À plusieurs reprises ! Punissez le m'sieur ! C'est un monstre ! *

Vaut mieux être punis pour avoir volé un dragon qu'un mouton, comme on dit ? Était ce cela le proverbe ? Enfin bref... il allait au moins tenter sa chance ! Avoir une plus grande peine pour avoir mentis, on alors s'en sortir indemne et voir son ennemie avoir d'encore plus gros ennuis ! Qu'elle était donc cette voix dans sa tête ? Mal ? Non... Déloyale ? Non... c'était l'autre qui avait commencé ! C'était Pierre-David qui serait déçut de voir ainsi son petit frère mal tourné... Il regarda un instant l'autre élève, ses yeux devinrent moins triste, sans malice ni rancœur, il ne voulait pas ce trahir... Il s'en voulait autant à lui qu'il en voulait a l'autre... pour ses mensonges incessant.

[Désolé pour ce long moment sans poster!... JB, nous venons de découvrir grâce à toi que les élèves de Poudlard peuvent avoir des remords... N'est-ce pas une chose formidable et émouvante?]

Le professeur de Soins aux créatures magiques n'en démordait pas : il ne comprenait pas qu'on en arrive, entre élèves, à ce point de violence. Bien sûr, lui-même n'avait pas été un ange lorsqu'il était jeune mais il ne s'était jamais battu en duel au sein de Poudlard. Et puis, la vision d'un professeur, même s'il s'efforçait de toujours garder en mémoire ses années à Poudlard, était légérement différente de celle d'un élève : il était du devoir du professeur Smith de se dresser contre ce genre de conflit et de sanctionner au plus juste les deux élèves.

Il écouta donc les deux élèves chercher à se justifier, ses joues rougies par la colère retrouvant peu à peu leur couleur naturelle. Arthur Smith était tiraillé entre son devoir et l'envie de confier cette situation à une autre personne compétante. Il savait que c'était une tâche ardue de juger à sa juste valeur les actes d'autrui et dès son arrivée à Poudlard, il s'était rendu compte que les élèves n'étaient pas les premiers à rendre cette tâche plus facile. Chacun des deux élèves avait donc choisi de se considérer comme innocent et victime des malversations de l'autre élève. Comment savoir qui des deux avait raison?

L'esprit du professeur se mit à fonctionner très rapidement, cherchant la solution adéquate à ce problème épineux.
*Je peux chercher le coupable en les interrogeant, mais cela me prendrait des heures à les écouter chacun et à analyser leurs versions différentes. Et surtout, je risquerai de ne pas punir le coupable, s'il y a vraiment un coupable et un innocent. Une autre solution consisterait à ne pas les punir du tout, mais ce serait faire preuve de trop de laxisme et on penserait que tout est permis avec moi. Il serait tentant de refiler cette affaire à un autre professeur ou au concierge. Pourtant, ce serait une preuve de manque de lucidité et de responsabilité : si je délègue ce problème, les élèves sauront rapidement que je ne sais prendre une décision et m'y tenir. Non, je dois trouver la solution seul, sans qu'elle soit injuste... Comment donc prendre en main ce genre de choses? Ca pourrait paraître idiot, mais je ne veux pas faire d'erreur qui puisse m'être reprochée par la suite, autant par ses deux élèves que par mes collègues.*

Tout en réfléchissant, le professeur Smith se déplaça lentement vers chacune des baguettes se trouvant à terre et, s'appuyant sur sa canne-globe, il s'abaissa pour les ramasser et revint vers les deux élèves.
"Bien. Il semblerait que chacun de vous soit innocent si je vous écoute attentivement. Pourtant, si vous en êtes arrivés là, c'est qu'il y a bien un coupable. Peut-être êtes-vous tous deux coupables, qu'en sais-je? Je n'étais pas là et il m'est difficile de juger d'actes qui me sont inconnus. Pour sûr, je pourrais chercher à identifier qui est le coupable en recoupant vos récits, mais je suppose que vous avez autant que moi l'envie de vaquer à nouveau à vos occupations."

Le professeur Smith regarda tour à tour les deux élèves puis ajouta :
"Si vous avez une quelconque réclamation ou preuve qui puisse vous disculper, je vous demanderai de vous prononcer de suite avant qu'il ne soit trop tard. J'ai peu de temps à vous accorder, mais si nous pouvons règler votre différent à l'amiable, faisons-le maintenant. Je vous annonce dès à présent que vos maisons respectives perdront chacune un certain nombre de points mais je ne souhaite pas vous laisser ainsi. Je sais que les points que j'enlèverai ne vous dissuaderont pas forcément de rentrer à nouveau en conflit, c'est pourquoi j'aimerai que nous règlions cette affaire maintenant."

Il regarda le poufsouffle :
"Et j'aimerai connaître votre nom, puisque vous m'êtes inconnu."

[Bon je vais VRAIMENT essayer cette fois XD Je sais que ça fait super longtemps, mais … le manque de motivation ><]

Depuis le début de ses études, c’était la première fois que William avait de réels ennuis avec un professeur. Bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’il enfreignait le règlement : comme beaucoup de Serpentard, il pensait que ces règles étaient justement là pour êtres enfreintes. Mais jamais encore il ne s’était fait prendre, ou alors il s’en était tiré sans problème, en trouvant quelque excuse valable. Quand il séchait des cours, c’était qu’il était malade, et à voir son teint pâle et sa mine fatiguée, on ne doutait pas de son honnêteté. Le dernier problème en date, ça datait du cours de Sortilèges. Ce stupide plan de classe, aussi ! Pour ne pas s’installer non loin d’une certaine personne, il avait prétendu ne pas supporter le nain à côté duquel on l’avait placé. Bien entendu le professeur n’avait pas accepté de le changer de place, et William avait passé tout le cours sans osé se retourner. Ah, vraiment, les plans de classe … Ce n’était pas son truc, et puis ça ne servait à rien. D’accord ce n’était pas vraiment une bonne raison pour protester, mais … Bah ! Et si j’en revenais au sujet principal ?

William écouta d’une oreille distraite les plaintes du Blaireau. De toute façon, quoi que décide le professeur, ça n’allait pas s’arrêter là. Il verrait bien de quoi il était capable, l’autre petit idiot. La vengeance est un plat qui se mange froid. Le Serpentard attendrait aussi longtemps qu’il le faudrait, mais il finirait par lui faire payer. A la limite, s’il s’en sortait sans retenue, et que le Poufsouffle se faisait punir, il lui laisserait une chance de se rattraper. Will s’estimait attaqué et donc, il se devait de riposter. On ne s’en prenait pas à un Backhand comme ça ! Cette pensée lui rappela néanmoins son grand-père, et l’aversion qu’il avait pour ses méthodes lui revint. Il valait peut-être mieux qu’il change de façon de penser … Plus facile à dire qu’à faire ! L’explication du Poufsouffle ne collait pas : pourquoi William aurait-il eu besoin de son argent ? Il avait hérité de la fortune de son grand-père ! Il était riche ! Pour quelques noises, en plus. Non, vraiment, ça ne tenait pas la route … Il allait donc s’en sortir, car si le professeur ne pouvait pas savoir s’il avait vraiment fait quelque chose ou non, il se rendrait compte que le Poufsouffle avait menti.

Le professeur Smith semblait réfléchir. De toute façon, il n’y avait pas cinquante solutions : soit il les punissait tous les deux, soit il n’en punissait aucun. Ne pouvant pas connaître la vérité, il ne se permettrait pas de n’en punir qu’un seul des deux, non ? Restait à savoir ce qu’il allait décider. Une autre solution, pour les deux élèves, aurait été de mentir bien sûr, mais en se soutenant. Ainsi ils auraient peut-être eu une chance de s’en sortir, mais pour ça … Il aurait fallu qu’ils mettent leur fierté de côté un moment. Et il n’en était pas question ! William préférait que le Poufsouffle soit puni, quitte à ce que lui-même le soit aussi, plutôt que de le voir s’en tirer. C’était stupide, il en avait bien conscience, mais il était têtu. Mr Smith parla enfin. Il fit toute une tirade dans laquelle il expliqua qu’il ne pouvait pas savoir quelle était la vérité, et que donc il enlèverait des points à Serpentard comme à Poufsouffle, bien que cela ne les dissuaderait pas, et bla bla bla, et bla bla bla … C’était bien un prof, ça. Toujours à parler pour ne rien dire. Ça devenait très long, là.

« … que nous règlions cette affaire maintenant. »

*Amen.*

Euh, il fallait qu’il parle, maintenant ? Ce discours avait presque endormi le Serpentard, dites donc ! Une preuve de sa non-culpabilité ? Il n’en avait pas, évidemment, puisqu’il n’était pas innocent. Par contre, il pouvait prouver que le Poufsouffle avait menti, puisqu’il avait dit qu’il voulait lui prendre de l’argent … Bof, ça ne servait à rien. De toute façon il serait puni, l’autre aussi. Il pourrait se venger plus tard. Il allait juste perdre des points. L’affaire n’était-elle pas réglée ? William haussa les épaules et répondit :

- Pour moi, c’est bon.

« Jean… Bernard, Ferlant, monsieur. »

Dit-il, hésitant, en regardant l’enseignant, et tourna ensuite les yeux au sol comme s’il avait honte de le dire. Puis, il jeta un coup d’œil au Serpentard, espérant que ce dernier ne ce met pas a rire… Ce n’aurait pas été le premier à ce moqué de son prénom ! Qu’elle parents idiot… Encore heureux qu’il n’est pas été a la place de Pierre-David ! Le pauvre… il avait tant été victime de ses initiales ! Boris quand à lui, c’était battue plus d’une fois, contre d’innocent élève qui avait eu le malheur de sortir de simple vanne contre le sien, et Willy-Joe ? Pour la première fois, il ce demanda comment ce passerais son éducation… c’était, celui des 4 frères, qui avait hérité du prénom le moins pire !

* J’aurais du… juste dire, Jean Ferlant. *

Chacun punit… oui, c’était sans nul doute le plus juste qu’il pouvait trouver ! Car tout deux aillant leurs tord, s’aurait pris un véritable procès pour départager la faute celons le mérite équivalent des deux élèves. A peine était-il étudiant dans cette école, qu’il avait déjà des ennuis, et bien pire, faisait perdre des points à sa maison ! Dire que de ce qu’il en savait, Pierre n’avait pas fait perdre le moindre point à la sienne… C’était un détaille qu’il ce passerait d’écrire dans sa prochaine lettre ! Il avait tant et si bien réfléchis à la réaction de chaque membres de sa famille, la déception de son frère, le mécontentement de sa mère, l’amusement de Boris, les reproche de son père, et le plus petit qui à qui il ce devrais de donner l’exemple… que sans s’en apercevoir, il avait manquer la moitié du discourt de l’enseignant… et ce savait plus trop ce qu’il devait répondre… Il avait parlé si longtemps… comment tout retenir ???!!!

* J’devrais peut-être dire que pour moi aussi c’est bon… *

« Combiens de points exactement… ? »

[Me voilà enfin...^^]

Le professeur Smith s'attendait à ce que les deux élèves cherchent à se défendre ou s'énerve contre ses punitions. Il avait eu plusieurs fois l'occasion d'être lui-même de mauvaise foi lors de sa scolarité à Gryffondor. Mais il avait aussi pu remarqué, au cours de sa carrière de professeur à Poudlard, que cette façon de se dresser contre l'autorité -qu'il était sensé représenter- était encore et toujours d'actualité. Le professeur de soins aux créatures magiques pensait donc qu'ils allaient devoir parlementer durant encore un long moment...

... Mais il s'avèra qu'il se trompait. En effet, dès qu'il eut fini, Mr Backhand répondit que les décisions qu'Arthur avait prises lui convenait. Puis, l'élève de Poufsouffle, Jean Ferlant, un première année qu'il n'avait pas encore eu en cours, demanda combien de points allaient leur être enlevés, sans exprimer le moindre ressentiement à l'égard du professeur. C'était plutôt une situation inhabituelle pour Arthur Smith, qui était allé jusqu'à connaître une pseudo-rébellion de plusieurs troisièmes années l'an passé, lorsqu'il était arrivé à Poudlard. D'ailleurs, il se demanda si les deux élèves ne cachaient pas quelque chose. Il attendit quelques secondes, des fois que le serpentard et le poufsouffle réagissent après coup. Mais non. Aussi étrange que cela puisse paraître, les deux jeunes garçons se pliaient aux décisions du professeur.

Aussi décida-t-il d'en profiter pour clôre le plus rapidement possible cette intervention, pensant à la journée chargée qui l'attendait. Arthur Smith dit donc :
"Combien de points ai-je l'intention de vous enlever? Je pense que vingt-cinq points chacun suffiront. Je ne suis pas là pour faire couler vos maisons."

Il fixa chacun des élèves, l'un après l'autre, se demandant si tout cela suffirait réellement à les arrêter dans leur affrontement. Après tout, lorsqu'il serait parti, qui pouvait dire ce qu'il se passerait?
Une idée lui traversa soudain l'esprit.
"Par ailleurs, je vous soumets tous deux à une retenue qui commence dès à présent. Vous devrez m'accompagner pour la journée. Au moins, j'aurai l'occasion de vous surveiller plus étroitement. Et vous pourrez prendre cela comme une sortie scolaire."
Arthur se demanda comment allaient réagir les élèves à cette annonce. Lui-même ne savait pas trop ce qui le prenait de s'encombrer de ces deux élèves à la journée...

[Hum.... Si vraiment cette idée ne vous plaît pas, dîtes-le moi : ça m'est juste passé par l'esprit à l'instant... XD => Le calvaire : rester avec Smith toute une journée! ><]

[Je suis Impardonnable >< Plus de deux mois de retard, et en plus c'est même pas génial ... Ah la la > <]

Pourquoi protester, après tout ? Dans la situation présente, ça ne ferait que faire empirer les choses. Le fait était là : on les avait trouvés en train de se jeter des sortilèges plutôt offensifs ; que dire de plus ? Il était évident qu’ils allaient être punis … Certains professeurs profitaient même d’une quelconque protestation pour vous enfoncer davantage. Du point de vue de William, celui-ci avait tout intérêt à se taire : Mr Smith comptait simplement leur enlever des points, ce n’était pas la fin du monde, n’est-ce pas ? Le Serpentard n’avait pas réellement pris à cœur cette affaire de coupe des quatre maisons, et puis Poufsouffle en perdrait tout autant … En parlant de blaireaux, ce n’était pas la punition qui allait l’empêcher de donner des suites à cette affaire, on pouvait en être sûr. On ne touche pas à l’honneur d’un Serpentard comme ça. Si le professeur Smith n’avait pas compris ça, alors il n’avait rien compris.

Mais après avoir annoncé qu’il leur enlèverait vingt-cinq points chacun – ce n’était pas grand chose – le professeur ajouta qu’il leur donnait une retenue … qui commençait tout de suite ? Le suivre toute la journée ? Qu’est-ce que c’était que cette idée encore ! Décidément, le professeur Smith était des plus étranges ! Pourquoi s’embêter à traîner avec lui deux élèves, qui plus est toute la journée ? Et où allait-il les emmener, d’abord ? William voulait bien passer l’après-midi à recopier des lignes dans son bureau, comme il l’aurait fait avec n’importe quel autre enseignant, mais il se doutait bien que ça ne se passerait pas comme ça. Il n’était pas question qu’il coure à travers tout le château ! Passer la journée à trottiner derrière un prof qui radotait, comme un petit chien qui coure après son vieux maître ? N’importe quoi ! Quelle idée ! Ça, par contre, il ne pouvait pas le laisser passer ! Peut-être que d’ordinaire, il valait mieux se taire. Mais d’habitude, les professeurs ne donnaient pas de telles punitions ! Mr Smith parlait de sortie scolaire. Quoi, ils allaient sortir ? Oh, non, il était professeur de Soin aux Créatures Magiques … Pitié, qu’il ne les laisse pas mourir de froid dans le parc !

- Vous voulez rire ! s’exclama-t-il, l’air outré et révolté.

C’était sorti tout seul. Mais enfin quoi, il ne Pouvait pas passer sa journée en compagnie de Smith et du Blaireau, c’était tout bonnement Impossible ! Maintenant, encore fallait-il convaincre le professeur que son idée était mauvaise. En espérant que le Poufsouffle n’approuverait pas : sinon, ils seraient trop suspects, et le prof n’y croirait pas. Seulement, cela viendrait-il à l’idée du première année ? En tout cas, William se voyait mal lui faire des signes pour le lui faire comprendre.

- On va pas passer la journée dehors, il fait trop froid ! En plus … Si vous nous laissez toute l’après-midi ensemble, on va se détester encore plus, mais comme on pourra rien faire, on va accumuler de la haine réciproque et au moment où on se retrouvera tous seuls, ça sera encore pire que si vous nous laissiez partir maintenant !

Eh bien quoi, n’était-ce pas vrai ? Franchement …

[J'ai une question : est-ce que JB et Will accompagneront Arthur ou pas... vu que chacun d'entre vous veut arrêter son personnage, est-ce que je répond ici?]