Un retour pour le moins inatendu.

Bibliothécaire de Poudlard

Le jour se levais tout juste sur l'Angleterre profonde, baignant de lueurs rosées la campagne environnante et étirant à l'infini les ombres. Un calme d'outre-tombe régnait sur les petites bourgades des alentours du grandiose château de Poudlard, pas un bruit, pas un mouvement. Excepté peut être cette silhouette qui s'avançait dans la semi-obscurité vers le portail de l'école de sorcellerie... Car dans cette immobilité matinale, Aymeric Joanson s'apprêtait en effet à remonter l'allée pavée qui le mènerait très vite au château de sa bien aimée école. 3 ans plus tôt, il était encore à sa tête, après avoir gravit les échelons et endossé plusieurs postes aux responsabilités croissantes, il avait atteint le poste de directeur. Mais une affaire urgente l'avais conduite à quitter l'établissement pour un très long voyage. Un périple en vérité, car le professeur avait alors affronté de nombreuses horreurs du monde magique, pour accomplir la quête que le ministère de la magie lui avait confié. C'était alors un talentueux sorcier qui avais pris sa succession, et l'ex-directeur pouvait ainsi s'éloigner de sa maison sans s'inquiéter pour ses élèves... Des années avaient passé depuis, trois longues années, qui avaient reforgé le caractère de l'homme, qui avaient creusé son visage, la fatigue et le stress en cause... Mais voilà, son aventure s'était achevée, il avais rempli sa mission, et il pouvais revenir chez lui. Emmitouflé dans une grande cape de velours bordeaux, irisée de fils de satin, qui se balançait au grès de ses pas légers et réguliers. Voilà, il remontait le chemin sinueux, des pensées s'entrechoquant dans sa tête. Est-ce qu'il serait bien accueilli? Ne posera-t-on pas trop de questions? Comment cela c'était il passé durant ces trois longues, très longues années? Il secoua son visage, ébouriffant au passage ses cheveux noir de jais et mi-longs, dont quelques mèches lui barraient le front. Le sorcier agita sa baguette, qu'il tenait fermement dans sa main, sous l'étoffe couleur sang, et fit venir à lui la valise qu'il avait malencontreusement échappé quelques pas plus tôt. Encore deux enjambées, et il serait au pied du perron, prêt à gravir les marches qui le conduiraient dans l'immense hall d'entrée, tout de marbre, de son école bien-aimée.

Aymeric gravit les quelques marches qui le séparaient encore de l'ancestrale bâtisse et il se trouva devant un immense porche de chêne, sous lequel trônaient deux immenses portes faites du même bois, et sur lesquelles on apercevait encore de vieilles traces de dorures. Il agita sa baguette une nouvelle fois, obligeant l'un des lourds battants à glisser vers l'intérieur de l'imposant bâtiment. Il s'y glissa à pas feutrés, comme à son habitude, gracieux en n'importe quelle situation. Encore une fois, il remua le long et fin morceau d'ébène qu'il tenait entre ses doigts, et fit voler la cape de lourd tissus directement dans la valise, alors posée sur le sol, et entrouverte. Il dévoila par la même une tenue très recherchée, un pantalon droit, aux plis très marqués, de satin, de tout évidence, par dessus lequel il portait une chemise cintrée sous un cardigan, un alliage de coton et de fils de soie, sous lequel il avait noué à la perfection une cravate irisée . Une paire de fines lunettes à monture noire rendaient son regard plus profond qu'il ne l'était déjà, laissant briller une petite étincelle de sagesse, sagesse qu'il avait acquise au cour de sa longue quête passée. Ses cheveux mi-longs lui tombaient en mèches sur le front, bien que plus tôt il ait tenté de remédier à ce problème. D'un petit coup de tête, il les ramena sur le côté gauche de son visage. Visage aux traits fins et épurés, un nez aquilin, un menton assez long mais sans trop l'être, une bouche pulpeuse mais pas vulgaire, des joues creuses, sans qu'elles ne le vieillissent, et des yeux noisette, pétillants de curiosité et d'allégresse. Desserrant quelque peu son nœud de cravate, il fit un pas en avant, tout en pointant sa valise avec sa baguette, de sorte qu'elle se remette en route à sa suite. Il avança de quelques pas et se trouva enfin à l'exact milieu de la pièce circulaire, marbrée de tous côtés. Un petit sourire en coin, et sans prêter attention au décor, qu'il ne connaissait que trop bien, il avança d'une démarche gracieuse jusqu'au grand escalier. De jeunes élèves le regardaient, comme intrigués par l'apparition de cet adulte inconnu, certains, plus vieux, et l'ayant connu il y a fort longtemps, souriaient sur son passage, en lui adressant un signe de tête. Il pris la direction du bureau du directeur, afin de lui signaler son retour, et lui donner les explications certainement requises, de son absence. De retour dans ce qu'il avait depuis toujours considéré comme chez lui, Aymeric Joanson, ancien directeur et professeur, nouveau bibliothécaire, se sentait heureux, et enfin appaisé...

[Puisque vous semblez avoir été oublié, je me permets de vous tenir compagnie...]

Odette Ribaldry ne faisait pas parti de ses gens qui marchent d’un point A vers un point B sans se laisser distraire, l’allure assuré et le pas vif, comme c’était le cas de plusieurs enseignants de Poudlard. Non, la lunatique directrice de Serdaigle avait cette démarche nonchalante des gens qui se fichent de tout. Car, à la vérité, il n’y avait pas grand chose qui pu tirer la plus jeune des Ribaldry – malgré sa trentaine d’années – de ses pensées. Ce n’était pas qu’elle fut égocentrique au point de ne se préoccuper de rien d’autre qu’elle même ou qu’une mélancolie chronique ait étreinte son âme, c’était juste sa manière d’être. Si certaines personnes aimaient travailler l’image qu’elles renvoyaient aux gens de par leur attitude, paraître sévères ou excentriques, ce n’était pas le cas d’Odette. Chacun son passe-temps...

Qui dit légèreté ne dit toutefois pas forcément fainéantise, comme certaines gens aiment à penser. L’enseignante de DCFM n’était pas extrovertie, certes, mais comme tous les Serdaigles sont travail était toujours exemplaire. C’est pourquoi elle se levait désormais à l’aube, ce qui était, à ses yeux, nécessaire lorsqu’on était professeur. N’était-ce pas là le meilleur moyen d’être entièrement prêt pour son premier cours ? Bien sûr, ses classes étaient préparées bien avant, mais une révision de dernière minute n’était jamais un luxe trop cher payé. Tout ça pour dire que, levée depuis une vingtaine de minutes, Odette avait revêtue une longue robe de sorcière noire, sans fioriture, et se dirigeait maintenant, de son pas particulier, vers la Grande Salle pour y prendre son petit déjeuner.

À mi-chemin dans l’un des escaliers secondaires – et donc peu empruntés – qui descendait jusqu’au Hall d’entrée, un son particulier ramena l’esprit indomptable d’Odette au moment présent. Les grandes portes venaient de s’ouvrir ? On ne les ouvrait pourtant pas avant la fin de la matinée normalement, puisque aucun élève n’aurait eu l’idée d’aller patauger dans la fraîche humidité matinale et, à plus forte raison, puisqu’on était à peine au début du mois d’avril. Perplexe, la directrice de Serdaigle franchit les dix dernières marches de l’escalier où elle se trouvait, débouchant face à l’entrée de la Grande Salle, de l’autre côté des grandes portes effectivement ouvertes.

Un homme, grand et bien habillé, se tenait au centre de la pièce, une valise à ses pieds. Un homme qu’Odette ne connaissait pas, mais ce n’était apparemment pas le cas de certains élèves qui le saluaient d’un geste ou d’un sourire. L’enseignante connaissait pourtant tous les adultes de Poudlard, elle en était certaine et n’oubliait jamais un visage. Était-ce l’un des postulants au poste de professeur d’Histoire de la Magie ? Cela n’expliquait pas qu’on le reconnaisse par contre...

Comme tel était son rôle en tant que digne membre du personnel de Poudlard, Odette s’avança vers l’inconnu qui avait entreprit de se diriger vers le Grand Escalier. Sans avoir allongé le pas – ç’eut été ridicule puisqu’elle se trouvait bien plus près de lui que lui ne l’était du Grand Escalier –, elle arriva à sa hauteur avant qu’il n’eut atteint la première marche.

"Puis-je vous aider ?" , interrogea l’ancienne Serdaigle de son ton de voix neutre en arrêtant de marcher une fois aux côtés de l’homme.

~ Directeur de Poudlard Date de naissance : 26/08/1957 † Niveau : Directeur

« Non... écouter je n'y peut rien moi si un élève à maquiller votre hibou... »

Monsieur Hines marchait rapidement, à grand pas, en direction du hall, tentant veinement de semé le concierge. Ce type était pratiquement en train de lui raconter sa vie, mais qu'est ce qu'il s'en fichait de ces radotage constent... il avait franchement mieux à faire de ses journée ! Langis était un homme occuper ! Et mis à part envoyer en retenu les gamins qui s'amusais a tourmenter son employer, il ne voyais pas trop quoi faire...

« Oui... c'est térrible... il n'y à pas une organisation qui protège les animaux contre ce genre d'attitude ? »

Il avait beau tourné de couloir en couloir, descendre les escalier... rien à faire ! On aurais dit une census tenace, collé à lui... exaspéré, le directeur roula les yeux, et soupira avent de s'arrêter sec. Bang !Il n'aurais s'en doute pas du breakey aussi brusquement, puisque l'autre homme le bouscula maladroitement, ne s'attendant apparament pas à cela. Il était à présent dans le hall, en haut de l'escalier, il il n'en aurait pas falut beaucoup pour qu'en le percutant, le concierge l'envois directement débouler les marche...il s'éloigna un peu de l'homme pour ce retrouver face à lui, et c'est sur un ton qui ce voulait calme, mais trahissait un peu sa fatigue qu'ils'exclama.

« Monsieur Borgamorte, un couloire de l'aile ouest du troisième étage est couvert de veracrass celon les dires de l'un des élèves que nous avons croisé tout à l'heure, vous êtes concierge, non ? Moi directeur, j'ai d'innonbrable tâche aujourd'hui, et même un cours d'histoire à la dernière période... Donc, voulez-vous bien aller faire votre travaille, pour ainsi me laissé faire le mien. Je comprend que vous trouviez innaceptable de maquiller un peauvre volatile innofensif, mais je ne vais pas retourné dans le temps pour empêcher les élèves de faire des bétises, tout de même ! »

C'est alors qu'il aperçut, au bas de l'escalier, Mlle Ribaldry, ravisante comme toujours, en compagnie de... monsieur Joanson ? Déjà ? Sans porté attention à l'expression du concierge, qui de toute manière avait concentis à le laisser tranquille, Monsieur Hines décendis l'escalier en vitesse pour rejoindre ses deux jeune gens. Langis était vêtu de pentalon noir, classic, un chemise blanche et une sorte de compromis entre une cape et une robe de sorcier, par dessus. Probablement qu'un connaisseur en mode lui aurait fait remarquer que le bleu marin et le noir n'allait pas particulièrement bien ensemble... mais comme langis ne faisait pas la différence entre un bleu foncé et le noir ! Enfin bref, il était à présent juste à côté de Odette et aymeric, et après avoir fait un signe de tête en guise de salue à la demoiselle, puis tendis sa mains vers l'ancien directeur en lui disant sur un ton... presque entousiaste, du moins le plus entousiaste donc un homme aussi peu expressif en était capable :

« Monsieur Joanson, ravis de vous rencontré ! Je ne vous attendiez pas si tot... »

(Je crois qu'il est inutil d'attendre Arthure plus longtemps...)

Bibliothécaire de Poudlard

Aymeric esquissa un léger sourire en coin lorsque la jeune femme à l'allure désinvolte s'adressa à lui. Il tourna son visage vers elle, de façon à voir à qui il avait à faire. Il se retrouva alors face à une ravissante personne, au visage rond et pâle, barré de quelques mèches noires comme l'ébène, le reste de sa chevelure étant attachée en un chignon savamment négligé. L'air curieux, Odette Ribaldry fixait Aymeric, avec un regard lourd d'interrogations. Le sourire du jeune homme se précisa en apercevant la jeune professeur. Il continua à la détailler quelques secondes, d'un regard doux, sans la plus petite once de méchanceté. Après avoir analysé son physique, il jeta un regard circulaire à son bien aimé hall et répondit d'un ton neutre:

"Hmm, je crois que oui, vous pourriez surement me fournir un renseignement précieux. Je suis Aymeric Joanson, ancien directeur de Poudlard, et nouveau bibliothécaire, et je suis venu pour m'entretenir avec Mr. Hines, sauriez vous où je peux le trouver?"

Il lissa vaguement un pli de sa chemise immaculée, réajusta son cardigan, passa sa main dans ses cheveux en un léger mouvement circulaire, remontant délicatement ses lunettes sur le haut de son arrête nasale, et porta enfin sa main à son cou. C'était le signe d'une certaine hâte, lorsqu'il enchaînait les actions à un rythme aussi soutenu. En effet, Aymeric n'avait qu'un hâte, reprendre ses fonctions, revoir ses anciens élèves, reprendre en quelque sorte sa place, dans sa famille. Enfin revenu de son périple, il voulait retrouver sa vie normale...
Il trouva finalement que le froid se faisait trop fort pour rester découvert. Du bout de ses longs doigts fins, il agita le morceau d'ébène qu'il tenait encore sans même y prêter attention. Il le pointa vers sa valise, et pensa à la formule désirée, et c'est ainsi que la lourde étoffe bordeaux s'éleva de la malle en cuire craquelé, pour venir se déposer en douceur sur les épaules du mage. Il glissa son bras gauche en dehors de la cape, afin de la réajuster à ses épaules, en pinçant le tissu, et en le ramenant vers l'avant. Calme, comme à son habitude, il se retourna vers la directrice des Serdaigles, dont il espérait encore une réponse. Réponse qui en réalité ne fut pas nécessaire. En effet, au moment où son regard se posait sur le sommet du majestueux escalier blanc et noir, il aperçut l'homme qu'il attendait. Suivi de près par un concierge apparemment hors de ses gonds. Ils étaient tous les deux en proie à une discution animée, et le directeur semblait fulminer contre l'homme qui ne montrait à première vue aucune envie de le laisser tranquille. Aymeric croisa alors le regard du patriarche de la maison Poudlard, et il cru lire dans ses yeux une sorte de remerciement infini, le tout jeune bibliothécaire allait être un prétexte pour Mr. Hines pour échapper au gardien du château.
Aymeric se dirigea vers l'homme qu'il avait attendu ce court laps de temps, tandis que ce dernier faisait de même. Arrivé à sa rencontre, il exprima sa surprise de la voir ici si tôt, et Aymeric répondit d'un ton amusé:

"Mr Hines, bien heureux de vous rencontrer de même. La mission que le ministère m'avait confiée s'est terminée plus tôt qu'il n'était prévu, j'ai donc pu rentrer aussi vite que possible, et me voici. Je suis heureux de voir que rien n'a changé en ces lieux!"

Il inclina discrètement la tête, pour saluer son nouveau supérieur, se redressa, et sourit à un élève qui avait, il y a 3 ans de cela, suivit son cours sur la Dragonologie, puis reporta son attention sur Langis.

~ Directeur de Poudlard Date de naissance : 26/08/1957 † Niveau : Directeur

Langis écouta attentivement la réponse de Joanson, ce qui contrastait énormément de sa précédente conversation avec le concierge. Probablement l'aurait il mal prit d'ailleurs, s'il n'était pas déjà retourner régler le problème du troisième étage ! Cette arrivé prématuré n'était en rien une mauvaise chose, bien au contraire ! Comme il n'avait présentement aucun bibliothécaire, c'était des enseignants volontaires, qui depuis deux semaines, devait s'en chargé lorsqu'il n'avait pas de cours à donné... Ce problème dérangeait fortement le directeur, qui n'aimais pas donner de surcharge de travaille à ses enseignants, déjà suffisamment occuper !

« Les lieux n'ont en effet aucunement changer, par contre, le personnels à connu quelque modification depuis votre départ. Mais je vois que vous avez déjà fait connaissance avec Mlle Ribaldry, notre nouvelle enseignante de défense contre les forces de mal. »

Il reporta alors son regard sur la directrice de Serdaigle, dont les yeux inexpressif et maquillés de noir, était cacher derrière ses habituelle lunettes rondes. Elle était décidément toujours là au bon moment, Langis était content de pouvoir la compter parmi les professeurs de Poudlard, en fait, il était toujours ravis d'avoir à ses côté des gens averti qui maintiennent l'ordre dans l'école. Ce qui lui enlevait un poids de stress ! Il était rassurant de savoir que, si lui était occuper ailleurs, une autre personne ce sentait suffisamment concerné par cette école pour ce chargé de... accueillir un inviter part exemple ! Avait il parler de la venu d'un nouveau bibliothécaire avec ses collègues ? Il ne s'en souvenait pas... mais alors ce serait une heureuse surprise. Enfin bref, reposant ses yeux gris sur Aymeric, le directeur décida d'entrer directement dans le vif du sujet. Il ce demanda un instant, s'il n'aurait pas mieux fait de le faire monter à son bureau pour en discuter calment avec une bonne tasse de thé, mais le temps lui manquait un peu, pour ce genre de courtoisie ! Déjà que cet homme n'était pas à son horaire de la journée...

« Vous êtes ici chez vous, prenez le temps de vous installer, nous ne sommes pas à un jour prêt, mais si vous pouvez commencer dès demain, il va s'en dire que cela nous arrangerait... L'enseignante de divination m'attend dans sa tour dans 10 minutes, je n'ai donc pas énormément de temps pour discuter avec vous, mais si vous désirée me parler, je serai à mon bureau de 10 heure à midi, puis entre 19 et 22 heures... »

Langis ne voulait pas mettre de pression à son nouveau bibliothécaire, mais sans le vouloir, le ton rapide qu'il prenait, provenant probablement de son propre stress, pouvait donner l'impression qu'il s'attendait à le voir ce rendre directement à la bibliothèque !

La directrice de Serdaigle se soumis à l’examen visuel silencieux de l’étranger sans s’impatienter. Elle ne s’impatientait jamais de toute façon... Et puis, le regard des gens ne la dérangeait pas. Ça l’indifférait, comme on peut s’en douter. Elle attendit juste sagement que l’inconnu réponde, sachant qu’il le ferait inévitablement.

Ancien directeur de Poudlard ? En Serdaigle consciencieuse, Odette s’était évidemment renseignée sur tout ce qui avait changé à Poudlard depuis qu’elle y avait été élève. Elle n’avait pas reconnu le nouvel arrivant, mais lorsqu’il lui donna son titre, elle fit rapidement le lien. Aymeric Joanson... Elle se souvenait avoir lu qu’un homme de ce nom, aux côtés d’une certaine Lyanne Saphir, avait assuré un intérim de trois ans au poste de Directeur de Poudlard. Si sa mémoire était exacte, ça avait été de 2005 à début 2008... Logique dans ce cas que des élèves le connaissaient.

Néanmoins, avant tout cela, ce qui vint à l’esprit de l’enseignante de Défense Contre les Forces du Mal à l’entente du nom d’Aymeric Joanson fut la matière qu’il avait enseigné... Il ne le lui avait pas dit, mais elle le savait. Elle était sa remplaçante après tout. Elle trouva cette rencontre amusante, à sa façon... c’est à dire qu’elle n’en laissa pas paraître grand chose.

L’ancien directeur semblait tout sauf pressé. Odette ne lui répondit donc pas immédiatement, le laissant ajuster ses vêtements et ses bagages à sa guise. De toute façon, elle n’avait pas vraiment de réponse à donner. Où était Langis Hines ? Ici et ailleurs... Partout à la fois ! L’actuel directeur de Poudlard était un homme on ne peut plus dévoué à son travail. Son bureau n’était donc pas nécessairement l’endroit le plus évident pour le trouver. Il était plutôt du genre à être là où on avait besoin de lui.

L’ex-duelliste n’aurait jamais pensé si bien dire. À peine avait-elle pensé à la capacité de monsieur Hines d’être là où il faut quand il faut qu’il arrivait ! Le concierge était une fois de plus sur ses talons et probablement depuis un bout de temps, puisque le directeur s’emporta, lui ordonnant d’aller faire son travail. Et puis il ne s’en préoccupa plus du tout... Il venait manifestement d’apercevoir Aymeric Joanson.

Langis dévala de suite les dernières marches le séparant du hall pour rejoindre son ancien employeur. Odette lui rendit sa discrète salutation de la même façon, contente de voir le quinquagénaire. Elle fit de même pour Aymeric lorsque Langis la présenta. Elle ne considérait pas sa présence comme encore nécessaire, aussi ne jugea-t-elle pas utile de s’intégrer à la conversation. Sans rien dire, elle se détourna donc des deux hommes. Son déjeuner l’attendait...

Bibliothécaire de Poudlard

Aymeric était radieux, et le directeur l'amusait, il faut avouer que dans son empressement, il avait un véritable côté comique. Il acquiesça lorsque Hines lui fixa des heures auquel il pouvait le rencontrer, et les grava instantanément. Il avait toujours été comme ça, Aymeric, à toujours tout retenir, tout regarder, tout analyser. Et il faut dire que son voyage n'avait fait que pousser ce côté de son caractère dans ses retranchements. Le regard vide, il se perdit dans son passé le temps d'un infime instant. Il revit le hibou noir de jais qui lui avait apporté la missive du Ministère de la Magie, son départ précipité à dos d'Hypogriffe, son arrivée en catastrophe au lieu dit, l'agitation qui y régnait, la troupe d'Aurors qui l'attendait pour le départ, et le début de la mission... Décidemment, oui, Poudlard lui avait bel et bien manqué.

"Sinon, cher Hines", commenca-t-il avec une voix douce,"J'ai entendu dire que vous manquiez de professeurs et de directeurs de maison. Il faut dire que les temps sont durs... Je serais ravi d'assurer une fonction de professeur intérimaire, le poste de bibliothécaire ne me prendra pas de temps outre mesure, et je pourrais obtenir de l'aide aisément je croit. Et je serais ravi de reprendre mon rôle en tant que directeur de mes bien aimés Gryffondor, si cela vous dit. Ce n'est qu'une proposition , mais tâchez d'y réfléchir cher collègue. Envoyez moi une missive, et nous en discuterons..."

Sur ce, il laissa le directeur s'en aller d'un pas précipité, il lui adressa un léger signe de la tête, puis reporta son attention sur Mlle Ribaldry, à qui il adressa aussi une courte révérence. Ce après quoi il prit la direction de l'escalier de marbre. Sa valise le suivant docilement, et sa cape toujours impeccablement [posée sur ses épaules, il gravit les marches, une à une, dignement. Il s'engouffra ensuite dans un passage secret , gravit les quelques escaliers qui le séparaient de son bureau, et une fois au septième étage, il entra dans l'ancienne salle circulaire qui l'avait abrité tant d'années.

[PS: désolé de la très pauvre longueur de ce post, je ne suis pas très inspiré... =)]

~ Directeur de Poudlard Date de naissance : 26/08/1957 † Niveau : Directeur

("Sur ce, il laissa le directeur s'en aller d'un pas précipité" J'vais profiter du fait que vous écriviez que mon personnage s'en va pour ne pas avoir à écrire un dernier message de conclusion... Un retour pour le moins inatendu. 358147

Un retour pour le moins inatendu. 358147

Donc, Topic terminer !)

Bibliothécaire de Poudlard

(oups, excuse moi, j'ai pas fait gaffe, deux messages l'un à la suite de l'autre, j'ai un peu tout embrouillé ^^")

Sujet: Re: Un retour pour le moins inatendu. Lun 5 Jan 2009 - 23:03

(C'est pas grave, sa m'arrange bien, je suis pas doué pour les conclusions)

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