Nouvelle en retard (Privé)

(Ryan est attendu !)

Norbert entra dans la volière, seul le bruit des volatiles animait la pièce, personne d'autre n'y envoyais de lettre. On était vers la mi-janvier et la volière n'était donc pas l'endroit le plus chaud du château, avec ses si nombreuses fenêtres... Le préfet de Serpentard avait attacher sa cape noir et mis l'écharpe au couleur de sa maison, car il ne comptait pas uniquement poster sa lettre, mais devait rejoindre Lucas dans le parc juste après. Il regarda les hiboux un moment avant d'en choisir un au plumage brun foncé, presque noir. Mais à peine allait il lui donner son enveloppe que... une chouette blanche entra en coup de vent dans la pièce laissait voler des plumes partout, et alla ce posé sur l'épaule de Norbert ! Comme s'il n'avait pas assez de place ailleurs !? Il regarda l'oiseau, perplexe, près à le poussé violemment pour lui apprendre qu'on ne ce pose pas comme sa sur les gens ! Seulement, c'est à cette instant, qu'il aperçut une enveloppe... il serra celle qu'il comptait poster dans la poche de sa cape, avant de décocher des pattes griffu de l'animal, celle ou il était inscrit : Norbert Fenrir.

Évidement, il reconnu l'écriture de Roger, et après un bref roulement de yeux, déchira le dessus pour en sortir deux feuilles au couleurs pastel. Il fronça alors un sourcil, ce demandant ce qui avait bien pu prendre à son père pour écrire sur du papier aussi coloré... le haut de la feuille était bleu pâle et en un léger dégradé finissait part rose dans le bas. Il y avait de petites étoiles jaune d'imprimer sur la marge, et même si s'aurait été Margueritte qui aurait choisi les feuilles... sa en restait ridicule ! quoi qu'il en soit, le cinquième année commença sa lecture...

* Quoi ??!!! 5 mois et il me le disent juste maintenant ???? *

Sa mère allait avoir un autre enfants... à son âge ??? La seul idées que ses parents pouvait avoir encore des relation sexuel le mettait plutôt mal à l'aise, sa mère allait rentré dans la cinquantaine dans pas long... et son père y était déjà ! C'est en lisant la suite qu'il compris pourquoi on ne l'avait pas informé de ce "détaille", qui allait naître dans à peine 4 mois ! Ils comptaient lui annoncer la "bonne nouvelle" lors dès vacances de Noël, mais comme il était aller les passé chez Mathias... Le Serpentard était trop surpris pour savoir s'il devrait être révolter ou enthousiaste ! Après tout... cette enfant allait avoir 15 ans de différence avec lui... il pourrait rien lui apprendre avec ce ce gamin est 10 ans, et alors lui en aurait déjà 25... et d'ailleurs... si c'était une fille ??? Ah non ! il ne voulait pas de soeur ! Qu'elle idiot ce Roger... il ne pouvait pas retenir un peu ses hormones a son âge ???

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Le sac callé sur une épaule, une pomme à la main et un livre dans l’autre, le garçon continuait son ascension vers la voilière, complètement indifférent au monde qui l’entourait. Monter dans cette salle aux odeurs nauséabondes ne l’enchantait guère mais il devait récupérer la lettre de sa mère. La deuxième (et dernière) de la semaine. Celle-ci était de nature très (trop) couveuse et n’avait jamais compris pourquoi son fils tenait tant à ce qu’elle espace les dates de ses lettres. Après plusieurs vaines tentatives, le Poufsouffle avait finalement abandonné l’idée d’essayer de lui faire comprendre. A quatorze ans, les parents ça emmerdent… Enfin, ça ne finit jamais vraiment à partir de cet âge-là mais après on essaie de se faire une raison… Bref, c’est la mort dans l’âme que le jeune homme quittait la le feu de la salle commune pour la volière, encline à tous les vents et aux nouvelles trop ordinaires de sa mère. Si au moins elle pouvait inover et arrêter de l’appeler « Rynou », comme quand il avait sept ans… Heureusement pour lui, personne ne pouvait lire ces lettres, sa mère ayant, au bout de deux ans de supplications, acceptée d’ensorceler le papier pour qu’avec une phrase dite par son fils, l’encre apparaisse. Garantie anti-honte internationale.

Les pensées du Quatrième Année se tournèrent vers le jeune Fenrir et les conséquences que ça aurait s’il trouvait une des lettres de sa mère. Etant donné son sadisme et sa mauvaiseté, il se donnerait un malin plaisir à les divulguer dans l’école. Que Ryan ait jeté la lettre écrite par son père juste après l’avoir lu, Norbert en aurait cure, il devait d’ailleurs plus s’en souvenir. Tyler, lui, si. Il avait appris par cet intermédiaire que le préfet des Serpentard avait des parents qui se faisaient du soucis et qui étaient largement dépassés et désespérés par l’attitude de leur fils. Le jeune homme avait presque de la compassion pour ces gens-là. Mais cela ne changeait rien de ses sentiments vis-à-vis du garçon : il ne pouvait pas le voir en peinture et s’il avait l’occasion de se venger du coup de la serre de botanique et de la raclée qu’il lui avait fait subir pendant le bal, il ne se priverait pas !

Arrivé en haut des escaliers, le garçon poussa la porte et se trouva face à un élève qui n’était autre que Norbert Fenrir. Chouette. Il tenait dans ses mains des papiers de couleur criantes. Qu’il est mignon avec son papier de couleur ! Ryan sourit à cette pensée cynique. Se moquer du jeune Fenrir était une satisfaction à part entière pour le garçon. Seulement, son activité favorite finissait rarement bien : les deux fois où il avait réalisé cette activité, ç’avait fini très mal pour lui. Jamais deux sans trois d’ailleurs. Bon. Cela voulait-il dire qu’il faille qu’il l’attaque en premier, lâchement, par derrière ? Ce serait tout mériter pour cet abruti impulsif et Ryan pouvait facilement se rabaisser à ça. Au point où le serpentard avait rabaissé sa fierté, il n’en était plus à ça près. Aussi discrêtement que possible, le garçon leva sa baguette, la pointa sur le prétentieux et murmura la formule :

- Locomotor Mortis !

Ne laissant pas la chance à son adversaire de répliquer, le jeune homme se jeta sur le Serpentard et lui donna un coup de poing dans l’œil gauche. La parfaite réplique de ce que lui avait fait subir ce garçon, le soir d’Halloween. Ca n’avancerait à rien, le jeune Tyler le savait bien mais bon Dieu, qu’est-ce que ça faisait du bien !

Recevant deux coups de pied bien placés dans le bas du ventre, l’adrénaline redescendit tout de suite chez le jeune Tyler et il en vint même à se demander pourquoi il a avait attaqué ce… Mec ? Oui, s’en était un mais il répondait plus à l’image de babouin sauvage, mal éduqué pour le Poufsouffle. Abaissant toutes armes car de toute manière question magie le jeune Tyler n’était certainement pas à la hauteur de son adversaire, il le regarda se relever, sans rien préméditer. S’abaisser à l’attaquer par derrière comme lui l’aurait fait, ne l’inspirait pas vraiment et puis, s’il tentait quoi que ce soit, il y aurait certainement des blessés… Comme toujours quand il tentait quoique ce soit d’ailleurs. Plutôt que de l’attaquer comme le veut sa maison, c’est-à-dire sournoisement, Fenrir se contenta d’ôter des points à la maison des Blaireaux. Presque déçu, le jeune Tyler esquissa un sourire : les Poufsouffle se rétamaient déjà en Quiddich alors une défaite de plus ferait quoi ?

« Si il n’y a que ça pour te réjouir. Cependant je constate une chose : tu n’utilises pas la magie… Serait-ce parce que pour une fois on est à égalité ? Nan, je veux dire par là que pour une fois, tu es seul et je n’ai pas des problèmes de lucidité. »

Que cherchait-il ? Voir sa fierté massacrée ? Si c’était ça, à frotter le calme et la fierté de l’autre, il allait gagner à manger le sol. Le jeune n’avait aucune idée du « pourquoi » il était si… Provoquant ? Chiant ? ‘Serpentard’ ? Mais, en tout cas ce caractère qui était en vérité bien loin de son véritable. Il faut aussi dire que de jouer les sans cervelles, Serpentard quoi, quelques fois, faisait du bien.

( pas très long, je m'en excuse, il faut que je me remette dans le bain ! )

Le jeune Fenrir resserra son étreinte sur sa baguette. On aurait pu l’identifier à un enfant frustré, prêt à tout pour se venger de sa vilaine maman qui a refusé de lui donner un bonbon. Continuant dans son jeu, le garçon esquissa un sourire en coin. Celui-ci disparut bien vite quand le Serpentard déclara ouvertement qu’il le prenait pour un débile. Les rôles étaient inversés ou quoi ? Bien sûr, il lui avait jeté un sort avant même que l’autre ait dégainé mais… C’était parce qu’il préférait prévoir que subir et après toutes les saloperies que ce crétin lui avait fait subir, il était légitime de réagir ainsi.

Le garçon regarda le Serpentard s’élancer dans des explications aussi inutiles que stupides. Pour qui il se prenait ? Mister Poudlard ? Ou alors en la réincarnation de… M. Hines ? ( *o*). Il débitait un flot de niaiseries à une vitesse franchement étonnante ;‘ le plus grand, le plus fort, le plus malin’ … Il travaillait pour une pub moldue ou quoi ? Voir apparaître une Mercedes en arrière-plan ne l’aurait pas étonné, tellement cette scène semblant si irréelle. Une chance que le garçon n’avait pas ajouté à sa liste de qualités « le plus beau ». Là, le jeune homme aurait demandé où étaient les caméras cachées.

Le spectacle que le jeune Fenrir lui donnait aurait été à mourir de rire, si le jeune Tyler ne s’était pas posé comme question : ‘pourquoi toujours ce besoin de se sentir supérieur?’. Etait--ce vraiment un trait de son caractère, une valeur, ou un besoin d’être vu, de se sentir exister, de ne pas passer inaperçu ? Le garçon laissa tomber complètement son attention au jeune homme pour passer à une hypothèse sur le comportement du garçon. Peut-être avait-il besoin de se surestimer car ses parents ne s’intéressaient pas réellement à lui et qu’il était obligé de se persuader qu’il était important… pour se rassurer ? Peut-être qu’il martyrisait les jeunes dans l’intention plus ou moins consciente d’attirer l’attention de ses parents ? Il arrêta ses réflexions et reporta son attention sur les paroles du jeune homme. Après avoir réfléchi au pourquoi, il n’avait plus vraiment envie de lui en vouloir : avoir une telle estime de soi résultait pour lui plus d’un manque de confiance que de fierté… Ou d’imbécillité… Ou d’une éducation douteuse. Il ne saisit que la dernière phrase et choisit d’y répondre calmement et de finir cette discussion normalement, comme des gens civilisés, pas comme des sauvages incapables de ne pas sauter sur l’autre pour s’entre-tuer.

" Tu veux peut-être des conseils sur comment se faire des amis ? "

" Tu cherches à impressionner qui avec ton tas de paroles ? Il n’y a pas de minettes dans les parages, tu peux aller ranger ton costume de super héro. Et je n’ai besoin de l’aide de personne, merci." Il fit une pause, continua à fixer le jeune homme du regard et compléta :" Maintenant si ça te dérange pas, j’aimerais consulter mon courrier. " Le jeune homme se dirigea dangereusement à quelques mètres de Fenrir, là où se tenait la chouette de sa mère. On verrait quelle serait sa répartie…


( Tada ! )