Soirée d'hiver...(Kalinah et Christina attendues)

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Deux ombres dansant à la lueur tremblotante des torches flottaient sur l’un des murs de pierre du cinquième étage, approchant silencieusement de l’infirmerie. Il était près de heure du matin, la tempête de neige au dehors venait de cesser. Ces deux ombres appartenaient à Olyssa Nymfalis, la Préfète-en-Chef des Gryffondors, et à Kalinah Horuni, Capitaine de Quidditch des Serpentards.

Vue du point du spectateur, la scène paraissait bien étrange. En effet, Kalinah Horuni flottait à un mètre du sol environ, maintenue dans une position allongée par un sortilège, sortilège réalisé par la Gryffondor qui tenait sa baguette pointée sur le corps de sa camarade à grand peine - le sortilège étant bien trop compliqué pour une sorcière de troisième année-
Oui, la scène pouvait susciter bien des questions et non en faveur des deux élèves, surtout de la Gryffondor qui aurait pu avoir tout l’air de transporter sa camarade de force, et dans des conditions peu descentes d’ailleurs.

En réalité, Olyssa Nymfalis n’avait pas eu vraiment le choix. Les deux jeunes filles, à la fin des cours comme souvent, s’étaient rejointes dans le parc pour discuter comme il était dans leur habitude. Mais le temps s’était gâté, le chapeau d’Olyssa, obligatoire dans l’uniforme des élèves de Poudlard, s’était envolé et la Préfète-en-Chef avait eu la mauvaise idée d’entraîner son amie pour rattraper le « chapeau suicidaire »…qui s’était réfugié dans la forêt interdite.
Puis tout avait dégénéré. Après s’êtres perdues, les jeunes sorcières s’étaient profondément enfoncées dans la forêt et étaient tombées sur l’une des créatures les plus dangereuses du monde des sorciers…Une araignée géante.
Après être parvenues à s’échapper des abominables pinces de l’accromantula à dos de balai, et après avoir atterri devant le château, Kalinah s’affala sur le sol. Son dos avait été lacéré par l’accromantula durant leur fuite.

Et voici donc la jeune Nymfalis, qui, incapable de transporter seule Kalinah, avait du utiliser un sort peu convenable pour l’amener à toute vitesse à l’infirmerie, la tête de la Serpentard évanouie ballotant de tous les côtés…Ce spectacle lui donnait envie de vomir et pleurer à la fois. Kalinah saignait abondamment, son sang gouttant parfois sur le sol malgré qu’elle ait estompé l’écoulement avec sa cape. *Et si elle mourrait ?*, pensait-elle incessamment dans sa panique…* Mais non, se rassurait-elle aussitôt, le cœur serré, l’infirmière a vu bien pire !*
Une larme roulait sur sa joue, elle n’osait pas courir, de peur qu’elle ne maintienne plus le sort. Après tout elle n’était qu’une sorcière de troisième cycle. Maudissant son incapacité à ne pouvoir transporter son amie autrement et plus rapidement, la Gryffondor traversait donc escaliers après couloirs depuis une dizaine de minutes, redoutant que Kali ne tienne plus. Les couloirs étaient désespérément vides, et les salles de cours se trouvaient bien trop loin pour alerter un professeur dans son bureau.

Un bruit de porte retentit soudain à l’extrémité du couloir. Oly sursauta si brusquement qu’elle redouta pendant un moment que la jeune Horuni ne s’écrase sur le plancher. Heureusement, le sortilège de Levicorpus ne céda pas. Elle avait besoin d'aide! Si un professeur arrivait, le concierge, n'importe qui pourrait l'aider à porter plus vite Kalinah à l'infirmerie! La Préfète-en-Chef s'écria donc, suppliante:

" S'il vous plaît! Il y a quelqu'un? Il y a une blessée ici ven..."
... Mais le claquement de porte n’avait été provoqué que par un simple fantôme qui traversa Kali sans même les remarquer, sourd aux cris d'Olyssa.
Cette dernière se pressa donc, et reprit son chemin, moitié courant moitié marchant, fixant continuellement Kalinah de peur que si elle détournait son regard le sort se brise.

La porte de l’infirmerie apparut enfin, lointaine et floue au bout du couloir. Olyssa, dont la respiration saccadée ne laissait aucun doute de son épuisement et de son désespoir, parvint jusqu’à la porte, l’ouvrit à la volée et dans la pénombre, parvint à déposer sans trop de brutalité Kalinah sur le premier lit. Les draps blancs furent aussitôt tachés de sang…Olyssa courut jusqu’à la chambre de Melle Rembéta qui dormait à l’autre bout de l’infirmerie, renversa un seau qui traînait sur le côté et tambourina de toutes ses forces à la porte:

«PROFESSEUR…MADAME….VIIIITE J'AI BESOIN D'AIDE!!! »

(hj: Pardonnez moi toutes deux de mon retard...J'ai eut quelques pitit poblémes...^^ En plus je n'étais plus sure que mon compte soit toujours là!!! Mais me voila !
Désolé encore!!)

La jeune femme était dans sa chambre qui lui servait de bureau...Elle avait laissée sa porte entrouverte pour qu'on puisse l'appeler s'il y avait des personens dans l'infirmerie..Elle était en train de fabriquer de nouveaux antidote pour les poisons, morcures etc...Elle avait été ramasser des feuilles à la lisiére de la fôret interdite et grâce à ses souvenirs et à un petit livre que sa mére lui avait offert elle avait su savoir quoi prendre comme plante et quels mélanges il fallait faire...Elle était maintenant bien fatiguée...Elle décida de faire une pause...Elle se leva donc et alla s'allonger sur son lit..De toute façon s'il y avait des éléves ou professeur ils viendraient la voire ici ou alors il y avait l'autre infirmiére.

*Où est elle cette...Malyssa?*

Cette idée d'autre infirmiére ne lui avait pas beaucoup plus surtout qu'elle n'avait pas vu une seule fois cette seconde dans l'infirmerie....Christina s'endormit trés rapidement et n'entendit pas la grande porte de l'infirmerie claquait...Elle ne savait donc pas que deux éléves étaient présentes, qu'une était inconsciente et l'autre paniquée...De toute façon l'infirmiére était en pleine rêve...Elle n'entendit pas non plus la jeune Olyssa l'appelait...La jeune femme n'avait même pas prit la peine d'enfiler un pijama pour dormir, elle s'était endormit habillée et elle était juste sur les draps du lit...

Ce fut juste quand la griffondor se mit à hurler de toute ses forces de l'aide, Christine se reveilla en sursaut...Elle n'avait presque jamais eut si peur...Enfin si quand elle devait guerir des blessés graves mais elle sursautait rarement...La jeune femme se releva d'un bond à accouru en face d'Olyssa qui avait l'air désespérée et extrémement fatiguée...Christina poussa gentillement la jeune fille vers l'extérieur de la chambre et elles se trouvérent dans l'infirmerie. Puis la jeune Nymfalis lui montra une serpentard qui était allongée inconsciente sur un lit. L'infirmiére courut jusqu'à la blessée, elle remarqua aussitôt les draps tahcés de sang. Il allait tout d'abord les changer.

Elle alla chercher en courant, dans un placard d'autre draps et elle alla au lit de Kalinah...Elle retourna doucement la serpentard sur le lit...Elle connaissait cette jeune fille qui avait été bien insolente mais malgrés que Christina n'apréciait guerre cette jeune fille elle devait l'aider...Elle la retourna donc doucement sur le ventre et pu voir tout le dos en sang...Elle du enlever la cape qui lui avait mit Olyssa et vit les trace de griffes...La jeune Rembéta connaissait ses griffes:

"Une araignée.."

Soupira-t-elle...Elle connaissait cette arraigné...l'éccromantula...Mais elle avait juste assistée à la scéne...Elle n'était pas infirmiére a l'époque...elle était juste une amie de celle qui s'était blessée. Elle avait été sauvée par un gran médecin qui était mort quelques années apparavent...Puis elle regarda la jeune Griffondor qui était paniquée...ELle la fit assoire et lui dit calmement:

"Dites moi comment cela c'est passé s'il vous plait..."

Olyssa tapait de toutes ses forces sur la porte en bois, les bruits sourds de ses coups résonnant dans l’infirmerie, sûrement du à la voûte en pierre qui tenait lieu de plafond à la salle.
Avec tout ce tapage, Mrs Rembéta avait bien du entendre quelque chose, aussi sourde ou endormie soit-elle ! …Oui, les poignets de La Gryffondor ne furent pas meurtris pour rien, la porte s’ouvrit brusquement, si brusquement qu’Oly faillit s’écraser sur l’infirmière, emportée par son élan.

Mrs Rembéta en question paraissait sortie tout droit de son lit, ce qui était fort plausible vu l’heure tardive : Les cheveux châtains d’habitude si soignés de la sorcière se dressaient en boucles enchevêtrées sur sa tête, tandis que ses yeux gonflés clignaient avec difficulté à la lueur que produisait toujours la baguette de la jeune Nymfalis. Olyssa n’eut pourtant aucun tact pour la pauvre Mrs Rembéta qui venait d’être tirée violemment de son sommeil, elles étaient en cas d’urgence ! Cela faisait à présent presque vingt minutes que Kalinah et elle étaient sorties de la forêt, et que sa meilleure amie s’était fait lacérer le dos par l’araignée géante ! Rien que cette pensée effarait Oly, dont le cœur battait la chamade depuis si longtemps que sa respiration était saccadée.

La Préfète-en-Chef des Gryffondors entraîna donc l’infirmière vers le lit où était étendue Kalinah et eu la bonne initiative d’allumer la chandelle qui était sur la table de chevêt. Mrs Rembéta sembla prendre les choses en mains sur le champ, malgré son état peu éclairé…enfin je dis bien elle sembla, car elle opta finalement pour…pour changer les draps ensanglantés de Kali ??? Mais avait-elle seulement compris que la situation était grave, trop grave pour penser à l’apparence du lit sur lequel la jeune Horuni était évanouie ?!

« Mais…Mais madame, qu’est-ce que vous faites ? S’exclama Oly d’un air affolé en la regardant courir chercher d’autres draps. On se fout totalement de ces draps ! Kalinah est entrain de mourir…MOURIR !!! Vous n’avez pas compris ? Ces draps vont être tâchés de sang à nouveau dans à peine cinq secondes ! Elle a perdu je ne sais combien de sang!!! », cria finalement la jeune sorcière qui voyait chaque minute la tête de son amie s’affaisser un peu plus.

Pourtant Mrs Rembéta changea les draps qui redevinrent, comme l’avait prévu Olyssa, aussitôt écarlates. Elle se pencha ensuite sur la Serpentard, l’examina trente secondes et soupira « Une araignée… ». *Elle sait comment soigner Kali !* pensa à l’instant Olyssa. Si l’infirmière savait reconnaître une blessure d’accromantula, cela signifiait qu’elle s’était déjà vue confrontée à ce genre d’incident !

Mais au lieu de se précipiter pour chercher une potion ou quelconque remède, de prévenir la direction ou n’importe quelle attitude prendrait une guérisseuse devant une adolescente en perdition, elle s’adressa gravement à Oly en lui disant que…QUOI ?? En lui demandant de raconter ce qu’il s’était passé ???

« Mais vous en faites exprès…c’est pas possible…REVISEZ VOS PRIORITES ! REAGISSEZ !!! VOUS SAVEZ CE QU’ELLE A, QU’EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ ??? », explosa Olyssa qui se retenait à présent de ne pas secouer l’infirmière, oubliant la politesse.

Il était normal que Mrs Rembéta pose un jour ou l’autre des questions sur l’origine de la blessure, les jeunes filles se verraient sûrement renvoyées, mais pas maintenant, tout comme l’histoire des draps ! Les araignées géantes devaient en plus injecter un poison dans les veines de leurs victimes: le teint livide, les tremblements et la fièvre de Kali ne laissaient pas l’ombre d’un doute là-dessus ! La Préfète-en-Chef, par contre, commençait à sérieusement douter des capacités, actuelles ou pas, de l’infirmière. Etait-elle simplement somnambule et encore endormie ? Ou encore idiote et particulièrement incompétente? Olyssa allait-elle donc devoir courir jusqu’au bureau des directeurs pour demander de l’aide ? Mais Kali ne résisterait pas jusque là, le bureau en question était un étage au dessus de l’infirmerie…et un étage à monter à Poudlard, cela dépendait de l’humeur des escaliers…

La jeune femme s'était peu à peu reveillé et enlevait trés rapidement les draps pour pas qu'ils infectent encore un peu plus la blessure de la serpentard car si cela arrivait ce sera trés dangereux...Elle commenca donc à enelever les draps pour vite en remettre des autres pour éviter que les blessures s'infectent...Elle prit donc les draps et les lacha d'un coup car Olyssa venait de s'écrier!!Elle était hystérique et demandait à Christina sans aucune politesse ce qu'elle faisait, et elle lui dit que Kalinah allait mourir. La jeune Rembéta soupira:

*Ben dis donc une deuxiéme jeune fille insuportable, ca fait beaucoup!
Tu m'étonne qu'elle s'entend avec la peste de Serpentard!*

Même si elle n'appréciait pas la jeune serpentard qui c'était comporté comme une vrai peste, c'était dans son devoir de la sauver....Mais Christina ne paniquait pas trop car elle venait juste de concocter le reméde. Elle remit des draps sans se préoccuper d'Olyssa qui s'agitait tel une hystérique sortit d'un asile. L'infirmiére comprenait son comportement, cela lui était déjà arrivait de croire perdre une amie...

*Des souvenirs bien horrible*

Puis elle demanda à Olyssa ce qu'il s'était passé...C'était quand même important pour savoir dans quelle circonstance elle s'était fait cela, mais la jeune griffondor explosa litérallement en lui disant de réviser ses priorités, de réagir. Christina aussi sentit sa colére déborder:

"Ecoutez moi bien Mademoiselle!
Vous allez tout de suite sortir de cette infirmerie! Vous allez vous assoir dans ma chambre et je viendrais vous chercher dés que tout ira mieux!
Et c'est un ordre!"

Elle saisit doucement la préféte-en-chef par le bras et l'emmena en courant dans sa chambre, elle prit un verre d'eau, un cachet dan sun placard et le fit boire à la jeune fille puis elle referma la porte en disant:

"C'est pour vous calmer, je comprends que vous soyez dans cet état mais il faut vous calmer.
Restez ici, je vous appelerais en cas de problémes."

La jeune femme s'appréta à partir quand elle se retourna car elle venait de réfléchir à une solution:

"Quoi que...
J'aurais besoin de vous!
Prenez dans ce placard à droite une éponge mouillée, et apportez moi cette fiole au liquide noire, je m'occupe de l'autre fiole!"

Christina prit la fiole au liquide verte et la feuille d'une plante séchée qui était sur son bureau et elle courut auprés de la serpentard en attendant la griffondor..

(-HJ- Hum... Christina, je ne sais pas si tu as remarqué m'enfin...si tu veux tu fais le sujet toute seule! Tu joues seule là!
Tu fais agir mon personnage, MA OLyssa (*je suis très possessive ), ainsi que Kalinah, en terminant ainsi l'histoire en un message, sans laisser les autres intervenir entre temps.
Alors sil te plaît, pourrais-tu éditer en supprimant les actions qui ne sont pas celles de ton perso?! Merci.)

(hj:...
Je suis vraiment désolé Oly! J'ai édité, j'étais tellement contente d'avoir trouvr "pour une fois" l'inspiration...
Maintenant je pense que c'est bon...je vous laisse répondre ^^)

(-HJ- Tant que tu édites, je ne vois pas pourquoi je t'en voudrais... )

Après cette montagne de cris, Olyssa pensait que le fait d’avoir été considérée comme une incapable et une idiote par une élève de treize ans, remettrait les idées de Christina Rembéta en place. En réalité, la jeune Nymfalis espérait de tout son cœur que cela fasse l’effet d’un coup de fouet à la sorcière, et qu’elle court chercher un soin plus nécessaire à Kalinah que celui de changer ses draps.

Et l’effet tant attendu se manifesta, mais d’une manière qu’Oly n’aurait pas du tout imaginé de la douce et naïve infirmière de Poudlard. Cette dernière la saisit par le bras, l’emmena vers sa propre chambre et en ferma la porte après lui avoir collé dans la bouche un infecte cachet et de l’eau, avant même qu’elle ne puisse réagir. Elle lui ordonnait apparemment de rester ici jusqu’à ce qu’elle ait fini avec Kalinah. Et cette pauvre sotte imaginait vraiment qu’elle allait rester tranquillement assise là, à se détendre, alors que sa meilleure amie était entrain de s’éteindre à petits feux ? Alors la pauvre sotte en question la connaissait très mal…

Dès que Rembéta disparut derrière la porte, en premier lieu la Gryffondor cracha la pilule amère qu'elle avait dans la bouche, sur le tapis qu'il y avait sous ses pieds . Qu’est-ce qu’elle voulait faire d’ailleurs avec ce truc ? …L’endormir ??? Furieuse, Olyssa s’apprêtait à revenir à la charge dans l’infirmerie, mais elle eu à peine le temps d’en passer le seuil qu’elle tomba nez à nez avec Rembéta…qui était revenue sur sa décision et réclamait son assistance. Comme quoi, il ne fallait jamais juger trop vite, celle-ci lui donna des instructions avant de revenir au chevet de Kalinah.

Il fallait peut-être en conclure que l’infirmière avait un remède, mais il n’empêchait pas que son attitude avait été ridiculement incompétente ! Bon, pour le moment, ce qui comptait c’était Kali, et Oly n’avait pour autre solution que d’obéir à Rembéta. Elle se précipita donc vers l’armoire indiquée…Et elle découvrit avec horreur et colère que celle-ci était sans dessus-dessous ! *Qu’elle potiche celle-là !*, pensa-t-elle intérieurement vis-à-vis de l’infirmière qui mélangeait fioles, chaudrons, onguents et torchons.

Olyssa, bien connue pour son manque de patience, jeta donc pêle-mêle le contenu de l’armoire sur le lit le plus proche après avoir saisi la première éponge propre qui tomba sous sa main. *Fiole verte, fiole verte, fiole verte…* se répétait-elle en boucle, les secondes s’allongeant tant qu’il paraissait s’écouler des heures.

« ‘Pouvait pas m’indiquer un nom cette imbécile ! » grommela-t-elle, prête à fondre en larmes, aveuglée par la peur et la colère.

Ses yeux tombèrent alors sur un tube transparent rempli d’un liquide vert grisâtre, au fond de la deuxième étagère. Ne repérant pas d’autre remède d’apparence verte, la jeune fille l’empoigna, sortit sa tête de l’armoire (en faisant par la même occasion tomber un verre proche). Et s’élança vers l’autre bout de l’infirmerie, les centaines de morceaux de verre cassés crissant horriblement sous la semelle de ses chaussures.
Elle freina devant le lit sujet, dérapa sur les dalles glissantes, et tendit à Rembéta la fiole en s’exclamant, essoufflée :

« …Pas réussi à…à trouver autre… »

Si Rembéta lui disait que ce n'était pas la bonne fiole, malgré son épuisement, la jeune Nymfalis pressentait d'avance la catastrophe...Elle risquerait de lui sauter à la gorge pour tenter de l'étrangler.

La jeune infirmiére soupirait en entendant des cliquetis de verre...Elle espérait que la préféte-en-chef ne lui ai rien cassée...Et en plus celle ci qui ne revenait toujours pas et la Serpentard qui était de plus en plus blanche. Puis Olyssa revint enfin quand elle tendit la fiole à l'infirmiére, celle ci lança un regard assassin à l'éléve:

"Fiole au liquide Noire Moidemoiselle! Noire pas verte! Je l'ai déjà!
Et l'éponge!
Et moi qui pensait que vous seriez efficace pour sauver votre amie...
Asseyez vous et ne bougez plus."

Lui ordonna-t-elle froidement. Il fallait plus rigoler maintenant, la vie d'une éléve était entre les mains de Christina qui essayait de ne pas paniquer surtout en voyant la jeune griffondor qui n'était pas bien du tout...La jeune Rembéta se mit à courir jusqu'à sa chambre, elle s'empara tout de suite de la fiole noire et au passage en fit tomber une autre:

"RAAAh!!"

S'enerva-t-elle pour elle même! Puis en essayant de ne pas renverser le liquide noir, elle s'empara de l'éponge humide et propre qu'il y avait prés du lavabo...Elle arriva d'un pas pressé prés du lit de la serpentard

*Détend toi Christ!
Tu vas y arriver...*

Elle pensait et elle n'avait même pas le temps! Christina essayait de se calmer car elle stressait de plus en plus comme Olyssa...Christina venait d'arriver dans cette école et il lui arrivait déja quelque chose comme ça...Et son "assistante" qui n'avait pas refait surface.

*Je savais que c'était pas une bonne idée.*

Tout en pensant, elle prit une fiole vide et y versa à l'intérieur la moitié de la fiole au liquide vert et mit aussi un peu du liquide noir...Christina y rajouta de la petite poudre blanche qu'elle avait préparé au cas où il y ait des morcures de poison mortel..Elle fit voire le contenu en entier de la fiole...Kalinah ne réagissait pas...

*Faite que ça marche...
Faites que je n'ai rien rater...*

Puis elle mit la jeune blessée sur le dos et avec un torchon propre essuya le sang séché et celui qui coulait encore. Elle saisit la feuille séchée, et l'effrita sur le dos de la Serpentard et massa avec cela le dos de la blessée où il y avait les blessures...Quelques secondes des gouttes sortirent des blessures de la jeune serpentard...Christina sourit et murmura:

"Ca a marché..."

Puis les blessures se mirent à cicatriser...L'infirmiére remit la Serpentard sur le dos...Elle lui fit boire le contenu d'une fiole liquide pour que Kalinah puisse dormir tranquillement et sans rêver comme ça le lendemait elle se reveillerait...Puis la jeune Rembéta se tourna vers Olyssa qui s'était assise:

"Bien Mademoiselle!
Votre amie est sauvée...Je ne tiendrais pas compte de l'insolence dont vous avez fait preuve en mon égard car je sais que c'est trés dur de voire une amie dans cette état mais vous savez j'étais aussi inquiête que vous...
Sa vie était entre mes mains, même si c'est mon travail...Bon vous devez être fatigué, je ne vais pas vous fatiguer encore plus Mademoiselle!
Mais soyez rassurée, votre amie est bien sauvée...Elle ne risque plus rien, à part un mal de tête à son reveil."

La jeune infirmiére observait la Serpentard puis la griffondor et continua à dire à celle:

"Vu qu'il n'y a personne à part votre amie ici ce soir, j'accepte que vous puissez dormir dans ce lit à côté de la jeune fille...
Il faut que vous vous reposiez. Moi je resterais juste à côté, je ne dormirais pas...S'il y a un probléme venez moi voir."

Elle observait les bras meurtris de la jeune Griffondor:

"Avant cette bonne nuit de sommeil je vais vous guerir comme ça c'est fait.."

Elle alla chercher un petit peu de poudre blanche qu'elle étala sur les bras de la préféte-en-chef et les blessures se mirent à cicatriser.

"Vous pensiez que vous arriverez à dormir où vous voulez que je vous donne la même chose qu'à votre amie pour dormir?"

Elle fit le lit de la jeune fille en attandant sa réponse.

(hj: Si ce n'est pas là qu'il y a les blessures, fais le moi savoir Olyssa et j'éditerais si ce n'est pas là ^^)

La panique rend exécrable, c’est bien connu. Et Olyssa Nymfalis était justement quelqu’un de facilement exécrable. Pourtant, alors que sa meilleure amie était gravement blessée, certainement mourante, la jeune Préfète-en-Chef s’était trouvée jusqu’à maintenant très raisonnable. Quelques cris, un verre brisé…oui, elle s’était étonnamment bien conduite pour les circonstances, et surtout en ayant à faire à cette insupportable Rembéta.

Les nerfs de la jeune Nymfalis avaient eu le droit à toutes les émotions ce soir-là :
Terreur face à l’accromantula rencontrée dans la Forêt Interdite ; puis soulagement et joie après avoir réussi à échapper à l’estomac affamé de l’abominable créature ; ensuite angoisse, culpabilité et horreur lorsqu’elle se rendit compte que Kalinah, par sa faute, allait peut-être y passer ; enfin rage devant l’incompétence évidente de l’infirmière.
Oui, la Gryffondor menaçait depuis un moment de craquer, ce qui était fort compréhensible pour une jeune fille de treize ans, confrontée à toutes ces épreuves d’un coup (hum…provoquées au départ par sa propre irresponsabilité).

Seulement, malgré l’impression d’être arrivée au bout de ce que ses nerfs pouvaient supporter, comme si elle n’avait pas déjà assez eu à faire ses preuves, Rembéta lui demandait de l’aider à s’occuper de Kalinah. N’était-elle pas assez confirmée pour exercer elle-même son métier celle-là ? Lui fallait-il une élève complètement désemparée pour aller chercher cette foutue fiole au contenu noir, alors qu’Oly ne connaissait pas la potion en question, ni le rangement de l’infirmerie, et surtout alors qu’elle savait qu’elle irait deux fois plus vite en le faisant elle-même ? Et de plus…QUOI ??? Rembéta essayait de la faire culpabiliser ? Comme si elle ne se reprochait déjà pas assez d’avoir embarqué Kali dans cette histoire !

A ce moment là, Oly se demanda si elle n’allait pas commettre une faute irréparable…une faute qui la ferait certainement renvoyer de Poudlard…quoique, c’était sûrement déjà fait…Elle serra de toutes ses forces la fiole verte dans son poing, hésitant largement à l’envoyer en plein sur la figure de l’infirmière. Elle éprouvait une grande envie de la faire souffrir…Oh oui…de la réduire littéralement en compote !

Mais à cet instant, un gémissement de Kali la sortit brusquement de ses tendances assassines et elle se précipita au pied de son lit. La jeune Horuni tremblait plus violemment que jamais, la voir si pâle compressait tant le cœur de la Gryffondor qu’elle avait l’impression de ne plus respirer.

« Kali, je suis si désolée si tu savais…Kali, ne t’en va pas…», murmura Olyssa en s'emportant, à qui l’incompétence apparente de l’infirmière avait fait s’envoler tout espoir.
De lourdes larmes roulaient sur les joues de la jeune fille…Elle saisit la main moite et froide de Kali, la pressant contre sa joue…Que pouvait-elle faire sans Kali ? Comment pourrait-elle vivre sans celle qu’elle considérait comme sa sœur…son ombre…son double…son contraire…tant de choses à la fois.

Un voile s’étendit devant les yeux de la jeune Nymfalis, de plus en plus opaque, lui interdisant de voir ce qui l’entourait. Elle ne voyait plus rien…Kali était morte, c’était fini…L’épuisement d’Olyssa était tel qu’elle ne vit pas Rembéta entrain de poser un onguent sur les blessures sanguinolentes de Kali…Elle ne sentit même pas qu’on lui posait une fine poudre, tel du sable, sur ses propres blessures…La voix de Rembéta ne résonnait plus clairement à ses oreilles…Elle restait accrochée au bras de Kali, elle ne voulait pas le lâcher, pas la laisser, jamais…

Soudainement, Oly sursauta, sortant aussi brusquement de sa torpeur malsaine qu’elle y était entrée…Kali avait bougé ! Elle…Sa respiration était aussi calme que si elle dormait, son corps s’était réchauffé…
La voix cassante de Mrs Rembéta la fit définitivement revenir à la réalité : Elle lui annonçait qu’il n’y avait plus rien à craindre de l’état de la Serpentard, que seul resterait un bon mal de tête le lendemain…Bien sûr, l’infirmière fit aussi remarquer qu’elle était mécontente de l’attitude de la jeune Nymfalis, pas étonnant, mais cette dernière s’en moquait éperdument. Son attitude, elle la trouvait justifiée et…Et Kali ne mourrait pas !

Un sourire absent aux lèvres, tombée dans un silence et une docilité étonnante de sa part (résultats de son soulagement et de son épuisement), la Préfète-en-Chef se laissa tomber sur le lit le plus proche de Kali…"Avant cette bonne nuit de sommeil", continuait Rembéta dont la voix se faisait de plus en plus lointaine…Allait-elle enfin se taire celle-là…Comment voulait-elle qu’elle passe une bonne nuit de sommeil si elle n’arrêtait pas de parler…Mais, avant même que Rembéta n’ai fini de lui proposer une potion pour ‘un sommeil sans rêves’......…Oly s’était endormie.

(-HJ- Kali...J'ai le bonheur de t'annoncer que tu ne mourras pas! ...Bref, c'est enfin ton tour de répondre )

(mieu vaut tard que jamais non Petite surprise pour toi ma tite admin préféré!)

Kali dormait a présent profondément, Oly aussi. Deux enfants, un peut trop téméraire. Ensemble depuis leur première année. Une belle amitié qui ne finirait pas aujourd’hui. Kali était sauvée… Elle revoyait les événements dans son sommeil. Mais cette fois ci, elle était sereine. Elle avait besoin de ça pour se reconstruire. Son amie avait été parfaite. Si Olyssa n’avait pas été la, Kali serait morte. En même temps, c’était de la faute d’oly qu’elles étaient entrées dans la forêt interdite. Lui en voudrait-elle ? Non… C’était impossible. Elle l’aimait trop pour lui en vouloir. Puis elle lui avait tout de même sauvée la vie ! Kali se réveilla lentement… Elle ouvrit les yeux et regarda tout autour d’elle. Puis elle battit plusieurs fois des paupières pour être sure qu’elle ne rêvait pas. La serp’ était bel et bien vivante.

Kali se tourna vers son amie. Oly dormait. Elle émettait un léger bruit avec sa bouche… Une sorte de ronflement. Mais en plus mignon. Tout ce qui sortait de la bouche d’oly était mignon. Même quand celle-ci s’énervait. Kali s’accorda un sourire. Puis le sérieux repris la situation. Il fallait absolument partir avant que l’infirmière ne viennent les trouver. Elle espérait seulement que dans l’urgence, l’infirmière l’avait soigné sans poser de question. Et qu’elle n’avait pas découvert leurs noms de famille. Elle secoua lentement la jeune gryffondor en essayant de la réveiller. Kali sentit qu’oly était sur le point d’ouvrir les yeux, elle lui murmura à l’oreille :

« Alors ma paresseuse, bien dormis ? Je suis prête pour de nouvelles aventures ! J’me sent toute neuve regarde ! »

Oly ouvrit les yeux et Kali lui souria. Ses yeux étaient plongés dans ceux de la gryff’. Un regard bienveillant. Un regard plein d’amour. Un sourire ironique, amusé. Elle tourna plusieurs fois sur elle-même. Le vent lui emplissant les poumons. Elle s’aperçut soudain qu’elle avait été déshabillée… Kali était a présent affublé d’un pantalon pyjama blanc, et d’un tee-shirt blanc à l’effigie de Poudlard sur le torse. Elle croyait rêver, poufsouffle, serdaigle et gryffondor était représenté sur sa poitrine ! Serpentard lui suffisait ! La serp’ grimaça. Elle parla plus pour elle-même que pour sa meilleure amie :

« Où sont mes habits ! Je vais commettre un crime ! »

Kali se mit à scruter les moindres recoins de l’infirmerie en quête de ses vêtements. Elle trouva ceux d’Oly et lui lança à la figure. Puis elle trouva les siens, les enfila en quatrième vitesse. Ils étaient tous froissés… Déchirée dans le dos. Sale… Du sang… Elle ne fit aucune réflexion, ne préfèrent pas évoquer les souvenirs de la veille. Il fallait qu’elles se dépêchent. Il leur restait peut de temps avec tout le boucan qu’elles avaient produite ! Il leur restait une chance de ne pas se faire renvoyer. Il ne fallait pas la gâcher ! Et si l’infirmière rentrait maintenant, c’était le bureau du directeur qui les attendaient. Et cette fois si sont père ne lui serait d’aucune utilité ! Kali avait fait la bêtise la plus irresponsable de sa vie. Elle s’exclama :

« Oly, dépêche toi ! Il faut s’en aller et vite fait ! Si l’infirmière nous voit nous sommes dans de sale drap !! »

Pour la première fois depuis son réveille, elle se rendit compte qu’elle se sentait plutôt faible et qu’un léger mal de crâne avait choisit d’être hébergé dans sa tête. Elle secoua sa figure afin de le déloger mais rien n’y faisait. Elle avalerait des cachets pour la calmer plus tard. Ses camarades de maison devaient bien en posséder quelques uns. Quoique… C’était plutôt eux qui faisait mal a la tête ! Et pas l’inverse. Elle souria a cette raillerie. Et commença à s’impatienter. Oly n’avait pas l’air de comprendre que leur situation à Poudlard était en jeu. Kali se mit à faire les cents pas dans l’infirmerie. Elle regarda par la fenêtre. C’était un temps radieux. Le parc était baigné d’une lumière douce et chauffante…. Il n’y manquait plus que les deux amies !

(-HJ- Voilà!)

Il était presque huit heures du matin.
Olyssa ne s’était jamais sentit aussi bien de sa vie : enveloppée dans ses chaudes couvertures qui lui montaient jusqu’au nez, elle était enfoncée dans un matelas douillet, et recroquevillée dans la position fœtale qu’on adopte si souvent en dormant.
Et son bonheur était renforcé par la neige et le froid qu’elle savait présents au dehors, alors qu’elle était au chaud.
Pas étonnant que l’on ait toujours autant de mal à quitter son lit l’hiver.
Mais la jeune Nymfalis n’était pas prête à quitter son lit. En vérité, elle n’avait pas encore ouvert un œil, et sa respiration calme et régulière indiquait qu’elle dormait profondément.

La vie s’extirpait progressivement du sommeil. Des oiseaux échauffés par les premiers rayons du soleil de cette semaine neigeuse, s’égosillaient dans les arbres nus. Des bruits de pas se faisaient régulièrement entendre dans le couloir de l’infirmerie, sûrement ceux des Gryffondors et Serdaigles descendant de leurs tours pour aller prendre leur petit-déjeuner.
Rien ne laissait douter de cette routine.
Pourtant, la nuit précédente cette routine avait été fort troublée pour deux élèves, et l’un des deux avait même failli perdre la vie. Mais qu’importe, aujourd’hui tout allait bien, et personne n’était encore au courant, mis à part l’infirmière de Poudlard, que Kalinah Horuni et Olyssa Nymfalis avaient fait une expédition dans la Forêt Interdite la veille.
Le chat du concierge entra par la porte entrouverte de l’infirmerie, aussi discret que le veut la race féline, et vint se frotter au pied du lit où sommeillait la jeune Horuni.

Cette dernière s’étira soudainement, surprenant le chat qui s’en alla d'où il était venu d’un air indigné. Kali semblait s’être rétablie, où du moins n’avait plus la pâleur des morts qu’elle avait sur le visage la veille.
Finalement, l’infirmière avait fait du bon travail. Kalinah garderait sûrement une mince cicatrice dans le dos, souvenir et seul fardeau de leur aventure dans la forêt.

Olyssa entendit une voix dans son oreille, lointaine, si douce et familière à la fois.
* Alors ma paresseuse, bien dormi? Je suis prête pour de nouvelles aventures! J’me sens toute neuve, regarde ! *, murmurait-elle. Le souffle de cette voix la chatouilla, et elle sourit avant d’ouvrir à les yeux à contre coeur. Les rideaux n’avaient pas été tirés, et la lumière l’éblouit un instant, pendant lequel elle cligna des yeux, avant de voir distinctement le visage de sa meilleure amie penchée sur elle. Celle-ci s’exclama aussitôt : « Où sont mes habits! Je vais commettre un crime! » L’octave au dessus fit grogner la jeune Nymfalis, et elle abattit son oreiller sur sa tête, prenant peu à peu conscience qu’elle était dans l’infirmerie, et se souvenant des évènements de la soirée.

Et si Kali lui en voulait ? Non, Oly ne voulait pas la voir lui reprocher ce qu’elle avait fait. La Gryffondor avait bien trop honte d’avoir risqué la vie de son amie.
Mais pourtant, Kali l’avait réveillée d’une manière si douce, elle paraissait d’une humeur si joviale, elle ne pouvait pas lui en vouloir ! Olyssa, se redressa soudainement et s’exclama :

« Je suis si désolée Kali ! Tu m’en veux ? Je le comprendrais très bien ! Mais je t’en prie, dis-le moi ! »Mais tout ce que reçut la jeune fille, ce fut ses vêtements encore humides en pleine tête, que venait de trouver Kalinah. Moui…Elle avait l’air de bonne humeur, et surtout hyperactive ! Cette pensée réjouit Olyssa, qui s’extirpa de sous ses draps et recracha une chaussette qu’elle avait pris en pleine tête, avant de se lever.


« Pouahh…A en juger par l’odeur et le goût, jcrois que jviens d’avaler TA chaussette ! » s’exclama Oly avant de lancer la chaussette suspecte en direction de Kalinah, qui observait avec dégoût le pyjama que l’infirmière lui avait enfilé.
La Préfète-en-Chef des Gryffondors, que l’humeur de la Serpentard avait conquise, s’habilla en vitesse, jetant un regard dégoûté à la plaie qu’elle avait au bras droit.

- Oly, dépêche-toi ! Il faut s’en aller et vite fait ! Si l’infirmière nous voit nous sommes dans de sales draps !!
- Je sais !...Pff de toute manière, qu’on soit devant elle ou pas, ça l’empêchera pas de prévenir les directeurs ! Jpense pas qu’elle oubliera si facilement…surtout vu comment je lui ai parlée.

La jeune Nymfalis délogea un caillou de sa chaussure, avant de s’approcher de Kali, qui croyait décidément dur comme fer qu’en disparaissant de la vue de Rembéta, elle leurs éviterait le renvoi.
M’enfin, ça valait le coup d’essayer. Après tout, si Rembéta était aussi écervelée que la nuit dernière, peut-être aurait-elle oublié la nature de la blessure de Kali. Même si ça paraissait très peu probable, dans leur situation, tout était bon !
Oly se voyait très mal retourner à Stanford, pendant que ses frères partaient pour Poudlard.
La Gryffondor emboîta donc le pas de la Serpentard, non sans lui saisir le bras en remarquant sa marche hésitante. Hors de question qu’elle laisse Kali se casser la figure après ce qu’il lui était arrivé !
Devant son regard, Oly répliqua en levant les yeux au ciel: "Je sais que tu n'es pas handicapée, mais je tiens quand même à assurer ta sécurité, mon sergent!"

(Alors, je sais pas si tu veux qu'on s'arrête là, ou qu'on fasse une suite dans le parc. Comme tu l'sens! )