Entre deux cours [Privé: Kanha + Alvi]

[hj: Alvi, tu commences? Ensuite Kanha et on s'attend!!! Entre deux cours [Privé: Kanha + Alvi] Siffle

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Entre deux cours de l'après midi, jeudi. Méliz Angel, petite Poufsouffle de première année, n'en pouvait pluuuus. Il faisait chaud, elle s'ennuyait a mourrir, elle avait faim, et elle mourrait d'envie d'aller se recoucher. Bref, la totale. La première année profita de l'intercours pour se réfugier dans son domicile élu n°1 de l'année: les toilettes des filles. Elle y passait exprès du temps lorsqu'elle séchait les cours. Enfin.. pas vraiment les sécher, mais la Poufsouffle trichait pour en manquer une partie. De toute facon, ils étaient toujours déserts l'après midi. Les filles étaient manifestement sérieuses. Méliz était donc une grosse exception???

Passant devant les toilettes des garcons, Méliz qui était perdue dans ses songes, rentra sans faire exprès dans un quatrième année a Serpentard. Sa bande et lui commencèrent a charrier la petite, aussi elle s'enfuit en rougissant. Elle entra enfin dans les toilettes.

Voyant que le miroir était encore cassé, elle le répara avec l'aide de la formule correspondante 'Réparo!' puis se regarda dans la miroir. Une jeune fille rousse, avec des yeux bleux clairs, un visage angélique, un sourire gracieux. C'était donc elle, Méliz Angel??? La petite roussette, comme disait Edward???

Elle ne s'attarda pas sur son image et préfera s'assoir par terre allongeant ses jambes. Elle souffla sur une mèche de ses cheveux qui balayait son visage, et, fouillant dans sa poche, en sortit la lettre de Lucas. Elle lui avait répondu, mais elle connaissait trop bien son frère pour savoir qu'il n'aimait pas écrire, et que si maintenant elle devait aller a la Volière, elle pourrait y rester jusqu'a la saint Glinglin, toutefois, elle l'aimait, il lui manquait beaucoup. Son frère était un garcon si merveilleux.

Méliz repensa en souriant a son entrée a Poudlard. En fait, elle avait eu peur de ne pas s'adapter.. Qu'en était il maintenant??? Elle avait beaucoup changé...
Elle se releva, puis ouvrit le robinet et passa ses mains sous l'eau, puis les posa sur son visage pour le raffraichir...

Notre jeune Mattiew avait décidé de faire une folie furieuse. De toute façon, ces derniers temps, elle nageait en plein délir. Donc, notre sale gosse atitrée nommée Alvinia avait déboulé dans les toilettes des filles après un cours particulièrement éxécrable de cours de soin aux créatures magiques où elle avait dû se battre avec pas mal de bêbêtes malodorante. Elle n'avait pas encore vu son amie adorée, Méliz Angel. Elle ouvrit prestement un robinet et se lava les mains ainsi que le visage. Elle s'empara à taton d'une serviette, manquant d'arracher les cheveux de Méliz.
C'était décidé, elle sèchait le cours suivant. De toute façon, c'était histoire de la magie, un cours que la jeune fille trouvait particulièrement ennuyant. Eh oui ! Méliz jouait peut-être un peu avec le temps en squattant les toilettes mais Alvinia allait au fond des choses. Et puis, comme on dit 'Les élèves c'est comme le linge, quand il fait beau, sa sèche !' Pas la peine de vous faire un dessin. Oh, bien sûr, il était hors de question de squatté un lieu où elle risquait forcément de tombé sur un professeur ou le concièrge.

Sortant de son cours de SECM, elle se dirigea d'un pas incertain vers les toilettes des filles.
Elle, elle n'avait pas de cours ensuite.
Mais elle n'avait pas pour autant prévu de passer des heure dans cette charmante pièce que sont des toilettes.
Donc, sans digretions inutiles, Kanha poussa la porte des toilettes citées ci-dessus.
Elle buta dans quelque chose. Quelque chose de mou. Quelque chose de vivant!

*Hiiiiiiiiiii...!*

Pensa-t-elle, à grand renfort de suppositions toutes plus idiotes les unes que les autres sur la "Chose", du machin informe et gluant au sol devenu vivant en passant pas la flaque de liquide gélatineux.
Puis elle baissa les yeux avec apréhension et remarqua alors que ce n'était aucune des choses qu'elle avait imaginé mais une jambe.
La jambe de Méliz Angel.

-Yek!

Ne put-elle se retenir de crier.
Elle fit demi-tour à toutes berzingues, mais elle vit Alvinia.

-Oh...

Cette vision eut pour effet immédiat de saper toute sa résolution et sa volonté de quitter l'endroit sur le champs.
Aussi resta-t-elle plantée sur place, debout, entre Miss. Mattiew et Miss. Angel.

Méliz fut percutée par une jeune fille avec des cheveux mi-longs, chatains, une très jolie jeune fille... que Méliz connaissait. Très bien, même. Elle lui sauta presque au cou, puis se contint, et lui dit simplement avec un large sourire

- Coucou Alvi!!! Toi aussi, tu sèches???

Méliz avait dit cela pour rire, bien sur. Elle ne séchait pas vraiment, elle faisait juste la pause.D'ailleurs.. Méliz regarda sa montre, puis soupira de soulagement. Il lui restait dix minutes, dix minutes, ou elle pouvait discuter sans crainte avec son amie. Méliz se rassit.
Elle sourit et s'apprêtait a la bombarder de questions lorsque sa jambe fut percutée par une nouvelle arrivante. Aussitôt Méliz retira sa jambe. Elle sourit passivement a la nouvelle, puis lui dit:

- Désolée.. et bonjour!

Lorsqu'elle reconnut avec effroi Kanha Yume, une Serpentarde. Elle aussi, elle la connaissait très bien. C'était une jeune fille arrogante, mais, au fond, Méliz savait que c'était par manque d'amour. Elle embêtait tout le monde. Alvinia avait pleuré a cause d'elle. Méliz,elle, n'en avait pas pleuré, mais avait consolé son amie.
Maintenant, elles se retrouvaient toutes les trois. Quel partie prendrait Alvi??? Méliz savait qu'elle avait décidé de laisser faire Kanha et que les deux jeunes filles arrivaient a s'entendre lorsqu'elle se voyaient.
Méliz haussa les épaules, et remit sa jambe. Kanha ne semblait pas de meilleure humeur aujourd'hui. D'ailleurs, histoire de retourner le couteau dans la plaie, Kanha fit exprès de faire mine de partir lorsqu'elle vit la Poufsouffle.. mais lorsqu'elle apercut Alvinia, elle se ravisa et resta.
Méliz sourit nerveusement, mais elle crevait d'envie de pleurer. Personne qui aurait désiré la blesser n'aurait pas mieux réussi...

Lorsque Méliz avait furieusement et sauvagement sauté sur Alvinia, notre jeune sècheuse faillit s'écraser mollement au sol. Mais grâce à la superbe maîtrise de l'équilibre de la Mattiew ses pieds restèrent bien encrés au carrelage des toilettes des filles du premier étage.

Puis un drôle de petit hurlement s'éleva d'un lieu qui semblait être proche de notre camarade. Celle-ci lâcha Méliz qui, quant à elle, s'écrasa quelque peu par terre.
Alvinia resta sans voix, muette comme une tombe. Kanha Yume. La dernière fois, elle avait pleuré comme un bébé. Qu'importe.

Elles se dévisageaient sans mot dire, bien sûr. Méliz leur tournait le dos et Alvinia ne comprenait pas vraiment pourquoi.
Les bras le longs de son frêle corps de pré adolescente la jeune mattiew semblait comme paralysé. Il n'en était rien. Si ça se trouve, Kanha lui avait fait une greffe de cerveau car à cet instant précis, Alvi n'avait qu'une idée en tête, sauter dans les bras de Kanha et l'embrassée. -______- décidément, ses hormones allaient bon train...

Kanha remarqua avec une justesse et une perspicacité épatante que son arrivée avait comme qui dirait paralysée les deux Pouffsouffles.
Fallait-elle qu'elle s'en désole?
Elle avait vu le sourire crispé de Méliz. Il vallait mieux sans doutes que la satisfaction que lui procurait cette vision ne transparaisse pas exagérément sur son visage.
Et puis elle avait commis l'erreur de regarder Alvinia.
A l'instant où elle rencontra les yeux de Miss. Mattiew elle sentit qu'elle n'aurait pas du tenter de croiser son regard. Elle la perturbait. Elle ne voulait pas entendre parler de la façon dont elle avait traité Alvinia, de ce qu'elle avait pu lui dire. Ca l'énervait et la rendait nerveuse rien que de s'en souvenir.
Mais elle avait la conviction intime que pour survivre il ne faut jamais rien regretter. Elle aurait du mal à appliquer ce principe, bien qu'elle ne regrettât pas tout ce qu'elle avait pu faire.
Et maintenant, quoi? Le temps s'était mystérieusement arrêté dans les toilettes des filles. Resteraient-elles figées ainsi pour longtemps encore...? C'était probable...Mais cela ne lui convenait pas vraiment.
Elle ne voulait pas partir, quelque chose en elle la retenait ici.

-'Tain..., Jura-t-elle à voix basse.

Elle ferma les yeux pour ne plus voir Alvinia. Surtout pas. Avec pas mal de difficultés elle regarda Méliz.
Et elle, elle ne pouvait pas dire quelque chose? Elle n'arriverait pas à dire quelque chose de correct au niveau sens à Alvinia. Et Méliz, elle pouvait parler, non? Elle l'ouvrait pas mal le plus souvent, lui avait-il semblé.
Oh et puis, en y réfléchissant...Si elle s'addressait à Miss Angel?

-Comment ça va Méliz?

Sa voix était délibérément froide.
Tout sauf parler à Alvinia. Tout.

Méliz regarda la jeune fille, impressionnée. C'était bien la première fois qu'elle daignait ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose d'aimable. Et pourtant, Kanha n'avait pas eu l'air enchanté de trébucher contre la jambe de la jeune Angel. Par déduction, Kanha faisait distraction.. parce qu'elle ne voulait pas parler a Alvi? Mais oui, pardi!!! C'était pour blesser la jeune Mattiew que la Serpentarde était si polie avec Méliz... cependant, côté voix, elle aurait pu mieux faire; sa voix était sèche.
Méliz voulait lui répondre sur la même voix mais la jeune fille avait été tellement éttonnée de voir Kanha lui parler comme cela si bien qu'elle répondit d'une voix hésitante et tremblante:

- Ca....ça va.... Et..toi...???

Puis elle se tourna vers Alvinia qui semblait être figée. A la réfléxion, le silence était pesant et lourd et les trois jeunes filles étaient froides.
Trois idiotes...
Méliz regarda la porte, parce qu'elle ne savait pas quoi regarder. Elle était vraiment sonnée. Elle ne savait pas si elle devait retourner la question a Kanha ou si au contraire elle devait faire comme si de rien était et parler a Alvi pour ne pas la blesser. Méliz savait que Alvinia et Kanha avaient eu des ennuis.. enfin, que la Serpentard avait fait pleuré la jeune Mattiew.
Maintenant, tout s'éclairait. Kanha avait rejetté l'amitié de Alvinia. Alvinia..... alvinia avait essayé de devenir la meilleure amie de Kanha!!! Cela se lisait dans leur regard.

* Elle est folle!!!! Ca ne va pas dans sa tête? Devenir amie avec Kanha Yume quand on est a Poufsouffle.. autant dire chercher une aiguille dans une botte de foin!!! *

La Poufsouffle songea finalement, que, elle aussi, avait été tentée de comprendre Kanha. D'ailleurs.. y avait t'elle renoncé complètement???? Non... Méliz aussi se tiendrait toujours a la disposition de kanha.. et peut-être, que, quand la Serpentarde murirait, elle changerait de mentalité?? Peut-être que les trois jeunes filles pourraient alors former un.. trio????
Essayant en vain de se débarrasser de toutes ses idées ridicules, Méliz fit volte face et retrouva son reflet dans le miroir. Elle prit une profonde inspiration et...

Pourquoi Kanha semblait regretter de l’avoir regarder ? Qu’avait-elle encore fait ? Non, ce n’était pas vraiment un regard emplis de reproche… elle semblait… perturbée, oui, c’est le mot ! Kanha, perturbée ?? C’était quoi cette mauvaise blague ? Elle avait quoi à se reprocher ? Okay, elle l’avait giflée mais après ? Alvinia avait déjà oublié cette étrange action à son encontre. Et puis, d’un certain côté, elle avait mérité ce geste. Elle avait dit une chose particulièrement bête à Kanha, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher. Son cœur avait parlé à sa place.
Qu’avait-elle dit, à voix si basse ? A cette distance, Alvinia n’avait absolument rien compris à ce qu’avait marmonné Kanha. Et puis, pourquoi fermait-elle les yeux ? Alvinia était si moche que ça ? O.o La jeune Poufsouffle ne comprenait pas grand chose à la situation. Tiens, voilà qu’elle fait comme si la jeune Mattiew n’existait pas. Soit, si cela l’amusait. Au fond, qu’est-ce que cela pouvait lui faire ? La prochaine fois que la miss lui tombe dessus, dans un couloir, elle pourra toujours lui parler en tête à tête. Pourtant Kanha ne semblait pas vouloir profiter de cette occasion pour faire réellement mal à Alvinia.
Bien qu’elles fassent un brin de causettes si cela leur chantait, depuis le temps qu’Alvinia en avait ras-le-bol des silences gênés, des regards pleins de désolation et peut-être même de la pitié. De toute façon, elle n’avait besoin de personne. Personne à part son frère qui lui manquait cruellement. Peut importe, elle lui écrirait une lettre. La jeune fille s’avança vers un miroir en ne jetant pas un seul regard aux deux autres. Un étrange sentiment l’envahis. Elle était en colère, oui, elle était même furieuse, mais contre qui, hein ? Contre qui ?? Elle s’accrocha littéralement au lavabo, se mouilla un peu la figure puis se regarda dans la glace. Dans un mouvement rapide et étonnant, elle donna un coup de poing d’une puissance à faire peur au miroir qui se brisa sous le choc. Maintenant, elle savait que Méliz la regardait, mais elle s’en moquait. Et Kanha, la regardait-elle ? Tss, elle s’en moquait aussi. Cela lui avait fait un bien fou même si sa rage ne c’était pas calmée, au contraire.

Elle avait regardé Méliz d'un regard plus chargé de mépris encore qu'à son habitude. Pourquoi sa voix tremblait-elle? Elle ne pouvait pas se contrôler un petit peu...
Elle ne lui répondait donc pas, jugeant que Méliz ne le méritait pas, que la façon dont elle lui vait retournée sa question était indigne et des plus innadmissibles.
Elle méditait ainsi sur toutes les raisons qui lui donnait supériorité et prérogative de non-réponse sur Méliz lorsqu'elle entendit le bruit de verre brisé. Elle n'avait entendu personne entrer, donc la personne qui venait de toute évidence de briser un miroir était Alvinia.
Méliz la regardait déjà auparavant, et elle tourna la tête à son tour.
Les débris d'un miroir brisé gisait dans les lavabo et par-terre autour de la jeune Mattiew.

-Sept ans de malheur, ne put-elle s'empêcher de laisser échaper.

Elle se demandait pourquoi Alvinia s'en était pris à ce miroir, et pas mal de théories fumeuses ou non.

-Tu veux mettre ton poing dans autre chose? Tu as le choix, lança-t-elle d'une voix presque claironnante.

Kanha ne répondit pas à Méliz, ce qui, d'un côté, rassura la petite Poufsouffle. Après tout, elle avait été si avide de savoir pourquoi, pourquoi, pourquoi, elle avait parlé à elle et non pas à Alvinia, qui, elle, semblait, jalouse. Méliz se rendit compte de sa gaffe après avoir répondu à la Serpentard, Alvi était déjà en train de casser le miroir avec ses poings.
Méliz réfléchit, les larmes aux yeux. Alvinia était elle en train de briser (aussi) les liens d'amitié qui existaient entre elle et la jeune Angel? Oh non, ce n'était pas possible, pas aussi vite. Elle ne se connaissaient pas depuis longtemps, qu'elles s'adoraient déja. Méliz l'avait carrément mis au même 'rang' que Iris, qu'elle connaissait depuis bien plus longtemps, ce qui exprimait sa joie de connaître la jeune Mattiew.
Elles avaient fondé un groupe ensemble.. il fallait y penser aussi!!! Non, les liens ne pouvaient pas être brisés comme un simple miroir à cause d'une Serpentarde froide, vile, et sans coeur.
Méliz pleurait à présent. Entre deux sanglots, elle vit Kanha lever les yeux au ciel, et Alvinia la regarder comme si la première année était folle. Détournant le regard, Méliz sortit sa baguette et ne put prononcer qu'un simple petit, minable, et minuscule:

- Réparo!

Qui, cependant, se révéla efficace. Méliz carressa sa baguette, comme on caresse un porte bonheur. Pourquoi ces choses la n'arrivaient que à Méliz? Peut-être qu'elle s'attachait trop vite? Peut-être aurait elle du éviter de s'attacher si vite à la jeune Mattiew?
Elle aurait peut-être du apprendre à la connaître... Mais à leur première rencontre, elles s'adoraient tant!!! Pourquoi cela avait dégénéré comme cela? A cause de...
A cause d'une fille que, elle aussi, Méliz avait eu envie de prendre pour amie. Mais on ne choisit pas des amies comme on choisit des paquets de sucres sur le marché, oh non. Méliz le savait et pouvait comprendre alvinia...
Les pièces du puzzle, petit à petit, se remettaient ensemble. Et les larmes de Méliz coulaient, la pauvre petite se mordait carrément les joues jusqu'au sang pour arrêter.

[désolée, pas trop d'inspi.. je peux mieux faire... Et toi aussi, Laura... Entre deux cours [Privé: Kanha + Alvi] Siffle

Les 68 lignes, hmm???]^^*

[ptdr, wi, j'ai honte, comparer à ce que j'ai déjà réussit à pondre !]

Lorsque Kanha sortit sa bêtise, Alvinia tentait de contrôler sa respiration, sinon elle risquait de scalper l’une ou l’autre. Et voilà que Méliz se mettait à brailler comme une gamine. Mais qu’avait-elle encore fait ? Et puis, de quoi elle se mêlait, à réparer le miroir ? Elle ne ovulait plus se voir, absolument plus. Elle ne voulait plus voir personne, d’ailleurs. Elle tritura ses plumes de corbeau qui ornaient ses cheveux et au bout d’un petit instant de silence, elle donna un violent coup de pied dans la vitre nouvellement réparée. Elle vola en éclats dans toute la pièce. Mais sa rage n’était pas encore calmée, bien au contraire. Cette fois-ci, elle savait que Kanha penserait qu’elle exagérait mais elle se foutait totalement de ce que les autres pouvaient penser d’elle. Elle était furieuse contre Méliz, sans savoir pourquoi.

De quoi j’me mêle ? Tu touches plus à ta baguette ou je te l’explose ! Et toi, Kanha, t’as rien d’autre à faire de plus intéressant que de me regarder comme si j’étais une demeurée ? Ok je viens d’éclater un miroir, et alors ?

-Bah, non, justement.

Répondit-elle à une Alvinia qui sembalit passablement irritée, pour une raison qui lui échappait.
Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire d'autre que de la regarder, elle? Méliz reniflait pitoyablement, et ce genre de comportement la répugnant plus que tout elle jugeait sage de ne pas tourner ses eyux vers elle. Bien il se put fortement qu'elle réagisse moins violement que miss. Mattiew.
Elle regarda le miroir de nouveau brisé. Elle savait que casser les objets n'apportait rien, mais elle savait également à quele point cela pouvait soulager, par moments.
Elle se suprit à penser à Méliz autrement qu'en se disant qu'elle était particulièrement stupide ; mais ce n'était pas mieux, car il lui semblait avoir pitié d'elle.

-Et rectification : tu viens d'exploser deux fois le même miroir. Ce n'est pas très sympathique, le pauvre il doit être malheureux, penser qu'il ne sert à rien pour qu'on le brise si facilement et sans aucuns remords...C'est triste, non?

Elle ne savait pas elle-même comment interpréter exactement ce qu'elle venait de dire, bien qu'à ses yeux l'allusion semblât évidente.

-Tu veux qu'on te le répare encore, pour que tu t'éclates encore un petit peu, faute de mieux?

[ndlr : excusez-moi si Kanha dit des trucs pas sympa et qu'elle est moins sympa - si le mot convient - qu'elle ne pourrait avoir la capacité de l'être, c'est pas ma faute. J'ai super mal au ventre :p. J'ai trop mangé au chinois et puis...Pour faire court, y'a 1 semaine dans le mois où j'aimerais vraiment âtre un mec]

Méliz regarda Kanha et Alvinia. Toutes deux semblaient répugnées par le comportement de la jeune Angel. Elle prit un mouchoir et cessa de renifler. Puis, toujours les yeux rouges, fixa le sol et leur dit:

- Je suis désolée. Je suis répugnante. Faible et répugnante; j'inspire tellement le dégoût que je me dégoûte moi même. Mais le pire de tout, c'est que je n'y peux rien. Je traverse une mauvaise passe. Je n'ai pas eu de nouvelles de ma famille depuis plus de quatre mois maintenant. Je ne sais pas quelles personnes sont mes amies, quelles personnes ne le sont pas, et quand elle le sont, le mot amie signifie on se voit tous les trente six du mois et on reste trois minutes par mois ensemble. Si on se voit plus,c'est foutu. Voila comment je considère la vie en ce moment, elle m'est infernale.

Mél marqua une pause et se regarda dans la glace. Elle était pourtant mignonne, et paraissait sympathique a première vue. Qui aurait pu penser qu'elle déprimait complétement?

- J'aurais besoin d'une épaule et je n'en ai pas. En clair, je déprime, et tout le monde s'en fout. J'attend un peu de pitié de la part des gens: que dalle. Alors je n'attend plus rien. Je m'en vais pleurer toute seule dans mon coin. Donc je vais dans les toilettes, ou, au passage, je pleurais déja quand Alvinia est entrée. Et j'ai l'intention d'y rester et de sécher toute mon après midi, et qui sait, de ne jamais en sortir.

Une larme coula sur sa joue. La petite fille, perdue dans ses pensées,en profita pour regarder son amie, Alvinia. Qu'était elle devenue? Pourquoi avait elle autant changé?

- je m'excuse, les filles, mais c'en est trop pour moi. Je me retire du jeu, mais pas des toilettes. Désolée si mes pleurs vous affligent et vous énervent, mais je ne vois pas d'autre endroit ou chialer en paix.

La jeune fille enfouit sa main entre ses bras. Le discours était fini. La partie était perdue.

La jeune élève de deuxième année c'était contentée de jeter un regard meurtrier à Kanha. On aurait dit qu'elle faisait tout pour l'énerver, et cela marchait au poil. Sa façon de lui adresser la parole était proprement répugante. Au fond, Alvinia avait fait quoi de si répréhensible pour qu'on la traite comme une moins que rien ? Elle se sentait seule et salement déprimée. La faute à qui ? On se le demande bien ! Si la jeune fille ne se retenait pas, elle n'hésiterait pas une seule seconde pour en coller une à Kanha. Au point où elle en était.
Alvinia c'était mise à regarder Méliz comme si c'était une folle. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Pourquoi tant de larmes pour des choses aussi futiles, tel que... Alvinia. Oui, la jeune Mattiew n'avait absolument pas le sentiment de servir à quelque chose.

Mais qu'est-ce que tu racontes comme bêtises, toi ?

Fit-elle en poussant un soupire et en s'approchant de Méliz. Elle l'a regarda un instant puis la serra dans ses bras. Ce n'était pas forcément un geste rempli de douceur, mais au moins elle ne voulait pas que Méliz ne croit qu'Alvinia ne l'aimait plus.

Elle regarda Méliz. Rien ne l'avait jamais plus dégoûtée qu'elle mais en cet instant elle atteignait les sommets.

-Bon, et alors? Tu te rends compte que tu ne vaux rien , il n'y a vraiment pas de quoi en faire un drame, il fallait bien que tu le réalises un jour, non?

Dit-elle en regardant Alvinia prendre Méliz dans ses bras. Bien.
Elle s'y attendait après tout. Il ne fallait jamais croire les gens qui disait des choses stupides. Jamais. Elle s'en voulait de l'avoir oublié en parlant avec Alvinia.
Elle était ultra-posséssive, et pour cause, elle ne possédait rien.
Maintenant elle cherchait quoi faire. Elle n'était pas figée, loin de là.
Elle les aurait bien frappées, mais elle ne voulait pas retoucher à Alvinia, enfin pas si peu de temps après, et elle refusait de se salir les mains en touchant à Méliz.

*Un minimum...Le minimum.*

Elle se dirigea sans bruit vers la porte, l'ouvrit de même, et s'en fut après l'avoir claquée avec violence.
Elle ne pleurait pas, pourquoi l'aurait-elle fait? Non, elle avait juste envie de casser quelque chose. Heureusement qu'elle avait du papier dans son sac. Elle le déchira.

Méliz se jeta dans les bras de son amie.

- Pas des bêtises, pas des bêtises, des faits.

Elle la regarda et songea que peut-être, peut-être qu'elles s'aimaient encore. Pour l'instant, elle ne contrôlait plus ses sentiments. Alors a quoi bon en parler si elle ne savait même plus ce qu'elle pensait?

Méliz sourit tristement en entendant claquer la porte. Elle tourna la tête juste pour apercevoir la chaussure de la Serpentard, puis, plus rien. Envolée? Très bien. Elle ne manquerait a personne.. en tout cas.. pas a grand monde, songea Méliz en croisant le regard de Alvinia.
Cependant Alvinia n'était pas une personne qui se moquerait, qui lui mentirait; donc la petite Poufsouffle prit son courage à deux mains pour lui demander doucement, entre deux sanglots
- Alvi... C'est vraiment ta meilleure amie???

Elle attendit la réponse le souffle court. Elle redoutait ce qu'elle allait entendre. Mais il fallait qu'elle le sâche. Parce que si cela s'averrait vrai.. Eh bien, en fait, que ferait elle? Elle avait juste besoin d'être fixée.
Elle regarda son amie l'air effarouché. Qu'allait elle répondre.?

Alvinia regardait avec désolation son amie de première année. Elle-même ne savait plus où elle en était mais elle se trouvait incapable de l'exprimer autrement qu'en pètant un câble, en étant méchante et en tapant sur tout ce qui était à porté de mains ou de pieds. Elle en devenait presque dangereuse pour les autres. A chaque fois qu'elle se retrouvait seule, elle se mettait à pleurer en regrettant ce qu'elle avait dit ou fait. Elle passait le plus clair de son temps loin des autres, en espérant pouvoir se contrôler et ne pas dire trop de bêtises. Elle ne c'était jamais vue avec autant de personnalités différentes et cela l'effrayait. Pourtant, c'était presque normal qu'elle déconne gravement, elle entrait dans l'adolescence, c'était presque comme si elle n'avait pas de famille et voilà qu'elle ne savait même plus si elle avait des amis ou pas. Bref, il y avait de quoi être débousollée. Et maintenant, Méliz lui posait la question qui tue. Kanha était-elle la meilleure amie de la jeune fille ? Il fallait dire que niveau "je suis lunatique" les deux jeunes filles étaient à même niveau. Que devait-elle répondre à Méliz ? C'était une bonne question et elle se devait d'y répondre. Mais part quel moyen ?

Je ne sais quoi te répondre, Méliz. Tu m'en vois désolée.

Méliz eut un hoquet. Du dégoût? De la haine? Du chagrin? Surement les trois choses mélangées à la fois. Comment pouvait on ne pas répondre? C'était surement volontaire de la part de Alvinia, qui ne voulait pas blesser son amie... Méliz ne comprenait plus trop, mais ce qui était sur, c'est que Kanha était venue foutre son nez dans les affaires des deux amies.. Elles étaient si complices et si proches avant!! Maintenant Alvinia rabaissait Méliz devant Kanha!

La petite Poufsouffle se releva lentement, le regard lourd de chagrin et de haine. Elle dévisagea Alvinia hautainement, comme Kanha regardait souvent Méliz. Elle attrappa brusquement un mouchoir, et s'essuya rageusement le visage. Elle recassa le miroir encore plus que Alvinia, le répara avec la formule correspondante. Elle prit son sac, le mit sur son dos, et, sans un regard pour la jeune Matthew, sortit de la pièce en claquant la porte très viollement.

Ou avait lieu son prochain cours? elle s'en fichait. Elle allait sécher. En attendant, ou se cacher? Elle se dirigea vers le Hall. Elle ne savait pas ce qu'elle allait y faire, surement s'enfoncer dans le parc désert pour y pleurer toutes les larmes de son corps... Ou alors se réfugier dans une salle de classe vide pour se lâcher. Il fallait qu'elle voit Iris. Qu'elle se confie à quelqu'un.
La jeune fille commenca a marcher dans les couloirs, enfouit sa tête dans son mouchoir et s'arrêta net. Elle bousculait tous les premières années quand elle s'apercut qu'elle s'était égarée. Elle fit allors demi tour ne tenant pas compte des commentaires des Serpentards de derrière elle.

Elle alla finalement dans une salle de classe inutilisée et fit ses devoirs en pleurant, tachant ses cahiers et ses parchemins.

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