Lire l'avenir dans les feuilles de thé [3° / 4° années]

Salmakia observa son emploi du temps. Cela faisait des mois qu'elle n'avait fait que suivre le flot des élèves de son année. Aussi devait-elle se réhabituer à ses nouveaux horaires. Elle avait... divination. Salmakia sourit. Elle se souvenait du seul et unique cours qu'elle avait suivi avec le professeur Astrey en seconde année. Elle n'avait pas été très avenante. Mais depuis, elle avait repris les choses en mains et son but était de rattraper le retard qu'elle avait pris, aussi bien au niveau amical que 'professionnel'.

Elle courrut donc jusqu'à la tour où se trouvait la salle de divination, dans le but de parler un peu à la prof de ses petits problèmes, survenus l'année précédente. Elle voulait aussi s'excuser si elle avait paru distante voire impolie. Et elle voulait avoir le temps de sortir ses affaires avant le cours. C'est pourquoi elle essaya de devancer ses camarades.

Elle arriva, essouflée, dans le haute tour.
"Bonjour professeur!" dit-elle avec le sourire en entrant.

Elle regarda attentivement la salle, chose qu'elle n'avait pas faite la dernière fois. Celle-ci se décomposait en différents petits 'salons', sur lesquels, et la russo-italienne s'en étonna, était déposées des théières remplies d'eau fumante.
*Et bien... Je devais vraiment être à l'ouest pour ne pas avoir remarqué ça!!* pensa-t-elle.

[Merci d'avoir répondu!!^^ ~> peut-être que ça fera venir d'autres personnes... ]

Salmakia saisit le parchemin. Elle respira un grand coup et dit :
"Professeur. J'aimerai..."

Elle s'arrêta. A vrai dire, elle avait beaucoup pensé à tout ce qu'elle pourrait dire au professeur Astrey... Mais à présent, elle n'en était plsu sûre.
"Professeur, je voulais vous dire que... j'étais désolée pour le cours dernier."
Elle sourit sincérement.
"Il est vrai que j'ai eu pas mal de soucis. Ca ne vous intéresse sûrement pas... Et je crois que je ne dois pas étaler mes sentiments et ma vie à toutes les personnes que je rencontre. Mais je voulais m'excuser pour un comportement qui vous a peut-être choquée. Ou tout du moins surprise."

Elle plia légérement un coin du parchemin d'information et ajouta :
"Je n'allais vraiment pas très bien. Mais j'espère que vous comprendrez. En tout cas, je vais mieux. Je suis, je pense, encore fragile, peut-être... Mais en tout cas, j'ai décidé de me 'reconstruire'. Je voulais que vous sachiez que je n'étais pas vraiment moi lors du cours précédent. Je n'étais pas vraiment moi, même avant ce cours, même avant mes problèmes. Mais maintenant, j'ai la volonté de réussir à me reconstruire."

Elle tritura à nouveau le parchemin.
"Peut-être que ce que je vous dis ne vous intéresse pas... Mais je pensais que je vous devais des explications."

La jeune fille se dirigea ensuite à une des tables rondes et sortit une plume et un encrier.

La jeune femme avait parlé à Salmakia d'une voix qui se voulait gentille, mais elle se sentait triste. Elle tourna donc le dos à la jeune Serdaigle pour reposer le matériel en trop dans une caisse au fond de la salle. Elle n'avait fait que les trois premiers rangs de tables et savaient pertinnament qu'ils ne seraient pas tous remplis. Un flot de mélancolie envahit le coeur de Vicky. Après réflexion, son nouveau poste lui convenait de moins en moins.

C'était pourtant une personne qui avait fait un parcours formidable. Elle était gentille, amusante, et avait toujours été aimée, ou qu'elle aille. Elle avait eu bien que quelques ennemis de concurrence, quelques rivaux, mais rien de plus. Elle avait toujours eu un toit, une bonne famille, elle savait toujours gérer les situations les plus dures. Côté coeur, elle avait eu peu de temps un amoureux. Il s'appellait Illian.... Vicky s'en rappellait si bien.. Elle était partie en vacances avec ses parents, c'était l'été de ses dix huit ans.. Deux mois à la plage, c'était la joie.. et elle l'avait rencontré. Ils s'étaient tout de suite aimés, et avaient passé de merveilleux moments ensemble.
Mais son nouveau poste devenait plutôt ennuyeux. Les élèves n'étaient pas très motivés; en tout cas, ils l'étaient moins que tout ceux avec lesquels la jeune Astrey avait travaillé. Ses enfants la étaient toujours en train de bouger, de vivre quoi ! Ils manquaient à Vicky. Enormément. En pensant à cela, son coeur vagabonda aussitôt vers Illian, et fit un bond dans sa poitrine.

* Que devient il maintenant, Illian? Cela fait plusieurs années que je n'ai pas eu de nouvelles.. Nous avons du nous écrire, allez, trois lettres! * songea la jeune femme, la gorge nouée.

Puis elle se rappella qu'elle était en cours, en compagnie d'une élève. La jeune fille en question commenca a lui parler de son attitude au cours dernier. Oui, Vicky s'en souvenait, et s'en fichait totalement maintenant. Disons que c'était oublié. Elle s'efforca de se calmer et dissimulla sa tristesse comme elle le put.

-Ne t'inquiète pas, Salmakia, sourit elle. C'est oublié. J'ai remarqué, en effet, que tu ne semblais pas très heureuse ce jour la, et pas très motivée. Mais ne t'inquiète pas, je suis passée par la moi aussi. * Et par bien d'autres chemins * J'ai été adolescente... * Et amoureuse * Tu le sais n'est ce pas? On imagine toujours les professeurs comme des personnes qui ont toujours été vieilles et ennuyeuses. C'est absolument faux.. Bref tu es complétement excusée.

Elle se forca a paraitre un peu moins lasse et alla s'assoir à son bureau. Sur la (longue) liste des Serdaigles, elle s'apercut qu'elle avait beaucoup, beaucoup de chance pour que la jeune Garipaldi soit la seule présente à ce cours.. Et raya son nom de la liste. Et, discrétement, elle ajouta cinq points à Serdaigle. Pour sa politesse. Et parce que grâce à la courte conversation qu'elle avait eu avec la jeune fille, elle avait un peu égayé sa tristesse.

[Lana, je crois qu'une élève de première année ne peut accèder au cours des troisièmes et quatrièmes années...]

Salmakia écouta attentivement le professeur Astrey alors que celle-ci lui répondit gentillement que son comportement était oublié. Elle poussa un peu une des tasses et la théière fumante afin de pouvoir étaler le parchemin sur la table, tout en y déposant ses plumes et sa bouteille d'encre noire.

La jeune serdaigle sourit au professeur.
"Je vous remercie. J'avais peur que vous pensiez que j'étais tout le temps ainsi... Et qu'après ça, vous me cherchiez des noises. Mais il semblerait que tout s'arrange. Merci beaucoup, professeur."

Salmakia Garipaldi regarda à nouveau le parchemin et le lut attentivement. Puis elle déboucha la bouteille d'encre et y trempa distraitement sa plume, réfléchissant à ce qu'elle allait écrire. Et la pointe de sa plume glissa sur le grain du parchemin, lentement, mais sûrement...

Citation :

Formulaire à remplir par tous les élèves.

Nom : Garibaldi
Prénom : Salmakia
Année : Troisième
Maison : Serdaigle

Que connaissez-vous de la divination?
La divination est une science très vague pour moi... et j'avoue n'y connaître que très peu de choses. Ma grand-mère m'a déjà parlé de différentes façons de faire de la divination : lire les lignes de la main, regarder les étoiles, ...

Soudain, Salmakia se souvint.
*Mais oui! Grand-mère m'en avait parlé! La lecture dans les feuilles de thé... C'est ce que nous allons apprendre aujourd'hui? Nous verrons bien...*
Elle continua :

Citation :

... lire dans les feuilles de thé.

Quelle est la fréquence selon laquelle vous voulez assister au cours? (question facultative)
Je crois que je viendrai à chaque cours...

Cette dernière question intrigait la serdaigle. C'était comme si le professeur Astrey leur demandait s'ils préféraient sécher son cours plutôt que de venir...
*C'est vraiment bizzare de demander une chose comme ça...!*

Citation :

Autres informations : Aucune.

Lorsqu'elle eut terminé, Salmakia posa sa plume et regarda le professeur Astrey, se demandant ce qu'elles allaient faire en attendant les autres élèves.

Un cours optionnel de divination? Un cours pratique? Mais quel bonne idée? Et des petites fleurs poussaient partout sur le chemin! Des petites fleurs? Elle se donna une claque pour essayer de redevenir intelligente. Ce serait difficile.
Elle s'était donc levée à temps, s'était dépêchée de ne pas être en retard et par conséquent se trouvait actuellement devant la porte du cours.
Elle entra et regarda à l'intérieur. y avait pas foule pour l'instant. D'une démarche assurée elle s'avança pour aller saluer Mme - Mlle? - Astrey.

-Bonjour Professeur Astrey!

Elle se saisit d'une feuille et se pencha sur une table pour la remplir.

Citation :

Nom : Yume
Prénom : Kanha
Année : Troisième
Maison : Serpentard
Que savez-vous de la divivnation : pas grand chose à part ce que j'ai à peu près retenu des cours de cette année
Quelle est la fréquence selon laquelle vous souhaitez assister au cours? : Sans opinion

Elle déposa cette fiche merveilleusement remplie en une minutes chrono sur le bureau et explora la salle du regard afin de trouver une place pour son postérieur. Elle choisit de squatter à derrière Norbert et Salmakia, parce que sinon ça ferait vide.
Elle posa son sac par terre et regarda devant elle en posant ses coudes sur la table et posant son visage sur ses mains.

[Hey! En relisant le topic, j'ai remarqué que j'avais fait gagné mes cinq premiers points à ma maison... Norbert, j'arrive! (encore faut-il espérer que tu te contenteras de la présence de notre chère... Samantha? ]

Salmakia remplissait sa fiche lorsqu'elle entendit quelqu'un s'approcher d'elle. Elle leva un instant les yeux du parchemin. Un serpentard. Plus vieux qu'elle, sûrement un quatrième année. Les cheveux verts. Un visage qui inspirait la sympathie. Salmakia retourna à sa fiche, se demandant s'ils n'allaient être que deux élèves à ce cours. La serdaigle avait remarqué que les personnes qui séchaient les cours étaient de plus en plus nombreuses à Poudlard. C'était étonnant que des personnes qui avaient la chance d'apprendre la magie -alors qu'ils auraient pu se retrouver en classe de mathématiques ou de chimie s'ils n'avaient hérité d'un talent spécifique- préfèrent s'amuser plutôt que d'assimiler les plus intéressantes des informations. Salmakia était subjuguée : tous ces élèves qui préfèraient se promener dans le parc pendant les cours au lieu d'être en classe n'étaient selon elle que des idiots! Alors qu'en suivant correctement les cours, ils auraient pu ensuite s'amuser autant qu'ils le voulaient, ils s'amusaient durant les cours, au risque de devoir travailler plus durant les périodes d'examens. L'italo-russe avait du mal à suivre leur raisonnement.

Plongée dans ses pensées, Miss Garipaldi ne remarqua pas que le serpentard s'asseyait à côté d'elle et ce ne fut que lorsqu'elle releva la tête de son parchemin rempli qu'elle vit le jeune homme en train de dessiner sur son parchemin. Elle l'observa un instant puis fit mine de se lever pour poser sa fiche sur le bureau du professeur Astrey. Cet instant lui permit de réfléchir : devait-elle lui adresser la parole? La serdaigle avait principalement de mauvais souvenir de ses rares discussions avec des serpentards... Mais d'un autre côté, elle s'était promis de se faire de nouveaux amis... Parler à un serpentard n'était pas si difficile, même pour la jeune fille, qui avait longtemps été une grande timide. Salmakia se dit :
*Bien, tachons d'être naturelle... et de foncer tête baissée! Plus le temps durant lequel je réfléchis sera long, plus le temps durant lequel je reste seule sera long!*
Miss Garipaldi prit alors la décision de parler au jeune homme. Sur le chemin qui séparait le bureau de la table à laquelle elle s'était installée, la jeune sorcière se demanda par où elle allait pouvoir commencer. Elle se souvenait vaguement avoir vu le serpentard dans les couloirs... et il avait une tête qui lui remémorait quelque chose. Mais quoi? Oui! C'était le préfet de sa maison, et elle avait entendu dire que ce n'était pas un agneau.
*Pas le moment de se dégonfler, ma belle! De toute façon, tu devras bien lui adresser la parole si vous travaillez ensemble!*
C'est donc d'un pas décidé qu'elle arriva à la table aux naperons de dentelle assez 'kitch'. Elle s'assit et regarda le garçon qui était absorbé dans ses dessins.

Salmakia se dit que la meilleure façon de faire connaissance était souvent la plus simple. Elle lança un regard vers le professeur, qui semblait absorbée dans ses pensées, et dit d'un voix claire :
"Qu'est-ce que tu dessines?"
Puis, tandis qu'un nouvel élève entrait dans la salle, elle tenta de capter le regard du serpentard. Avant d'avoir réussi, elle jeta un coup d'oeil sur l'arrivant : Miss Yume, une serpentarde de la même année que Salmakia. Celle-ci vint s'assoir derrière eux. La serdaigle replongea à nouveau son regard vers son compagnon.

[Poste de Lana supprimé.. Ce cours est réservé aux troisièmes et quatrièmes années.. Sorry!
Merci ~> Norbert, Kanha, Salmakia ]

Vicky, avec un sourire, prit le parchemin que la jeune Serdaigle lui tendait, et remercia la jeune fille.. Qui avait eu l'air intriguée par une des questions, sans doute celle ou Vicky demandait la fréquence de présence au cours.. C'était surement très étrange comme question, mais bon, elle préferait, et puis pour poser ce genre de questions il n'y avait que Vicky!

Puis un jeune homme aux cheveux verts entra dans la salle.. Un serpentard.. il ne prit pas la peine de saluer la jeune Astrey. Il se contenta d'atrapper un parchemin et de le remplir, s'asseyant pour cela à coté de la Serdaigle.. C'était étrange qu'ils soient amis.. Vicky observa le jeune homme.. C'était étrange, elle ne l'avait pas vu au cours d'initiation.. Mais elle n'allait pas pinailler, hein! l'essentiel était qu'elle avait des élèves.. Elle atrappa la feuille de Norbert et lui sourit de façon étrange, avant de lire le parchemin, une fois revenue à son bureau. Ses lèvres s'étirèrent..

* Oui tu as le choix mon ami.. et si tu veux partir, la porte est ouverte! *

Elle attendit un peu que d'autres élèves arrivent. Deux Poufsouffles entrèrent bientôt, saluant poliment la jeune Vicky, suivis de très près d'un Gryffondor qui remplit aussi le questionnaire. Vicky, contente d'avoir un minimum d'élèves pour ce cours qu'elle adorait faire tout particulièrement, sourit. Elle joignit ses mains et lança

"Bonjour à tous! Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Vicky Astrey, votre professeur de Divination.. C'est une matière optionnelle pour répondre à vos regards interrogateurs qui concernent la question de "fréquence"..
Nous allons attendre que d'autres élèves arrivent, si vous le voulez bien! Dans cinq minutes, nous commençons "

Elle jeta un oeil à la fenêtre, il neigait, c'était magnifique..

(Concernant les élèves, sorry si c'est fictif.. mais bon, on va pas faire cours à 4.. )

Lorsque la demoiselle s’adressa à lui, Norbert releva la tête pour lui répondre… comme si elle n’avait pas elle-même regarder de quoi il s’agissait ! Et d’ailleurs, il dessinait si mal que ça, pour qu’elle ne soit pas capable d’identifier l’illustration ? Il fronça un sourcil de manière septique sans prononcer le moindre mot. Puis en voyant l’albinos entré dans la pièce, il prit un air largement supérieur, déjà qu’il n’aimait pas les blondes, elle, s’était pratiquement blanc ! Et ses yeux ? Même pas la peine d’en parler ! Il était rouge, non mais… ce n’était pas une couleur pour des yeux, on aurait dit que ses veine ce déversait directement dans son iris ! Sa peau ? La même teinte qu’un cadavre ! Il ne la regarda qu’un bref instant, comme s’il ne l’avait même pas vu, que sont regard avait passé dessus par hasard pour continuer sa trajectoire et atterrir plutôt sur « Samantha ». Son expression redevenue, relativement amicale, malgré son regard démontrant une grande assurance ressemblant d’avantage à de la prétention.

* Hey ! Ma feuille ! Je n’ai pas fini… *

Et voilà… l’enseignante venait de ce sauvé avec son parchemin ! Lorsqu’elle fut de dos a lui, il roula les yeux de manière décourager avent de répondre à la Serdaigle. Sans écouter les paroles de l’enseignante qui suivirent bientôt…

" Le logos de ma maison ! "

Et maintenant ? Deux choix s’offrait a lui… premièrement, discuter avec la rouquine, deuxièmement, attendre en silence le début du cours. Pourquoi avait il fallut qu’il s’assoit a côté d’une fille ! Qui n’avait pas l’air tellement bavarde en plus… il suffisait à peine d’un regard pour voir combien elle semblait timide et un peu nerveuse. Le jeune homme ce mis a tourné sa plume entre ses doigts, pour montré son ennuis, ses yeux au teinte turquoise était rive sur sa voisine, comme s’il attendait que cette dernière continue à parler. Elle ne l’avait certainement pas déranger pour rien, après tout, elle ne voulait pas juste dire ça… non ?

(J'ai pas d'inspiration... mais comme j'avais l'impréssion de bloquer le topic...)

[Hé! Enfin une réponse!^^]

Lorsque le serpentard lui dit qu'il dessinait l'insigne de sa maison, qu'il partait par ailleurs si fièrement sur son uniforme, Salmakia fut légérement troublée. Etait-ce une façon de lui indiquer qu'il n'avait décidément pas envie de débuter une conversation avec elle, qui n'était qu'une serdaigle timide et inexpérimentée, ou bien devait-elle voir par là la simple réponse d'un élève qui s'ennuyait en attendant le début du cours? La serdaigle se résolut à ne pas analyser la réplique du jeune sorcier aux cheveux si étranges comme une incitation à se taire : elle avait fournir déjà tellement d'efforts pour en arriver à adresser la parole à une personne qu'elle ne connaissait que de vue, qui plus est une personne de la maison de Salazar Serpentard... La serdaigle ne devait pas s'arrêter en si bon chemin!

La rouquine, à présent assise face au préfet de la maison au serpent, se demanda quel sujet elle pouvait bien aborder, puisqu'il semblait que le rôle d'animer le conversation lui revienne de fait. Son regard vogua dans la salle de divination à la recherche d'une idée pour ne pas laisser vains tous ces efforts. La petite salle demeurait réellement bien vide et Salmakia se dit que les autres élèves, au courrant de la tendance du professeur Astrey à presque sous-estimer sa matière -il était étrange pour un professeur de déclarer sa matière optionnelle et de démontrer qu'il était aisé de l'effacer des grilles d'emploi du temps-, devaient avoir préféré le rayon de soleil de ce début de matinée au cours de divination. Mais la serdaigle ne resta pas longtemps à réfléchir ainsi.

*Il faut agir, Salmakia! Parle-lui, puisque c'est pour ça que tu lui as adressé la parole... Tu ne vas pas rester là comme une potiche à le regarder dessiner?* se dit-elle pour se donner un peu de courage. Et c'est ainsi qu'elle souffla à son voisin de table :
"Tu es en quatrième année, c'est cela?"
C'était une pure question de réthorique, Salmakia continua donc :
"Tu as déjà suivi un cours de divination?"

*Quelle idiote je fais... Incapable de parler d'autre chose que de cours...* pensa Salmakia, un peu honteuse.
Et, cherchant à se justifier, elle regarda le serpentard et lui dit, tout en essayant de capter son regard :
"Enfin, tu vois, je me demande bien ce qu'on peut apprendre dans ce genre de cours..."
Elle disait cela mais elle savait parfaitement ce qu'était la divination et ce qu'elle était censée y apprendre. Durant ses vacances, elle avait eu l'occasion de feuilleter son livre de divination pour en apprendre un peu plus sur ce qui l'attendait...

Un peu gênée, elle ajouta, le rose lui montant inexorablement aux joues et d'une vois quasi inaudible :
"Enfin, je ne veux pas te forcer à parler de cours... Tu vois, ... euh... J'ai pensé que nous devions faire un peu connaissance puisque nous allons être amenés à travailler ensemble. Mais à ce qu'on dit, les cours et toi... Enfin... Tu comprends?"
Et pourtant, elle était sûre qu'il n'avait rien pu comprendre à ce qu'elle souhaitait dire, puisqu'elle-même ne se sentait pas claire du tout. Elle avait un peu peur qu'il se moque d'elle mais après tout, ce serait normal : une fille aussi poche devait être très amusante à observer!

kalinah s'était faite toute petite depuis son entrée au cours de Melle Astrey. En ce moment elle n'avait pas tellement envie d'étudier. Elle gribouillait sur le parchemin qu'on lui avait donnée ne sachant pas quoi ecrire. Kali n'avait pas envie de le rendre. Pourquoi était-elle obliger en 4ème année de se representer une nouvelle fois. La serpentard en avait marre de devoir se couler dans un moule comme le faisait tout les élèves de l'ecoles a chaque rentrée. Pour l'instant ce qui l'a préoccupait c'était Norbert, qui parlait avec une petite dévérgondée de Serdaigle. Elle se sentit monter le feu au joue et eu une soudaine envie de l'attraper dans un coin et de lui faire visiter Poudlard en long, en large et en travers!Elle murmura pour elle même:

"Tu ne t'en tireras pas comme ça! Pour qui te prends tu, a vouloir discuter avec un sang pur, plus agée que toi d'au moin trois ans!"

Elle se pencha une nouvelle fois sur sa feuille en esseyant de garder son cable mais c'était plus facile a dire qu'à faire. Elle repenssait au derniere discussion qu'elle avait eu avec le Serpentard et cela la perturbait. Il fallait qu'elle lui parle de toute urgence. Et elle ne laisserait pas cette Serdaigle faire ami-ami avec la créature de ses rêves. Surtout pas une idiote de premiere année. Elle décida de réagir et se leva sans réfléchir. Elle se pencha a l'oreille de la jeune Serdaigle et murmura:

"Toi, si tu ne te lèves pas d'ici 10 seconde je te jures de te faire passer un mauvais quart d'heure. Vas t'assoir ailleurs."

Kali était dans une t-elle colère qu'elle ne faisait même plus attention a sa professeur qui la regardait avec un air étonné. Il aurait mieu valu qu'elle reste a sa place mais maintenant c'était trop tard. Elle n'allait pas se rendre ridicule devant tout le monde. Elle aurait comme toujours se qu'elle voudrait sinon cette 1ère année en payerait les conséquences. Elle lui attrapa la manche et forca un peut pour qu'elle se lève plus rapidement et s'exclama cette fois-ci a voie haute:

"Norbert, je ne savais pas que tu fricotais avec les premières années! De Serdaigle en plus. C'est du jolie!" dit-elle avec un regard ampli de haine.

(je précise que je sais que Salmakia est en 3ème année mais Kalinah elle ne le sait pas! J'ai été prise d'une envie soudaine de faire un RP...)

Norbert fut surpris de voir Kalinah s’approcher de leurs table, d’autant plus qu’il ne l’avait même pas aperçut avent… Si non, il va s’en dire que c’est avec elle qui ce serait assit. Il regarda les deux demoiselles, d’un air interrogateur… ah ! Les filles, toujours à ce murmuré des secrets ! Qu’est ce que la Serpentard pouvait bien raconter à « sa » jeune coéquipière ? Apparemment pas une blague… à en voir l’expression mécontente de sa douce amie, qui ce mit même à tirer la Serdaigle par la manche ! Cependant, ce n’est que lorsqu’elle s’adressa à lui, qu’il comprit vraiment ce qui était en train de ce passé… Il ne bougea pourtant pas le moins du monde pour aider la petite 3ème année, ne croyant pas réellement que Kalinah lui fasse du mal. Elle ne désirait très probablement que l’intimidé un peu ! Ne réfléchissant pas trop aux conséquences de ses actes, après un léger rire, il s’exclama à l’adresse de sa consœur de maison.

" Troisième année. Et c’est, elle ! Qui me fait des avances, non l’inverse. "

Malgré son sourire amuser, le ton de sa voix ne laissait pas trop percevoir de sarcasme, ce qui était bien évidement voulu. Il n’arrivait pas à croire qu’elle était vraiment en train de lui faire une crise de jalousie devant le reste des élèves, et ce, sous le regard de leur enseignante en plus ! Il ne faut pas s’en étonner, Norbert n’allait pas prendre cela trop au sérieux ! Sa prenait toujours des coups, beaucoup de cris ou quelque sanglot pour qu’il ce calme, et montre qu’il mérite son insigne de préfet. Il rajouta d’un air décontracté, montrant combien il prenait tout cela à la légère…

" Tu pourrais attendre la fin du cours pour me faire ta scène de jalousie ? Peut-être que Samantha pourra lire dans ma tasse, comment sa va ce terminer… "

On pouvait, cette fois, remarquer sans problème l'ironie dans sa voix... C’était bien les feuille de thé ce cours si ? Le jeune homme regretta un peu ses paroles, il ne voulait pas vraiment ce disputer avec Kalinah, seulement… c’était plus fort que lui, à chaque fois, il n’était pas capable de s’empêcher de plaisanter et jouer au plus malin ! Et a bien y pensé, elle l’avait provoqué, non ? Quand on cherche à agacer les autres, il ne faut pas s’étonner des représailles ! Maudit soit cette conscience, qui lui rappelait qu’elle n’en avait pas après lui, mais détestait simplement l’idée de le voir avec une autre ! Ce qui faisait donc de lui, le méchant de l'histoire, qui ne comprenait jamais rien, insensible et était totalement dépourvu de compréhension ! Comme d'habitude ! Non mais... c'était lui l'incompris !!! Malgré ce que laissait croire les apparences... Il n’en aurait pas conclue qu’elle était jalouse, s’il aurait vu ne serait-ce, une seule autre raison qui aurait pu la pousser à une telle réaction ! Mais, même son imagination débordante, n’arrivait pas à en inventer !

(Oui, je sais… Ce n’est pas mon tour… J'mexcuse ? Pour un préfet j'donne pas trop l'exemple...)

(a toi Salmakia!! j'attend ta reponse pour repondre.)

[Me voilà me voilà.... Désolé pour le retard... :S]

Salmakia parlait, parlait... Chaque nouveau mot qui sortait de sa bouche lui permettait de se sentir moins mal à l'aise. Elle savait bien qu'elle n'avait rien à dire, que son discours était creux... Mais parler l'empêcher de penser réellement à ce qu'elle faisait : parler à un Serpentard de quatrième année... Parler à Norbert Fenrir. C'était le préfet de sa maison et elle n'avait pas entendu dire que des bonnes choses à son sujet. Il était apparemment très blagueur et ne participait généralement aux cours que pour embarrasser les professeurs. Que faisait-elle donc à lui parler comme ça? Simplement, elle essayait de faire connaissance avec la personne qui partageait sa table, qui s'était assise en face d'elle. Et, au final, aucun bruit ne courait sur le fait qu'il mangea de pauvres Serdaigles sans défense... Elle avait seulement entendu dire qu'il aimait martyriser les premières années de Poufsouffle...

Et puis, une fois qu'elle eut terminé, elle se sentit très idiote... D'autant plus que Norbert Fenrir lui demanda quel genre de rumeurs elle avait entendu sur son compte. Salmakia se sentit idiote : n'avait-il jamais pensé que ça jasait dans son dos? Comme tous les élèves, des bruits couraient sur lui, sur sa façon d'être, sur ses actes romanesques... Et puis, c'était Fenrir : comment le manquer avec son air désinvolte et ses cheveux verts? Salmakia se retrouvait plutôt ennuyée de cette question...

Heureusement (?), une jeune fille de quatrième année, une Serpentarde, fit irruption. Elle devait connaître Fenrir... Peut-être Salmakia pourrait se sortir de ce faux-pas grâce à elle? Mais tout se passa très rapidement.

La jeune fille, aux cheveux étrangement violets, se pencha vers elle et lui chuchota quelques mots à l'oreille en la tirant par la manche pour faire lever Salmakia : elle lui demanda de partir immédiatement ou elle passerait un mauvais quart d'heure... Miss Garipaldi se demanda pourquoi cette jeune Serpentarde éprouvait tant le besoin de la malmener. La serdaigle ne saisissait absolument pas le sens de cette colère. Et elle ne savait pas ce qu'elle devait faire : se lever ou se rebeller?

La Serpentarde ajouta à l'encontre de Fenrir :
"Norbert, je ne savais pas que tu fricotais avec les premières années! De Serdaigle en plus. C'est du joli!"
C'était donc cela? C'était la petite amie du garçon aux cheveux verts? Mais Salmakia, qui d'ailleurs n'était pas en première année -sans quoi elle n'aurait pas eu droit d'assister à ce cours-, ne comprenait toujours pas : elle n'avait rien fait de grave... et Norbert Fenrir non plus. Les garçons étaient-ils donc inabordables, de peur de se faire reprocher par leurs petites amies d'être en train de "fircoter"? Cela dépassait plutôt Salmakia qui jusqu'alors n'était pas encore entrée dans le système des flirts adolescents.

Mais une autre remarque, cette fois de Fenrir, surprit Salmakia : il la défendait à mi-mots, reprochant à la jeune fille aux cheveux violets de s'énerver pour peu de choses, mais lança tout de même une boutade, comme c'était apparemment son habitude.

Les choses prenaient un tournant étrange. Salmakia aurait pu rester sur le côté de leur querelle amoureuse... mais se retrouver mêlée à ces histoires comme "l'objet du pêché", c'était au dessus de ses forces : elle n'avait rien fait! Elle dégagea son bras de l'emprise de la Serpentarde et se rassit calmement.
"Tout d'abord, je suis en troisième année. Je m'appelle Salmakia Garipaldi et je suis la première à m'être assise à cette table. Ensuite, je suis désolée, j'ai parlé à ton ami mais c'est parce qu'il s'est assis à côté de moi et je n'étais pas au courant que c'était défendu. Si cela ne te plaît pas, c'est à M. Fenrir qu'il faut demander de se déplacer, pas à moi. Je n'ai rien à voir avec vos histoires de couple alors si vous êtes là pour m'y mêler, je préférerai que vous changiez de place..."

Quel aplomb! Salmakia ne pensait pas qu'elle aurait pu réussir à dire ce genre de choses... mais il est vrai qu'elle avait changé ces derniers temps et qu'elle s'était promis de ne plus se laisser se faire marcher sur les pieds. Après coup, cependant, elle se demanda ce qu'elle faisait, pourquoi elle avait dit tout cela. Elle rougit et sentit qu'elle était au bord des larmes. Elle savait qu'elle avait raison... Mais comment surpasser son comportement habituel? Elle ravala sa salive et se força à rester assise, calmement, ce qui n'était pas évident.

[Enfin la réponse entière... Désolé du retard!]

Tout se passa très vite, Norbert lui envoya une boutade a la figure ce qui fit rougir Kalinah de la racine des cheveux jusqu'au bout de ses orteils. D'après lui La jeune serpentard était jalouse! Elle allait lui montrer si c'était son genre d'être jalouse! Kali se sentait de plus en plus énérvée et savait que si elle réstait plantée là elle risquait de commêtre un double meurtre. Ensuite Salmakia prit la parole et Kalinah fut secoué d'un étrange fou-rire! Elle se pencha vers elle une nouvelle fois et cette fois-ci parla d'une voix très claire:

"Je me fiche de connaître ton prénom petite. C'est moi qui décide ici, c'est tout et ça il va falloir que tu t'y face. Tu n'as pas a me dire si je dois changer de place ou non tu dois juste exécuter l'ordre que je t'ai donnée. Il me semble que celui-ci était très claire. Tu ne veux pas bouger? Très bien, tu vas regretter d'être née cherie, tu éssaies peut-être de me ridiculiser devant tout le monde, mais ca ne marchera pas!" (Kalinah toujours aussi parano ^_^)

Le peut d'élève présent dans la classe avait les yeux rivés sur elle. Elle secoua ses cheveux comme si elle participait a une pub pour un shampoing préstigieux! Kalinah était de retour. Tout allait redevenir comme avant. A présent elle se trouvait face a Norbert et le fuisillait du regard. Lui aussi cherchait visiblement a la ridiculiser. Comment osait-il? Depuis qu'elle le conaissait, ils s'étaient tout le temps chamaillé! Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre! Deux enfants. Mais là c'était différent, il l'a traitait de jalouse devant toute la classe! Tout le monde allait croire que Kali était une fillette faible accroché a son petit-copain tant aimée. Et que celle-ci se faisait trompé par la petite serdaigle idiote assise a côté de lui! Il fallait rétablir la véritée:

"Norbert, je te signale que tu peux faire ce que tu veux avec qui tu veux, je m'en contrefiche. A présent je vais vous laisser seul tout les deux, comme ça tu auras le loisir de courtiser ta belle et tu ne m'infligeras pas l'image de ce spectale écoeurant." Elle se tourna vers la serdaigle et s'exclama: " Je serais toi, je resterais cachée dans un placard pendant les dix prochaines années!"

La jeune serdaigle avait apparament les larmes aux yeux et cherchait a cacher son stress qu'elle avait du mal a maitriser. Kali était redevenue de marbre, se retourna d'un mouvement vif et alla se rassoir a sa place sans un bruit. Elle attrapa sa plume et la serra très fort entre ses doigts. Kali savait très bien que les menaces qu'elle avait utilisée contre la serdaigle n'était pas vraiment serieuse. Elle voulait seulement faire peur a cette petite idiote et allait reflechir a un vilain tour qu'elle pourait lui jouer. Rien de bien méchant, juste une petite blague Horunienne. Quand a Norbert, elle aurait bientôt une petite discussion avec lui. Surement agrémenté de quelques cris! Elle rédiga rapidement le parchemin et le posa au coin de la table attendant la suite.

(euh salma, c'est a toi, on t'attends XD)

[Je m'incruste ^^" Un cours actif ne fait pas de mal ...]

En entrant en troisième année, il avait fallu que Ludwig choisisse des options. Des cours supplémentaires, quel bonheur ! Quand on lui avait annoncé ça, il avait regardé sa feuille, l’air désabusé : divination, arithmancie … Génial ! Il avait le choix ? C’était trop aimable ! Pour commencer, il n’était pas question de commencer quelque chose d’aussi … ennuyeux, que l’arithmancie. Pour ce qu’il connaissait des chiffres – c’est-à-dire les additions, les soustractions, et tout ça – ça lui suffisait amplement. Alors quoi ? La divination ? Hmmm … Une sorte d’art mystique pour lire l’avenir. Il n’imaginait pas vraiment qu’on puisse prédire quoi que ce soit. Sa mère avait d’ailleurs un avis très arrêté sur cette matière : lorsque l’un de ses enfants ne faisait pas ses devoirs, elle lui disait quelque chose comme « Reprend-toi, ou tu finiras diseuse de bonne aventure pour moldus dans une vielle roulotte moisie ». Ce qui était une bonne motivation pour se remettre au travail, soit dit au passage. Après avoir longuement hésité entre les deux, avoir demandé l’avis de Barthelemy et obtenu une réponse comme « Tu t’en fiches, tu pourras sécher », il avait choisi la divination. Ça lui paraissait beaucoup plus amusant, et tant pis si ça ne marchait pas.

Pour son premier cours, on ne pouvait pas dire qu’il était franchement motivé. Il n’était pas allé au cours d’initiation l’année précédente, pour cause de … euh … maladie ? Enfin, il était optionnel, il n’avait pas à se trouver d’excuse. Toujours est-il que, malgré les « conseils » de Barthelemy, il n’avait pas l’intention de sécher les cours de divination. Il était inscrit, il irait ! Ce matin, dans la salle commune, un élève lui avait décrit son précédent cours de divination, sans trop d’enthousiasme, avant de lui prédire un avenir sombre, et qu’il mourrait en avalant un papillon dans la semaine qui suivait. Quel idiot … L’autre avait ajouté en ricanant « J’espère que je t’ai pas fait peur, mon petit Ludwig ! ». Peur ? Quelle idée ! Non, il n’avait pas peur qu’on lui prédise son avenir, ni peur du professeur de divination, ni du cours en lui-même. C’était peut-être ce qui l’avait motivé pour venir : s’il n’y allait pas, on allait encore dire qu’il avait cru aux histoires de l’autre abruti ! Il n’en était pas question. Au petit-déjeuner, on avait fait voler un papillon en papier jusqu’à lui, que Ludwig avait écrasé, apparemment calme. Mais ça l’exaspérait profondément ! Il irait, en divination, et il leur montrerait !

Alors il était là. Devant la porte, toujours un peu hésitant. Finalement, il se recoiffa, prit une grande inspiration, et ouvrit la porte. Le cours n’était pas encore commencé, il restait des places … Tiens, le cours était commun avec des élèves plus âgés, des quatrième année. Ludwig reconnut sans mal les élèves présents : Fenrir, leur préfèt, Horuni, capitaine de l’équipe de Quidditch – l’opinion de Ludwig n’avait pas changé à propos de ce sport, mais celle à propos des joueurs, un peu – d’ailleurs assise seule à une table … Etrange. Il aurait plutôt cru qu’elle irait s’asseoir avec Fenrir … Qui, lui, était avec une Serdaigle de son année. L’atmosphère était tendue, il avait manqué quelque chose ? Il adressa un « Bonjour » poli au professeur avant de s’approcher de la table à laquelle était assise la jeune fille aux cheveux violets. Drôle de couleur, mais enfin on s’habituait. Ludwig ne lui avait jamais beaucoup parlé, sinon peut-être pour lui demander de lui passer le beurre, un jour au petit-déjeuner … Enfin, que de choses insignifiantes, quoi. Avant de poser son sac, il préféra lui demander à voix basse, avec un semblant de sourire en coin :

- Salut, Horuni. Tu attends quelqu’un, ou je peux me mettre là ?

(Actif... c'est relatif... Puisque la prof à déserté ! Je tenait à vous mettre au courant, elle n'a pas donner signe de vie depuis une éternité, et a abandonner c'est personnage. Vous devrez donc continuer le cours en vous basant sur ce qu'ils font dans le livre... équipe de 2, lire la tasse de l'autre d'après les renseignements du livre, ect. En simulant bien sur que la prof supervise le tout...)

[Norbert, je suis désolé, mais je vais me débrouiller pour que Salmakia reste : ce serait bête de partir d’un sujet si actif ! ^^
Pour la prof, je fais comme si c'était un personnage extérieur que nous pouvons jouer...
Euh... Et puis s'il vous plaît, ne tuez pas ma Salmakia... ]

Comment s’en sortir dans cette situation ? C’était la question que se posait la jeune serdaigle à l’instant où elle se rassit. Par quels moyens réussir à rester calme ? Comment ne pas fondre en larmes ou devenir hystérique ? Salmakia n’était pas habituée aux grandes démonstrations mais elle vivait ce jour-là une situation particulière : une personne l’accusait à tort pour des raisons plus qu’idiotes. Cela avait mis Salmakia hors d’elle. Sûre d’elle tout à coup, la sorcière avait répondu à la serpentarde avec un aplomb qu’elle-même ne se connaissait pas. Mais, hors des réactions qu’elle avait l’habitude d’avoir, Salmakia prenait peur : elle ne contrôlait plus tout à fait son comportement et, se rendant compte de cela, elle rougit et les larmes lui montèrent aux yeux. Il lui était à présent impossible de réfléchir correctement. Ses idées s’embrouillaient et seuls deux sentiments pourtant plutôt contradictoires l’habitaient : un sentiment de honte, à cause du traitement qu’on lui réservait en public, et un sentiment d’orgueil, qui la poussait à défendre son honneur. A travers son brouillard mental, elle ne perçut que de loin les paroles de la quatrième année aux cheveux violets, des mots venimeux destinés à blesser la jeune fille.

La nouvelle ennemie de Salmakia attaqua ensuite Fenrir, avant de partir après une dernière agression envers la Serdaigle. Quelques secondes passèrent dans le silence. Ce laps de temps sembla durer une éternité : le préfet de Serpentard, l’élève aux cheveux violets, les autres camarades, Salmakia et même le professeur restaient tous muets, figés comme des santons de porcelaine. L’atmosphère s’était brusquement refroidie et personne ne semblait vouloir mettre fin à ce moment de tension. Jusqu’à ce qu’un élève de Serpentard que Salmakia connaissait pour partager un certain nombre de cours avec lui n’arrive, telle une fleur au moment de l’éclosion, pure et neuve. Il salua le professeur Astrey –que faisait-elle d’ailleurs ? n’aurait-elle pas dû réagir avant ?- puis alla s’adresser à la fille qui venait de faire éclater un scandale.

Cette nouvelle arrivée aurait dû, peut-être, remettre les choses en ordre et le cours aurait pu commencer. Cependant, Salmakia continuait à être perdue dans ses sentiments et ses réactions. Ne sachant que faire, elle laissa échapper la première larme dans un hoquet. Un long filet de larmes commença ainsi à couler sur ses joues, dans un silence entrecoupé de léger sursaut de la jeune fille. Pourquoi l’attaquait-on ? Qu’avait-elle fait de mal ? C’était injuste… Injuste qu’on la prenne pour une traînée alors que tout était dû à cette fille aux cheveux violets ! Rage et profonde honte se mélangeaient dans ces larmes.

Un peu plus d’une minute passa ainsi, sans que personne ne bouge. Le professeur Astrey avait les yeux rivés sur la jeune fille, à l’image d’une grande partie de la classe. Et soudain, Salmakia releva la tête. Une flamme brûlait dans les yeux rouges de l’élève de Serdaigle. Elle regarda Fenrir :
« Toi… »
Elle se leva, faisant tanguer dangereusement la table sur laquelle se trouvaient une théière et quelques tasses, et fit quelques pas vers le jeune homme.
« Si c’était pour m’attirer des ennuis, tu n’avais pas à t’assoir à cette table. »
Et elle le gifla.

Ce soufflet résonna dans la salle. Vicky Astrey, jusqu’alors immobile, fit un pas vers la table où se trouvaient les deux jeunes gens. Salmakia, ayant senti ce mouvement dans son dos, se tourna et hurla en continuant à pleurer :
« VOUS, NE VOUS AVISEZ PAS DE ME DIRE QUOI QUE CE SOIT ! »
Le professeur s’arrêta net et Miss Garipaldi regarda à nouveau Fenrir, quelque peu sous le choc de la gifle qu’il venait de recevoir. Salmakia sécha ses larmes d’un revers de la manche et, d’une voix qu’elle essayait de calmer pour que tout le monde l’entende, elle ajouta :
« Personnellement, je me fiche bien des garçons. J’ai le temps de découvrir l’amour. Je n’ai que treize ans et je pense que toutes ces histoires de cœur sont un peu inutiles à notre âge. Mais il est une chose que je supporte encore moins, c’est d’être mêlée contre mon gré à des disputes amoureuses. »

Salmakia jeta un regard assassin à la serpentarde en lui disant :
« Je n’aime pas les paranoïaques qui accusent à tort les autres parce qu’elles ne se sentent pas sûres d’elles. Si tu étais certaine que Fenrir était amoureux de toi et seulement de toi, tu ne te mettrais pas dans ces états alors réfléchis un peu afin que ce genre de situations ne se reproduise plus. Et pour ta gouverne, je pense que tu n’as pas eu besoin de moi pour te ridiculiser. »

Salmakia continua de s’adresser à Miss Horuni, d’une voix tremblante cependant et tout en se tournant vers Norbert Fenrir :
« Mais comme je suis très sympathique, je vais t’aider. Il est vrai que ce n’est pas très bon pour ta réputation de passer pour la folle-dingue de service, paranoïaque jusqu’au bout des ongles. Alors je vais te permettre de justifier ta colère. »
Et très rapidement, elle prit Fenrir par le col et l’embrassa.
Puis elle se rassit, rouge de honte mais fière de la réponse qu’elle avait donnée à la fille aux cheveux violets. Elle n’en revenait pas de l’effet qu’avaient l’adrénaline et la colère sur elle. Elle se sentait prête à craquer mais elle voulait tenir encore. Son cœur battait à la chamade et elle tremblait. Ses mains étaient moites et elle ne voulait pas réfléchir à ce qu’elle venait de faire. Mais elle pensait à son honneur, à peu près sauf. Elle eut un long soupir pendant le moment de choc qui suivit son dernier acte et chuchota en direction de Norbert :
« Désolée. »

Qu’allait-il se passer maintenant ? Elle préférait ne pas y penser et ne surtout pas se retourner pour voir l’autre fille…

Dès que Kalinah eut finit d'ecrire sur son parchemin elle attendit patiemment la venue de son professeur de divination afin que cette dernière ramasse son travail et lui en donne un nouveau. Un garçon de serpentard, d'un an son cadet fit alors son aparution. Plutôt grand, mince, les yeux d'un bleu étonnant, les traits fins. Un jeune homme plutôt séduisant en définition. Elle se souvint alors l'avoir aperçut quelques fois en cours, ou dans la salle commune. Peut être même lors du déjeuner a la table des serpentards! Il salua Madame Astrey et se dirigea vers une des seules place de libre, celle qui se situait juste a côté d'elle. Il posa son sac, regarda Kalinah et avec un grand sourire en coin finit par chuchotter:

"Salut, Horuni. Tu attends quelqu’un, ou je peux me mettre là ?"

Kali fut plutôt surprise mais ravie qu'il lui demande sa permission. Elle en oublia même la petite garce de Serdaigle! Elle remit en place sa chevelure violine, réfléchissant intensément a la réponse qu'elle allait lui donner. Et puis... A quoi bon réfléchir! Quoi de mieu qu'un beau garçon assis a côté d'elle pour faire enrager l'élu de son coeur! Elle lui répondit alors, d'une voie qui se voulait être séductrice:

"Bien sure que tu peux t'asseoir ici! Et puis, appel moi Kalinah. Tu es de sang pure non? Si c'est le cas je ne vois aucun problème a..."

Elle fut coupée en plein milieu de sa phrase par les hoquets entrecoupé de sanglot de la petite éffrontée. Elle souria interrieurement et se retourna pour mieu profiter du spéctacle. C'est a ce moment précis que Salmakia choisit d'attribuer a Norbert un magistral soufflet d'on il se souviendrait surement pendant plusieurs siècle! Puis elle commenca un petit monologue conssacré aux amourettes de jeunesse qui laissa Kalinah s'en voix. Mais tout de même éxtrémement amusée. Norbert avait mérité cette claque et si Kali n'avait pas pris consience qu'elle métait en danger sa maison et risquait de lui faire perdre des points elle en aurait rajoutée! Elle chuchotta a l'adresse du Serpentard qui était maintenant assis a côté d'elle:

"Complètement timbrée cette fille!"

A présent c'est a Kali que s'en prenait Salmakia. Kalinah glissa sa main dans sa poche et serra très fort sa baguette tachant de garder son sang froid. D'après la Serdaigle, c'était Kali qui était ridicule!! Elle ricana regardant droit dans les yeux la petite peste qui, elle, se couvrait de honte. Ne soufflant mot, elle écoutait chaque reproche, chaque insulte, chaque pleure de la 3ème année réfléchissant a toute sorte de torture qu'elle pourrait bien lui faire subir jusqu'à ce que... Elle venait d'embrasser Norbert! La capitaine de Quidditch cligna plusieur fois des yeux pour verifier qu'elle ne rêvait pas. Mais la jeune rouqine était bien en train d'embrasser celui qu'elle cherissait tant!

Kalinah fut prit d'un haut-le-coeur monumental , et sa tête la faisait affreusement souffrir tout d'un coup. Elle avait soudain l'impression qu'un concert de tambour avait élu dommicile dans son coeur et que celui ci allait bientôt éxploser. Chaque battement la faisait atrocement souffrire et elle n'avait qu'une envie, qu'on la tue sur le champ! Elle eut l'impression que ce baiser dura une éternité, et que le temps c'était arrété. Quand elle reprit ces esprits, Salmakia c'était rassise a côté de Norbert, et celui-ci s'exclama comme si tout cela avait été naturel:

« Ah ! Les filles… Sa pleure quand ça veux qu’on soit moins dure avec ! Sa gifle quand c’est pas contente… et sa embrasse pour ce faire pardonner tout ça ! »

Cette fois si s'en fut trop. Kalinah allait littéralement se désintegrer si elle les regardaient plus lontemps. Aparamment Norbert et Salmakia c'était trouvé, et elle, elle se retrouvait toute seule, a côté d'un garçon qu'elle ne connaissait même pas, n'ayant a présent que ses yeux pour pleurer. Elle reflechissait, ou du moin essayait de réfléchir a ce qu'elle pouvait bien dire ou faire mais elle avait l'impression que son cerveau était éteint. Ou avait été déprogrammé. Ou pire encore, que quelqu'un s'était introduit dans sa tête et avait commis des dommages irréparable! Mais ce que ne se doutait pas Kali c'est qu'elle venait tout simplement de se faire moucher par sa nouvelle meilleure ennemie. La elle comprit que la guerre ne faisait que commencer et qu'il fallait a présent reprendre le contrôle. Elle se forca a rire, en bonne commédienne et regarda les deux complices d'un air dégouté:

" Tu sais ma cherie, tu peux bien crier après moi tant que tu veux, m'insulter de parano tant que tu veux, ca ne changera rien au fait que je suis ce que je suis et que toi tu es si vilaine que tu as besoin d'embrasser nimporte qui ou devrais-je dire nimporte quoi pour te prouver que tu existe! Et puis d'ailleurs, tu n'as rien a me prouver a moi-même puis-ce qu'a l'heure qu'il est je suis en charmante compagnie! Je n'ai pas besoin de Fenrir tu peux le garder!" Elle fit un clin d'oeil charmeur a son nouveau camarade de classe et poursuivit d'un ton mésquin: " Tandis que toi, tu es a côté d'un être aussi vilain, pueril et ininteressant que ta petite personne. Tu ne sais que pleurer! A non tu sais aussi HURLER et te couvrir de honte devant toute une salle de classe. Escuse moi mais ici, la folle c'est toi."

La Prof qui semblait s'être endormit depuis le premier incident, commencait a comprendre que la situation allait mal tourner si elle ne se manifestait pas! Peut être était-elle choquée ou abasourdite? Mais son silence prit fin dès que Kalinah eut finit son discours! Elle se leva et prit la parole d'une voix qui annoncait la sanction:

"Vous êtes tous devenu fou ma parole! J'enlève 30 points a Serdaigle, ainsi que 30 points a Serpentard pour se manque manifèste de maturité! 30 points car mademoiselle Garipaldi n'avez pas a vous adresser a moi de la sorte! Pour qui vous prenez vous? Vous avez même de la chance que je ne vous renvoie pas de mon cours! 20 points a Serpentard car Mademoiselle Horuni n'avez pas a prendre la parole pour ce qui ne concerne pas le cours, deux fois de suite, ainsi que 10 point a Monsieur Fenrir pour les même raisons. A présent au travail!"

Qu’avait donc pu manquer Ludwig, pour que l’atmosphère soit aussi tendue ? Une prédiction du professeur qui aurait mis les élèves dans tous leurs états ? Non, sûrement pas … Personne ou presque ne croyait aux histoires des professeurs de divination, elle n’aurait pas pu boulverser une classe entière. L’histoire n’avait sûrement rien à voir avec la matière pour laquelle ils étaient censés être là, ni avec le drôle d’ameublement de la pièce. Alors il restait les élèves. Qui sait ce qui peut arriver quand on enferme un certain nombre de jeunes sorciers et sorcières en pleine adolescence, période rebelle Jeveupa Jiraipa Jetaimepa, avec un adulte qui les laissait se débrouiller entre eux ? Si en plus ils ne savaient pas quoi faire pour s’occuper, c’était la catastrophe. Les élèves pouvaient se battre, se lancer des sortilèges ou se taper dessus pour les plus primitifs, pour un petit rien. Il ne fallait pas grand chose pour envenimer la situation. C’était … Des explosifs entassés dans un coin, et une toute petite étincelle pouvait allumer la mèche. En l’occurrence, Ludwig ne doutait pas que l’étincelle ait déjà eu lieu … Deux Serpentard à fort caractère assis loin l’un de l’autre, ce n’était pas bon signe. Sans parler de la pauvre Serdaigle perdue au milieu de tout ça.

Quoi de mieux pour être rapidement au courant de tout, que de s’asseoir à côté d’un des principaux acteurs de cette terrible tragédie qui se jouait dans la pièce ? Parce que tous avaient des allures de tragédiens, c’était assez drôle … Ludwig avait donc poliment adressé la parole à Kalinah Horuni, laquelle était connue bien sûr pour son poste de capitaine de l’équipe, mais aussi pour son fort caractère … La quatrième année, se recoiffant avec un geste sûrement bien étudié, lui répondit d’abord « Bien sûr, que tu peux t’asseoir ici ! » Ludwig prit donc place, écoutant la suite. « Appelle moi Kalinah. » Avec plaisir ! Entre Serpentard, on devrait toujours s’appeler par son prénom … « Tu es de sang pur, non ? » Ludwig faisait partie de ceux qui pouvaient fièrement répondre oui à cette question. Sa mère comme son père descendaient tous les deux d’une famille de sorciers, même si l’on ne connaissait pas tous les ancêtres de sa mère. Peu importait ! La phrase de Kalinah resta en suspens, car un bruit certes peu familier au troisième année se fit entendre.

Des sanglots ? Oh la la, mais dans quoi était tombé Ludwig ! Un drame sentimental ! Une mer d’émotions ! Par Merlin, c’était … A pleurer de rire. Ou de désespoir, il ne se décidait pas entre les deux. Comme sa voisine se tournait, Ludwig se pencha légèrement pour apercevoir lui aussi l’animal qui faisait ce drôle de bruit. Chez lui, on ne pleurait pas beaucoup. Déjà parce que les garçons étaient en majorité, et qu’on les avait élevés en leur disant que les garçons ne pleurent pas, mais aussi parce que Ruby, la seule fille de la famille, avait une fierté mal placée et qui l’empêchait de montrer quelque faiblesse que ce soit devant ses frères. Alors pleurer en classe ! Le comble de la honte, Ludwig ne se serait jamais allé à de tels débordements en public. Bon, à première vue, c’était une fille. En vérité à cause des hoquets, le Serpentard avait d’abord pensé à une espèce de chien, qui japperait de temps en temps. Mais un chien qui porte l’uniforme de Poudlard, on n’en voyait pas souvent … D’ailleurs l’animal en question avait les cheveux roux ! Ludwig reconnut bientôt une fille qui était dans la même année que lui, à Serdaigle. Euh, son nom ? Salma … Truc, Garipaldi. Personne ne disait un mot, personne ne bougeait, et elle pleurait toute seule, à côté du Serpentard aux cheveux verts.

- Spécimen au premier abord peu intéressant, mais finalement captivant, ironisa Ludwig à voix très basse, l’air franchement ennuyé.

Mais le plus beau du spectacle restait à voir ! Ludwig aurait regretté d’avoir détourné les yeux, s’il l’avait fait. En effet la Serdaigle se leva brusquement, manquant au passage de renverser la table – si elle comptait ébouillanter le Serpentard, ce serait drôle aussi, tout compte fait – et après avoir accusé Fenrir de ne lui avoir attiré que des ennuis, elle le gifla. Aïe. Ludwig n’aurait pas apprécié … Tout ça donnait à la scène des airs de mauvaise série à l’eau de rose. L’héroïne giflait le séducteur malhabile, et s’en allait en courant, tandis qu’on la plaignait intérieurement. Une minute ! L’héroïne, c’était la Serdaigle ? Non, impossible ! Erreur ! « Complètement timbrée cette fille ! » commenta Kalinah. Et Ludwig ne put s’empêcher d’ajouter sur le même ton :

- C’est ça les Serdaigle. A force d’étudier quand on n’est pas forcément fait pour ça, le cerveau chauffe, et on finit par craquer !

Ce n’était pas terminé : Garipaldi était apparemment partie sur sa lancée et après leur avoir hurlé de ne rien dire – suite à quoi Ludwig avait grommelé quelque chose comme « Mais c’est qu’elle nous abîmerait les oreilles ! » - et après avoir déclaré qu’elle était jeune, blablabla, qu’elle se fichait de l’amour, blablabla … Elle s’en prit à la voisine de Ludwig, ce dernier n’écoutant d’ailleurs qu’à moitié ce qu’elle disait, relativement préoccupé par le sort de ses pauvres oreilles. Le Serpentard ne se réintéressa à la situation que lorsque Garipaldi embrassa subitement Fenrir. Ça devenait compliqué … Après un silence de quelques secondes, la Serdaigle ajouta « Désolée » et Fenrir éclata de rire. Pas la meilleure chose à faire, de l’avis de Ludwig, mais il n’eut pas le temps de commenter : Fenrir parla à nouveau, puis Kalinah prit la parole à l’adresse de la Serdaigle. Un vrai règlement de comptes, cette affaire … Mais en pleine classe ? Lorsque la quatrième année évoqua la « charmante compagnie » aussi connue sous le nom de Ludwig Hornblend, celui-ci lui adressa un sourire et l’écouta terminer.

Le calme ne serait certainement pas revenu de si tôt si le professeur n’avait pas pris les devants : elle retira des points, leur ordonna de travailler, et tout de suite. Oh, pitié, ils étaient obligés ? Pendant qu’elle donnait les consignes, Ludwig fit encore un commentaire tout aussi sympathique que les autres, et toujours à voix basse :

- Au moins elle pourra se vanter d’avoir embrassé un garçon avant ses trente ans, ce qui n’aurait pas forcément été le cas autrement …

Oui oui oui, le HS c'est mal, mais je peux pas m'en empêcher là !

Chui carrément mort de rire ! Encore, encore !

Dommage que Mathias ait pas pris Divination en option... Avoir su...

( La réponse tarde un peut a arriver... BOUHOUHOU )

[Je répondrai ce week-end... Je n'ai pas internet durant la semaine, désolé...]

[ Ouais bon moi j'préviens juste que vu que j'ai tout raté, on va dire que je dors par terre dans un coin de la salle, hein ? Ou que je suis jamais viendue u_u" ]