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 Mihran Khan

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MessageSujet: Mihran Khan   Mihran Khan Icon_minitimeVen 16 Juin 2006 - 10:30

Mihran Khan Mihmihprescopie5lt

-~- Renseignements généraux -~-


Nom : Khan

Prénom(s) : Mihran

Date de naissance : 3ème jour du mois d'Azar (soit le 25 novembre)

Âge : 26 ans

Sexe : masculin

Poste : Professeur d'Astronomie

-~- Aspects physique -~-


Description physique :
Il est assez difficile de déterminer ce que l'on remarque en premier chez Mihran. Son allure est des plus singulières, surtout qu'il prend un certain plaisir à entretenir son apparence digne d'un prince ayant fuit son vieux livre de légendes…
D'une taille respectable pour ses vingt-six ans rondement atteints, sa silhouette étrangement androgyne prête souvent à confusion et s'il ne se formalise pas d'être confondu avec une femme, c'est avec une délicieuse malice qu'il entretient cette ambiguïté jusque dans sa façon de se mouvoir ou de se vêtir.
Son visage bien dessiné et conservant quelques délicates rondeurs est souvent le théâtre d'adorables mimiques amusées et est presque continuellement empreint d'une expression de candeur, d'un flegme étrange trahi par la douce lueur de malice de son regard. Ses yeux, d'une couleur oscillant entre le bleu des lagons tropicaux et le vert profond des forêts, sont ourlés de cils noirs et fournis, et expriment très aisément sa riche palette d'émotions. Sa peau est d'une douce teinte basanée qu'il tient des origines indiennes de sa mère.
Mihran a toujours porté ses cheveux longs, et ils sont donc actuellement d'une surprenante longueur, allant jusqu'à mi-cuisse lorsqu'ils sont lâches. Il en prend un soin particulier et veille à ce qu'ils conservent leur aspect éthéré et leur constante fluidité. D'une couleur ébène aux reflets parfois argentés (discrète séquelle d'un sort de jeunesse qui lui avait teint les cheveux en blanc…) et décrivant de douces ondulations au niveau des pointes. Il les attache en général de chignons complexes constellés de fiches de bois sculpté ou d'autres ornements, de nattes indiennes ou toute autre coiffure élégante, ayant depuis son arrivée en Angleterre délaissé les turbans.
D'une manière plus générale, Mihran reste une allégorie de la douceur: ses gestes sont toujours empreints d'une exquise lenteur mêlée de tendresse et d'habilité. Il manie toujours les objets avec un soin respectueux; et de plus, même s'il ne le dit jamais explicitement, rien ne lui fait plus plaisir que d'accueillir quelqu'un dans ses bras, car il a toujours été très porté sur les contacts humains.
Depuis qu'il a quitté l'Iran pour s'installer au Royaume-Uni, Mihran a quelques difficultés à s'acclimater et s'est acquis le don de tomber malade et de grelotter lorsque les Anglais se baladent en débardeurs (mais on peut observer le schéma inverse lorsqu'un été caniculaire s'abat sur la Perfide Albion).

Style vestimentaire :
Les habitudes vestimentaires de Mihran laissent les gens plutôt perplexes. Bien qu'éloigné de son pays natal, il apparaît le plus souvent vêtu d'un costume traditionnel iranien: simplement composé d'un isar (pantalon légèrement bouffant) et d'une tunique ouverte richement brodée et ceinturée à sa taille par une large ceinture de tissu drapé et nouée sur son côté gauche. Seules la texture et la couleur changent à chaque fois, bien qu'il affectionne en particulier les étoffes douces telles que le satin, le nansouk ou bien le velours. Presque aussi indispensables que ses vêtements: les bijoux. Colliers, boucles d'oreilles, anneaux, bracelets, joncs…ces ornements le plus souvent d'or sont difficilement dissociables de Mihran. Il arrive cependant qu'en de rares occasions (lors d'accès de paresse suprême ou de jours particulièrement froids) il se contente de vêtements occidentaux, ce qui lui donne une dimension totalement "insolite", car trop banale.

Signe particulier :
Tout en lui est particulier…mais il ne porte aucune marque ou cicatrice.

-~- Psychologie -~-


Caractère :
La première chose que l'on remarque chez Mihran, c'est sa douceur. On ne le verra jamais s'énerver, ni élever sa voix qui reste continuellement un délicat murmure, comme une fugace brise nocturne. De par ce naturel très tendre -sans être naïf- et de sa patience inébranlable, il sait se faire apprécier des gens et en tire une sorte de fierté. En toute circonstance poli, aimable, il sait faire intelligemment la part des choses et peut se révéler être un ami fidèle et un confident idéal.
Son autre trait de caractère principal est sans nul doute son narcissisme. Il est plus que conscient de sa beauté et son goût pour le luxe fait qu'il souligne souvent ses lignes androgynes d'ornements raffinés et d'étoffes précieuses. Il aime plaire aux gens autant sur le plan physique que moral, et si son apparence ne vous a pas déjà conquis, c'est sa culture suave et son attachement aux traditions du Moyen-Orient qui sauront vous amadouer. Assez taquin à ses heures, il peut se mettre à lire les fameux écrits de Vatsyayana, ou encore déclamer des poèmes du singulièrement célèbre Abu Nawas devant ses collègues juste pour le plaisir de les voir toussoter de gêne et faire mine de ne pas saisir le message subliminal de ses vers.


Qualités :
Poli en toutes circonstances, aimable et cultivé, Mihran ne semble jamais vaciller sur le plan émotionnel. On ne peut pas lui reprocher de trop grands défauts, car ceux qui le connaissent apprécient son dévouement, sa patience et son calme à toute épreuve. Sa stabilité et son flegme inébranlable font de lui un magicien confiant et lucide, si bien qu'on finit par douter que des sentiments comme la peur, la colère ou la détresse puissent le submerger.

Défauts :
Si la gentillesse est l'un de ses principaux traits de caractère, Mihran n'est pas un être parfait, loin de là. Ayant pleinement conscience de sa beauté qu'il cultive avec soin, il n'est pas surprenant que son niveau de modestie rase dangereusement le plancher. Son autre défaut, bien que moindre, fait également partie intégrante de sa personnalité: il aime taquiner les gens. Ses victimes préférées étant les hommes, il semble trouver un plaisir particulier à les voir pâlir ou rougir lorsqu'il sous-entend (avec une admirable subtilité) qu'il est homosexuel, par exemple.

Ce qu'il aime : son métier, son pays, sa famille, la musique, la danse, la littérature antique…Prendre soin de lui (physiquement) et des autres (moralement), dormir à la belle étoile.

Ce qu'il déteste : La violence, l'intolérance et toute chose s'en rapprochant de près ou de loin. Il supporte difficilement les climats froid et humide de par ses origines et n'aime pas particulièrement la bruine anglaise qui a le don de le plonger dans une abyssale mélancolie.
Il ne mange pas de viande et n'étant pas habitué à la consommation, un seul petit verre d'alcool suffit à l'assommer durablement.


-~- Renseignements familiaux -~-


Famille :

Arakel Khan: Dernier-né des sept héritiers de la famille Khan, Arakel est un grand et respectable sorcier surtout connu pour son flegme et sa tolérance. Très attaché à ses racines mais aussi ouvert au monde extérieur, il a tenu à éduquer ses enfants dans un certain laxisme qui a porté ses fruits. La famille est pour lui au-dessus de tout, et rien ne lui fait plus plaisir que de retrouver tous ses frères lors d'un bon repas de famille.
Il officiait au Ministère de la Magie iranien et s'est retiré des "affaires" lorsque la santé de sa femme a commencé à décliner.

Paridhi Thômani Khan: Originaire du Tamil Nadu, cette sorcière d'une famille aisée était une femme active et énergique tout au long de sa jeunesse, voyageant de par le monde comme membre d'une organisation mondiale magique. Elle rencontra Arakel à Ispahan et se maria avec lui quelques temps après. Elle lui donna quatre enfants, mais à la naissance de Shirin, la benjamine, sa santé se fragilisa considérablement et l'obligea à cesser ses activités. Depuis, elle entretient un règne quasi despotique sur sa maison et délivre toute son énergie à son maintient. Bonne vivante, drôle et très attachée à ses enfants, elle est une passionnée de danse et de musique.

Herayir Khan: Aîné des enfants, Herayir est actuellement âgé de trente ans. Il vient de se marier à une allemande, Eva Rosenberg, qui est enceinte de quelques mois. Doué d'un certain sens de l'humour, et brillant joueur de Quidditch avant de se lancer sur la même voie que son père, il adore ses frères et sœurs (en particulier Mihran qu'il aime taquiner sur sa féminité) et semble comme les autres membres de sa famille incapable d'éprouver des sentiments comme la haine ou la méchanceté.

Anahita Khan: De neuf ans la cadette de Mihran, Anahita est actuellement en fin de scolarité au Collège Djâvidân. Très belle et appréciant toujours la proximité d'un miroir, elle n'en reste pas moins brillante dans les matières qui la passionnent, comme la métamorphose. Elle voudrait devenir une animagus déclarée et s'y prépare avec tout le sérieux du monde. Ana se prépare avec un même sérieux à se marier avec un certain Anglais nommé Andrew…
Très douée en danse, elle voudrait en faire sa profession. Un autre hobby: harceler Mihran pour qu'il se marie.

Shirin Khan: Actuellement âgée de quinze ans, Shirin est sans doute la plus sérieuse et sobre de toute la famille. Claire, active, perspicace, elle est très mûre pour son âge et envisage déjà une carrière politique, sur le même plan que son frère Herayir.
Ses loisirs se résument à la lecture et la musique, domaine dans lequel elle excelle.

Animal de compagnie : aucun.
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MessageSujet: Re: Mihran Khan   Mihran Khan Icon_minitimeVen 16 Juin 2006 - 10:39

-~- Renseignements historiques -~-


Histoire ~ 1

"Les origines de l'illustre famille des Khan remontent à l'époque où les Rois Sassanides régnaient sur la Perse dans la plus totale prospérité. Ils étaient considérés comme la plus talentueuse famille de sorciers de l'époque, et cette gloire ne connut nul sévices du Temps.
La légende veut que cette prédisposition à l'usage de la magie –sans l'aide de baguettes, qui autrefois n'étaient encore qu'expérimentées en pays celtiques- soit issue d'un métissage des plus particuliers. Une héritière de ce clan de sorcier aurait à la suite d'un rituel obscur reçu la visite d'Aëschma-daëva, qui était…"

"Le ciel a mis dans le vent la mélodie de ta voix… "

"Mihran…"

" …La lune a placé dans tes yeux la douceur des ténèbres… "

"Mihran…!"

Herayir leva ses yeux anthracites de son livre avec un air exaspéré, désespérant d'attirer l'attention dudit Mihran. Il referma son ouvrage doucement et se cala plus confortablement dans son siège moelleux, avant de faire d'une voix empreinte d'un sourd agacement:

"Tu pourrais prêter un peu plus d'attention aux paroles d'un aîné. Ou au moins faire semblant…"

_Ce sont des histoires à dormir debout, mon frère…je ne vois pas pourquoi on continue de nous les seriner, alors qu'il est logiquement impossible qu'un de nos ancêtres soit un Démon, plus encore s'il s'agit d'Aëschma-daëva…"

Les traits d'Herayir se détendirent et un sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Son jeune frère de quatre ans son cadet, alangui dans ce canapé vis-à-vis de lui dorlotait le bébé entre ses bras en lui fredonnant une chanson de sa voix suave. La petite fille, prénommée Anahita, gazouillait gaiement en serrant dans son petit poing une longue mèche noire de jais qui s'était échappée du chignon complexe, constellé de fiches de bois ciselées et autres parures dorées, qui retenait la longue chevelure de Mihran. Ce dernier la contemplait de ses yeux verts rieurs, ses lèvres modulant en farsi les vers de cette berceuse, avec cette douceur qui semblait imposer sa loi sur ses moindres gestes ou paroles. Il était inutile de dire que la venue au monde d'Anahita avait comblé de joie ce jeune garçon, qui depuis n'avait eut de cesse de la choyer et la vénérer comme une véritable petite déesse.
L'aîné observa longuement cette scène en souriant pensivement. Lui aussi avait agit de la même façon avec Mihran, et même s'il était maintenant âgé de douze ans et allait bientôt entrer dans son école de sorcellerie, il avait toutes les peines du monde à juguler ses élans d'affection gamine à son égard.
C'était ainsi que leurs parents les avaient éduqués: l'amour, le don de soi, la patience. Ils leur avaient inculqué ces valeurs et celles de la sérénité, de la tolérance et la sagesse…Ce qui était presque inutile, car les Khan semblaient par nature des personnes amoureuses du calme langoureux que leur procurait leur vie.
Bientôt il retrouverait son frère cadet à l'école de sorcellerie…! Ses pouvoirs magiques s'étaient manifestés pour la première fois il y avait de cela deux mois, lorsque au petit matin on avait retrouvé la chambre de Mihran envahie par des massifs entiers de bougainvilliers, lui donnant l'espace d'un instant un air de jardin secret aux teintes douces. L'incident avait été accueilli avec joie par les parents, et lui avait été bien amusé de la mine éberluée de Mihran devant cette jungle rose.

"Le vent et la douceur peuvent arracher les arbres,
Et faire pleurer les fleurs…
"

Se laissant lui-même bercer par la voix de son cadet, Herayir continua de l'observer rêveusement, en oubliant la lecture qu'il aurait du terminer. Son jeune frère, en grandissant et s'épanouissant comme une fleur, déployait la beauté de mille pétales pastels. Oui, il était beau, et la finesse de ses traits, la candeur de son sourire et la grâce de sa gestuelle prêtait souvent à confusion…combien de fois n'avait-on pas félicité leur mère pour la "si jolie fille" qu'elle avait mise au monde?
Le sourire de Herayir s'étira doucement à ces souvenirs plutôt amusants. Lui, à voir son jeune frère ainsi, était bien prêt à croire qu'un de leurs ancêtres fut d'Aëschma-daëva…une créature plus connue en Occident sous le nom d'Asmodée, Démon de la Luxure…
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MessageSujet: Re: Mihran Khan   Mihran Khan Icon_minitimeVen 16 Juin 2006 - 10:40

Histoire ~ 2

{3 ans plus tard}


Le son des tambours s'élevait dans l'air pur à un rythme festif, qui faisait battre les cœurs et les mains à sa cadence. D'autres instruments à vent, à cordes pincées ou de percussions venaient s'y mêler harmonieusement pour donner naissance à un air dansant et exaltant, empreint d'un exotisme aussi charmeur et envoûtant qu'un parfum capiteux.
D'entre les cieux vides du moindre nuage, le soleil tombait de tous ses rayons ardents sur l'immense patio du palais aux murs d'un blanc éclatant, rendant l'endroit si lumineux que l'atmosphère semblait presque irréelle, comme un rêve, un mirage troublant qui semblait ne jamais prendre fin. Les lignes suaves des colonnades constellées de mosaïques aux couleurs vives allaient et venaient sous la voûte du toit, qui découpait un grand rectangle bleu pur.
A l'ombre du péristyle, à même les dalles de marbre blanc parsemées de pétales de fleurs parfumées et de draperies coûteuses, des dizaines de personnes en vêtements orientaux aussi élégants que colorés frappaient des mains en riant et modulant d'étranges cris roulés. Parmi cette assistance joyeuse circulaient de jeunes filles en robes de brocard chatoyantes, portant de larges plateaux d'argent où avaient été disposés des coupes de fruits exotiques, de divers petits pains et pâtisseries, ainsi que des boissons telles que du doogh mentholé ou du thé.
Au centre du patio, en plein soleil, se dressait la silhouette d'une petite fontaine carrée, dont l'eau claire s'écoulait dans un chant cristallin au milieu des nénuphars aux teintes pastelles. C'était traditionnellement dans le patio qu'on organisait des théâtres musicaux, en Iran. Cette école de sorcellerie nommée Djâvidân était un établissement aussi ancien que réputé pour être la meilleure école du Moyen Orient après celle de Bagdad. Située dans l'Ostan de Khorasan-e-janubi, sur le mont Shah Kuh, cette école restreinte aux classes les plus aisées offrait à cette veille des vacances d'été une fête où les parents d'élèves avaient été conviés. La coutume de Djâvidân voulant que ce soit les élèves eux-même qui fournissent le divertissement, les sorciers de première, deuxième et troisième années répondaient à cette exquise tradition pour présenter à ce public familier et clément de la musique, des chants et des danses doublées bien évidemment de leur nouveau savoir-faire magique.
Autour de la fontaine, donc, un groupe de danseurs de troisième année avaient commencé à évoluer au rythme rapide et léger de la musique. Une voix masculine s'était élevée pour entonner un chant suave ponctué d'étonnantes modulations et nuances, aussitôt rejoint par la délicieuse voix d'une jeune fille de sixième année. Le groupe était composé de sept jeunes garçons, vêtus des même costumes persans richement brodés de motifs somptueux, mais d'une couleur différente pour chacun d'eux. Pourpre, Vert, Bleu nuit, Blanc, Jaune or, Parme, Orangé. Leur "lakke haley" était une danse qui s'exécutait avec de longs voiles moirés qu'ils avaient pour l'heure laissé drapés contre leurs bustes, les pans rejetés au-delà des épaules; Le début s'était fait rapide, les pas s'enchaînaient avec une légèreté et un accord parfait entre eux sept. Les pans de leurs tuniques ouvertes flottaient autour d'eux dans un bruissement soyeux tandis que, progressivement, les longs voiles vaporeux prenaient leurs essors en nimbant leurs propriétaires d'une étrange aura aussi dansante et captivante qu'une flamme. Les spectateurs les encourageaient de leurs applaudissements, et l'atmosphère semblait emplie de cette familiarité qu'on ne pensait trouver qu'au sein d'une famille…
Le danseur vêtu de pourpre, qui s'était retrouvé au milieu d'un cercle formé des six autres, s'était mis à tournoyer sur lui-même avec une rapidité aérienne, les mains tendues enserrant les extrémités de son voile semblable à celui d'une mariée. Un mot en langue arabe s'éleva, et des sourires vinrent fleurir sur les visages des convives lorsque le voile se transforma en volutes cotonneuses, qui allèrent dessiner de longues arabesques "islimi", figures florales propres à la culture persane. Le tour était simple, mais l'esthétisme de la chose lui valut une large slave d'applaudissements enthousiastes.
Puis ce fut au tour du danseur vêtu de parme –le plus petit des sept- d'accomplir son tour de magie. Son large voile virevolta autour de lui, et presque aussitôt des centaines de pétales de fleurs semblèrent jaillir de ses pans, qui portés ensuite par un vent pourtant inexistant, allèrent tomber avec la douceur d'une neige colorée sur l'assemblée.
Chaque danseur proposa donc son tour au fil de la danse. Le danseur au costume vert tendre ensorcela l'eau de la fontaine, la faisant s'élever dans les airs en longs filets brillant de mille feux sous les rayons solaires, décrivant des courbes gracieuses avant de s'enfuir vers le ciel.
Puis le danseur vêtu d'un bleu profond cessa de danser en même temps que les deux chanteurs taisaient leurs voix. Les tambours martelèrent un tempo plus lent, lourd comme les battements profond d'un cœur, tandis que l'adolescent esquissait avec lenteur gracieuse des mouvements de ses mains ornées d'anneaux et de bracelets d'or, son voile de gaze bleu nuit recouvrant sa longue tresse noire de jais.

"Siyâh shab"

Le mot farsi articulé du bout des lèvres par le danseur alors qu'il lançait en l'air son voile, eut un effet immédiat: le tissu vaporeux s'éleva alors jusqu'aux colonnades du patio, et sembla gagner en étendue et changer de texture pour aller couvrir entièrement l'ouverture du toit, ne laissant filtrer aucun rayon du Soleil. Plongés alors dans une obscurité totale, les convives murmurèrent et fouillèrent les ténèbres des yeux, sans pouvoir discerner leurs voisins ou même leurs mains.
Puis une lueur apparut, ténue et scintillante comme une luciole…ou plutôt une étoile. Née entre les mains du danseur, elle éclairait faiblement son visage empreint d'un sourire doux, et ce dernier laissa cette petite lumière s'envoler tranquillement comme l'aurait fait un petit oiseau timide.
La voix de la jeune sorcière s'éleva à nouveau, claire et belle sur le seul son d'une cithare. Le danseur joint ses mains en coupe auprès de ses lèvres, et soufflant doucement, ce furent des dizaines, puis des vingtaines d'étoiles qui s'éparpillèrent dans l'obscurité, comme s'il avait soufflé un pissenlit. Des exclamations charmées parcourent le public, qui pouvait contempler la mise en place d'un ciel nocturne poudré d'étoiles tout autour d'eux. La Vierge, le Lion, la Grande Ourse, le Dragon, la Lyre… La voie Lactée se glissait entre les colonnades et toutes ces constellations nimbaient l'endroit d'un éclat doux et bleuté. L'Hémisphère céleste boréal gravitait légèrement, reproduisant toute la mécanique cosmique à petite échelle. Ce tour de magie dura encore quelques instants, laissant la jeune chanteuse poursuivre son solo envoûtant, éclairée par Andromède, Céphée et Persée. Le charme se dissipa doucement, et le voile sombre retomba avec légèreté entre les mains de son propriétaire, laissant à nouveau le soleil déverser ses rayons lumineux à l'intérieur du patio.


"C'était un très joli sortilège, Mihran! Félicitations…"
Mihran esquissa un sourire de remerciement à un des musiciens du spectacle, et continua de défaire son interminable natte avec précaution. La fête touchant à sa fin, leur professeur d'Expression Artistique les avait autorisés à aller se changer avant de quitter le palais avec leurs parents. L'année touchait donc à sa fin, et les cours ne reprendraient que dans deux mois; et cette fois Mihran serait en quatrième année.
Ayant déjà revêtu son uniforme (qui consistait en une tunique ouverte ceinturée à sa taille et d'un pantalon, le tout du noir anthracite propre aux sorciers), il laissa ses cheveux onduler librement sur ses épaules et s'engagea au pas de course dans les immenses couloirs du palais de Djâvidân, saluant au passage les quelques élèves restants.
Lorsqu'il déboucha sur l'immense perron du Palais, encadré de part et d'autre de pairidaeza, ces jardins à l'image de l'Eden coranique qui faisaient la joie des élèves lors des récréations. Là, à l'ombre bienfaisante d'un péristyle chargé de glycines, se trouvait toute la famille Khan. Sa mère l'accueillit avec un large sourire et ouvrit largement ses bras pour que son deuxième garçon y plonge avec l'aisance que procurait l'habitude. Elle lui caressa tendrement ses cheveux, et déclara d'une voix amusée:
"Tu étais superbe, mon chéri…
_Oh oui Mihran, tu étais la plus jolie de toutes les fi…"
La plaisanterie de Herayir fut coupée par le regard faussement boudeur que lui lança Mihran (parce qu'en fait ce genre de remarque l'amusait beaucoup), et celui réprobateur de son père, qui caressant sa barbe machinalement, reprit d'une voix profonde:
"Ton enchantement était très beau, et je suppose que tu t'es entraîné longuement pour le maîtriser de la sorte…"
Mihran s'extirpa du giron de sa mère et hocha la tête avec un large sourire, avant de répondre doucement:
"Notre professeur nous a beaucoup aidé pour ce spectacle. Je suis content que ça vous ai plu!"
En terminant sa phrase, il se pencha pour contempler les deux fillettes de six et quatre ans qui se tenaient sagement aux côtés de leur mère:
"Anahita, Shirin…vous vous êtes bien amusées? ^^
_Voui! S'exclama la première d'un air enthousiaste. Moi aussi je voulais danser comme toi, grand frère!"
Laconique, la petite Shirin tendit ses petits bras vers Mihran qui répondit bien volontiers à son souhait impérieux, et la hissa dans ses bras avec douceur. Il lui caressa tendrement ses cheveux noirs mi-longs, avant de s'adresser d'une voix basse à Herayir:
"Dis-moi…tu ne devrais pas être au Ministère?
_Mihran, Mihran, rigola légèrement le jeune homme en secouant la tête. Tous les ministres et toutes les secrétaires du monde ne sauraient m'empêcher de venir te voir.
_Ah…merci Herayir, répondit avec un large sourire son cadet, ses yeux verts étincelants d'une reconnaissance sans fond. Et tu vas rentrer à la maison avec nous, n'est-ce pas?"
Cette fois le sorcier secoua négativement la tête, et croisa les bras sur sa poitrine en affichant un air contrarié:
"Je n'ai eut droit qu'à une journée de congé, malheureusement. Il semblerait que Téhéran ait du mal à se passer de son secrétaire le plus charismatique ^^!
_C'est dommage, renchérit sa mère en ajustant machinalement le voile qui couvrait ses cheveux. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas tous retrouvés autour d'une table.
_Je pense que Herayir trouvera un moyen de se libérer prochainement, intercéda Arakel Khan avec un léger sourire. Il est étrangement doué pour embobiner ses supérieurs.
_Charismatique et manipulateur hors-pair, oui, c'est bien moi…"
Un rire léger se répandit dans la famille qui empruntait alors tranquillement la longue et large allée de gravier blanc qui menait aux grilles du palais. La conversation s'écoula comme un cours d'eau paisible, jusqu'à ce que le pater familias n'extirpe un parchemin roulé d'un pli de sa tunique de brocard, et ne la tende à Mihran:
"Excuse-moi, j'avais faillit oublier de te rendre ton bulletin…
_Ah…? Ils ont du les remettre au cours de la cérémonie, non?
_Effectivement, et j'ai été agréablement surpris. Vois par toi-même"
Le jeune sorcier esquissa un hochement de tête en déroulant doucement le rouleau de parchemin ocre, et lut attentivement les caractères arabes dont les douces lignes recouvraient la feuille. Un sourire fleurit sur ses lèvres lorsqu'il termina sa lecture; sans grande surprise pour lui-même, ses meilleures notes se profilaient en Astronomie, en Botanique, en Sorts et Enchantements (quoiqu'il avait eut quelques difficultés lors de sa première année…) et bien entendu dans son option d'Expression Artistique. Même ses pires ennemis –à savoir Vol et Potions- s'étaient montrés particulièrement clément dans leurs notes et appréciations.

"Mais tu es un petit fortiche, Mih-Mih…"
Sentant le bras de son frère s'enrouler autour de ses épaules, Mihran coula un regard de côté vers son aîné qui observait avec attention le bulletin, un sourire taquin aux lèvres.
"Je vois maintenant pourquoi tu as choisi un pareil enchantement pour ta danse. Tu as la moyenne maximale en Astronomie, bravo!
_Merci!
_Mais je ne te félicite pas pour le balai volant, répliqua en riant le grand brun. Tu ne me fais pas honneur, petit mollasson!
_Herayir, arrête d'embêter ton frère.
_Chef, oui Chef!
_Herayir…"
Monsieur Khan capitulant d'un soupir face au sourire éblouissant de jovialité de son fils, ce dernier reporta son attention sur Mihran et lui glissa sur un air de confidence:
"Amusez-vous bien à la maison, ce soir. Avec un peu de chance, la prochaine fois que je viendrais, ce sera avec ma petite amie…
_Tu as une petite-amie, maintenant? Murmura précipitamment le cadet en fronçant les sourcils.
_Oui, et ne prend pas cet air sceptique je te pris! Elle est secrétaire à l'ambassade allemande de Téhéran…Eva Rosenberg.
_Elle est allemande, donc?
_Tout ce qu'il y a de plus germanique: immense, blonde, belle. J'ai hâte de vous la présenter…"
Herayir émit un rire léger en contemplant la mine perplexe de son cadet, et déposa un baiser sur sa joue avant de claironner:
"Mais ne t'en fais pas, tu resteras toujours ma petite chérie, Mihran!
_Herayir…!
_Oui Chef, 'j'arrête-d'embêter-mon-frère', sur le champ, Chef!
_Quand est-ce que tu arrêteras de faire ton gamin?!
_Niemalllls!!!"
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MessageSujet: Re: Mihran Khan   Mihran Khan Icon_minitimeVen 16 Juin 2006 - 10:41

Histoire ~ 3

{11 ans plus tard}


Le son chaud et doucereux du Dotar s'élevait dans l'air embaumé, paraissant plonger toute la résidence dans une délicieuse torpeur estivale.
Installée sur la petite volée de marche qui menait à un bassin intérieur, Shirin pinçait les deux cordes de son instrument avec attention, ses yeux mi-clos se perdant dans la contemplation des nénuphars et lotus qui émergeaient de l'eau dormante du bassin.
Le vent faisait à peine bruisser le feuillage des arbrisseaux décrivant le cadre de cet atrium, et les oiseaux piaillaient paresseusement de leurs perchoirs. Non loin de sa petite sœur, Anahita était affalée sur un monticule de coussins moelleux et de draperies étalées sur le dallage de la terrasse, couchée de côté et la tête reposant au creux de sa paume. Elle mordillait du bout des lèvres une plume aux couleurs chamarrées, et jetait par moment un coup d'œil à un dictionnaire trônant près d'un parchemin étalé au sol.
"Shirin? Fit-elle au bout d'un moment, l'air perplexe.
_Mhh…?
_Tu sais comment on peu dire en anglais 'Je ne suis pas douée en Quidditch'?
_I'm not good at Quidditch, ou quelque chose comme ça...A qui tu écris?"
Les notes du dotar cessèrent de résonner tandis que Shirin coulait un regard vers son aînée d'un air curieux, avant de reprendre soudainement:
"Encore ton correspondant? Cet Anglais?
_Cet Anglais comme tu dis porte un nom.
_Ignoble, soit dit en passant…
_Andrew c'est très joli!"
Shirin roula des yeux avant de se lever avec lenteur, laissant son instrument richement orné d'ivoire et de cuivre doré contre une colonnade du patio. Elle vint s'accroupir auprès de sa sœur qui lui ménagea en quelques vagues mouvements de jambes un espace dans ce petit nid de soie colorée.
"Au lieu de répondre aux tirades énamourées de ton soupirant, Ana, tu ne ferais pas mieux d'écrire une lettre à Herayir?
_Non, c'est à monsieur de nous écrire! Et j'espère qu'il m'enverra plein de photos d'Allemands, au passage…il paraît que ce sont tous de grands blonds aux joues roses.
_Ana…tu me désespères. Tu ne penses pas qu'il a autre chose à faire pendant sa lune de miel?
_J'ai ma petite idée là-dessus…"
Le rire soudain d'Anahita fut coupé par une tape légère qu'administra vertement la benjamine sur son crâne.
"N'empêche qu'il était temps qu'il se marie avec Eva... Onze ans à jouer l'amoureux transi sous nos yeux sans jamais oser lui demander sa main!
_Il a pris son temps et a ménagé la famille Rosenberg, c'est tout.
_Et Mihran?
_Quoi Mihran…?
_Quand est-ce qu'il sa marie, lui?! Il a déjà vingt-six ans et passe son temps à regarder le ciel et enchaîner diplômes sur diplômes.
_Tu es obsédée par le mariage, Anahita. Ca m'effraie.
_Il est brusquement revenu à la maison il y a trois jours, et maintenant il a demandé à papa un entretient en privé, reprit la jeune femme sans tenir compte du commentaire de Shirin. Peut-être qu'il y a anguille sous roche…"


"Eh bien, Mihran…de quoi voudrais-tu me parler?"
Les doigts ornés d'anneaux dorés de Mihran pianotèrent sur la porcelaine de sa tasse de thé. Ses yeux vert profond demeuraient rêveusement fixés sur la petite coupe de raisins secs dans laquelle son père piochait de temps à autres. Le bureau d'Arakel Khan était plongé dans un silence paisible, et les portraits de grands-parents accrochés aux murs somnolaient ou considéraient leurs héritiers d'un œil bienveillant.
"Tu as soudainement quitté ton poste d'astromage au Désert d'Atacama…je suppose que tu avais une raison assez précise pour venir nous voir. Je me trompe?"
La voix de son père était comme d'habitude douce et calme, et le cadet de la famille se détendit sensiblement, espérant que son entretien porterait ses fruits. Il but une minuscule gorgée de son thé, avant de déposer sa tasse sur le plateau avec une lenteur presque cérémonieuse.
"Non, répondit-il alors doucement. Je voulais te demander ta bénédiction…
_Pour…?
_Et bien…comme tu le sais, j'ai les diplômes nécessaires pour enseigner l'astronomie dans un établissement magique, et j'aimerais devenir professeur."
Le visage ridé de son père s'éclaira d'un large sourire, et il grappilla quelques raisins supplémentaires dans sa coupe tout en faisant d'un ton jovial:
"L'espace d'un instant, ta gravité m'avait inquiété! Mais bien sûr que tu peux enseigner, mon garçon…je suis certain que ce métier est parfait pour toi.
_Merci beaucoup, souffla Mihran en inclinant la tête.
_Le Collège Djâvidân t'accueillera à bras ouverts, et peut-être auras-tu Shirin comme élève…ce serait amusant!"
Alors que Khan senior riait dans sa barbe en imaginant la réaction de sa benjamine si Mihran se mettait à lui seriner tout ce qu'il savait sur les étoiles, le fameux astronome ressentit le besoin d'avoir sous ses doigts à nouveau pianotant sa tasse de thé. Le jeune homme se rengorgea, avant d'ajouter:
"En fait…j'aimerai enseigner dans un pays étranger. J'ai appris beaucoup de chose en allant étudier au Chili, et je crois avoir pris goût aux voyages.
_Comme ta mère, nota son vis-à-vis en hochant la tête. Je comprends ton souhait…je peux sans problème m'arranger pour te fournir un poste dans une école en Inde, ou en Thaïlande. A moins que tu ne préfères l'Afrique, qui compte de prestigieuses écoles…
_J'aimerai aller en Europe…"
Arakel Khan haussa ses sourcils poivre et sel, puis se mis à caresser pensivement sa barbe. S'il avait beaucoup de liens avec les pays d'Orient et du Moyen-Orient, l'Europe restait un "territoire" qu'il n'aimait pas trop fouler. Après un petit temps de silence, il répondit avec sérénité:
"Tu sais que personnellement –et avec tout le respect que je porte à ma bru et sa famille- les Européens ne m'inspirent pas spontanément de la sympathie. Ils n'ont pas la même vision des choses que nous…"
Mihran plissa ses lèvres en suivant le fil des paroles de son père. Bien que connaissant son caractère, il craignait sourdement qu'il lui refuse sa bénédiction. Il contemplait fixement le fond de sa tasse de Yin Zhen où flottait un pétale de jasmin, en jouant une véritable sonate sur la porcelaine blanche de sa tasse du bout de ses doigts.
"In cha' Allah..."
Mihran releva subitement la tête, surpris par la locution soupirée par son père. Ce dernier lui adressa un léger sourire bienveillant, avant de reprendre:
"Si c'est ce que tu souhaites vraiment, je ne m'y opposerais jamais, tu le sais bien. Va, tu as ma bénédiction, Mihran."
Le visage du jeune sorcier parut s'illuminer comme un soleil, et il le leva prestement de son fauteuil en déposant hâtivement sa tasse sur le plateau de service avant se rejoindre le canapé où était allongé son père en deux enjambées. Il s'agenouilla près de lui, et fit d'une voix exaltée, ses yeux verts brillant aussi intensément que les constellations qu'il chérissait tant:
"Merci infiniment, Papa. J'avais vraiment besoin de ton accord pour partir sereinement…!"
Arakel Khan émit un léger rire, et enfouit une main affectueuse dans la longue chevelure de son fils. Mihran ne tint pas longtemps avant de se jeter littéralement dans le giron de son père, qui l'y accueillit avec un grand rire attendri.
"Toi non plus, tu ne grandis pas…^^ Mais dis-moi, tu as déjà une idée de l'école où tu souhaiterais enseigner?
_Oui, murmura doucement le métis sans bouger d'un poil, comme un chat alangui par les cajoleries de son maître. Anahita m'avait parlé de son correspondant, qui est Anglais…et de l'école où il étudie la magie. Il semblerait que le poste se soit libéré il y a peu de temps…
_Pot-de-Lard?
_Poudlard, Papa.
_Il paraît que c'est une école assez singulière, tu sais…Tu es sûr que…?
_Oui.
_Bon, bon…In cha Allah."
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Olyssa Nymfalis
Préfète-en-Chef
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Olyssa Nymfalis


Date de naissance : 21/01/1993
† Niveau : Sixième année ¤ Poursuiveuse ¤ Préfète-en-Chef

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MessageSujet: Re: Mihran Khan   Mihran Khan Icon_minitimeSam 17 Juin 2006 - 12:37

Mihran Khan 634185 Et bien, rien à dire à part que ta présentation est superbe!
Je crois que tout est complet maintenant, je vérouille, tu peux commencer tes cours.
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MessageSujet: Re: Mihran Khan   Mihran Khan Icon_minitime

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