Noir et glacé

Se baladant dans les couloirs de l’école William s’ennuyait les cours était fini pour lui aujourd’hui et il avait pas mal de tant libre devant lui. Il se disait qui pourrait participer au sport actif des serpentard (jouer de mauvais tour a tout le monde autour de lui) mais ne le tentant pas trop pour le moment il décida plutôt d’aller a la bibliothèque. Arrivant à la bibliothèque il fut émerveiller de tout ces livres qu’il allait pouvoir lire. Il n’y avait pas beaucoup de monde a ce moment là, il commença a prendre quelques livres sur l’histoire mais ne lisant pas grand-chose d’intéressant dedans il décida de se pencher sur la métamorphose mais ne trouvant pas de livre dessus dans les rayon il pris un livre sur les créatures maléfiques de bas niveau mais n’accrochant pas aux descriptifs des créatures il leva la tête en quête d’un livre la il croisa le regard d’une fille au cheveux rouge avec des yeux vert pensifs sur le moment puis la fille baissa la tête sur son livre qui était le livre de métamorphose que chercher William tout a l’heure il se dit qu’il n’avait pu qu’a attendre qu’elle finisse pour pouvoir le lire puis il se replongea dans sa lecture .Quelques instant plus tard il se leva et alla arpenter les rayon en espérant trouver un ouvrage passionnant puis il tomba sur la fille qui regardait quelque livre. Il ne fit pas attention a elle quand il pris le livre a couverture noir et frôla sa main sans pour autant s’arrêter et il retourna au table pour pouvoir étudier le livre.

Il s’en alla. Interloquée, la jeune fille ne réagit pas tout de suite. Il venait de lui prendre son bouquin et, sans un mot. ‘Je rêve’. Que devait-elle faire maintenant ? Faire comme si de rien n’était et faire semblant de prendre le bouquin d’à côté ou demander au garçon des comptes ? Les hormones et la soif de communication plus ou moins bruyante la poussant, elle se posta devant le garçon qui semblait savourer son livre. S’il croyait qu’elle allait lui laisser sans riposter… A quelques mètres de lui, elle découvrit son insigne : Serpentard. Comme si c’était une raison suffisante, la jeune fille excusa presque son compagnon de maison : il était de leurs mœurs de se montrer bête et méchant. Elle comprenait ces principes mais ne les utilisait plus : il était lassant d’être sans cesse contre nature et s’amuser sur le dos des faibles. Il y avait des choses plus intéressantes et plus intelligentes à faire que de bizuter les plus jeunes, comme trouver le moyen de retrouver une personne perdue…

« Tu pourrais me rendre mon livre ? » Demanda simplement la jeune fille.

Plus soft, elle ne pouvait pas. Et puis, c’était elle qui l’avait vu en premier ce livre, non ? Elle ajouta à ce message de paix un petit sourire assez convaincant, plus pour persuader de lui rendre le bouquin rapidement que par excès de gentillesse ou de bienveillance. Ancienne habituée aux vrais sourires avec une certaine personne, celui-ci lui semblait bien amer. Mais finalement les vrais sourires ne changeaient rien aux faux : les deux mènent toujours à une impasse…

«Tu pourrais me rendre mon livre » William fut tirer de sa lecture et il releva la tête pour pouvoir voir la fille qui lui avait ravit le livre de métamorphose un peu plus tôt. Voyant qu’elle était de serpentard il décida de ne pas être désagréable et lui répondit gentiment ;

« tu permet je finis de lire avant de te le rendre sois disant,et si tu avait un peu de bon sens tu te serais présenter et peut être qu’a ce moment la j’aurais pu penser te prêter le livre ». Puis il replongea dans sa lecture en pensant n’avoir pas trop offenser la fille qui l’avait interrompu. William se dit que si toutes les élèves dans cette école était aussi imbu de leur personne il était mal barrer avec son caractère qui le poussait parfois a dire franchement ce qu’il pense voir a dire plus que la vérité.

Il la regarda, totalement désntéressé. Il ne lui fit cependant pas l’offense de retourner sa lecture sans lui adresser un mot, il se contenta de l’insulter et de se foutre d’elle. Ridiculo-typico Serpentard. La paranoïa de la petite rousse resta au point mort, ne voyant aucune alerte devant ce comportement typiquement Serpent : la Troisième Année se contenta de laisser flotter sur son visage un sourire lubrique. Le jeu subtil de la provocation était un art que quiconque rêvait d’obtenir et que certain croyait détenir, à tort : c’était le cas du garçon. C’était cette assurance mêlée à la fierté qui ne donnaient à son visage juvénile l’expression irrésistible du risible. Elle essuya l’idée de ‘similarité de comportement dans sa jeunesse’ et élargit son sourire arrogant. Elle n’allait pas continuer son jeu stupide (elle avait franchement autre chose à faire que de continuer ces franches gamineries), et jouer avec les nains ne l’avaient jamais vraiment bottée. Abigaël devrait donc répondre à ses exigences. Pas vraiment par plaisir, plutôt par amusement et curiosité. Par devoirs aussi : il fallait montrer aux Serpentaux que l’agressivité et l’imbécilité n’étaient pas obligatoire pour trouver sa place dans la maison du très vénérable, Salazar Serpentard. Chose qu’ils n’avaient pas forcément acquis, vu leur comportement…


" Abigaël. Tu me rends le livre à présent, s'il te plait ? "


Un sourire ironique sur les lèvres, la jeune fille se redressa. Il avait eu ce qu’il voulait : son prénom et une formule de politesse mais elle ne tendit pas la main à l’encontre de l’objet. Elle n’en prit pas la peine, consciente qu’avec un sourire et une formule de politesse, elle n’obtiendrait pas le livre. Après tout, il était en Serpentard…

" Abigaël. Tu me rends le livre à présent, s'il te plait ? "

En entendant cela, William fut exaspéré mais admit qu’elle savait raisonner admirablement pour une fille qui était dans la même maison que lui. D’habitude, un Serpentard se serait tout de suite servit de sa baguette ou aurait proféré des menaces à son encontre mais, la cette fille devait faire preuve d’une retenue phénoménale pour ne pas lui mettre une gifle dans la tête. Bref, il décida de l’écouter plus attentivement en essayant de voir jusqu’où il pourrait aller sans s’attirer les foudres de la jeune fille.

« Non, je n’ai pas envie de te le rendre comme ça. Mais si tu veux, on peut discuter du besoin que tu en as et du mien et on verra peut être si tu en as plus besoin que moi »

Les Gryffondors s'incrustent

Le nez plongé dans un livre de sortilèges, Seth entra dans la bibliothèque et s'asseya distraitement à une table. Il avait rendez-vous avec Drew pour lui montrer à jeter des sorts de confusions... un sort qu'il ne maîtrisait pas tout à fait lui-même alors il profita de son avance pour l'étudier autant qu'il le pouvait.

Ce n'était pas très complexe en soi, mais les mouvements de baguettes étaient assez précis et pourraient poser un problème s'il ne faisait pas attention. Le geste devait rester fluide et ne posséder aucun coup sec... ce qui n'était pas habituellement le cas pour des sorts de niveau intermédiaire.

Seth fut distrait de ses pensées par l'arrivée de Drew. La saluant brièvement, il jeta un bref coup d'oeil autour de lui et aperçu des cheveux roux familiers. Son coeur s'arrêta momentanément de battre. Est-ce que c'était A-...? non, voyons, il devait arrêter de la voir partout. La Serpentard n'était pas la seule avec une chevelure de cette couleur et puis, de toute façon, la jeune fille lui tournait le dos alors il n'avait aucun moyen de le savoir. Détournant à contre coeur son regard, il reporta son attention sur Drew pour lui expliquer brièvement la base du sort de confusion. Avec un peu de chance, cela ne prendrait pas trop de temps. Il n'avait soudainement plus du tout le goût de s'attarder dans le coin. L'expérience se solderait sans doute avec de l'amertume de toute façon... Jeter des sorts aux autres, ce n'était définitivement pas la même chose sans Abi.... ce n'était définitivement pas comme avant.

Enfin bon, s'il pouvait aider une consoeur de maison, c'était pour une bonne cause... pensa-t-il en soupirant intérieurement.

« Il ne s’agit pas de besoin mais de désir. Et, je ne vois pas réellement l’intérêt à échanger nos arguments. Chacun a toujours l’impression que ses désirs sont plus importants que ceux des autres. »

William venait de toucher la corde sensible au vu de la réaction d’Abigaël. Le désir comme elle la si bien formuler signifie pour lui le pouvoir, et ce pouvoir il était prêt à le disputer vu que pour l’instant il n’était sous forme que de bouquin. William regarda bien fixement la fille jaugea la témérité avec laquelle elle allait s’acharner pour récupérer le livre. Il sentit qu’elle était assez tendue. Si il lui propose de lui passer dans une heure elle serait capable de dire que ce n’est pas dans une heure qu’elle en a besoin mais maintenant. Et puis connaissant un peu le tempérament des serpentard il décida de continuer son jeu.

« Et si je décide de ne pas te le passer mais de juste te trouver l’information qui t’intéresse serais tu capable d’attendre que je te la donne ? »

La William se tendit d’un coup en espérant n’avoir pas déclenché une réaction trop brutale cher Abigaël il décida quand même de se lever au cas ou elle sortirait sa baguette ou prévoirais de lui foutre une gifle vu qu’il n’est pas très fort dans les duel et qu’il n’aime pas trop se prendre des claque pour un malheureux livre. A ce moment là une fille cria :

« Salut Seth »

La fille en face d’elle sembla un cours moment se décomposé et puis repris ses esprit avant de se retourner.Ce qui était pas plus mal pour William qui devait surement son salut (l’art de la chance pour éviter les claque)a cet personne.

Il ne cillait pas, toujours provocateur, délicieusement emmerdant. A jouer les malins, on se perd. Mais heureusement pour lui, elle n’était plus du genre à s’emporter pour un manque de tact, un air débile ou des propos injurieux. Ayant encore trop d’amour-propre pour s’en prendre à un gamin, elle le laisserait en un seul morceau mais obtiendrait ce qu’elle voudrait, non plus par la violence mais par la force d’esprit. Il fallait bien qu’elle serve à un moment donné... Et puis, sa fierté n’était pas encore assez touchée pour vouloir lui mettre la tête au carré : il n’y avait eu qu’une seule personne à toucher en profondeur son orgueil. Résultat ? La honte, les regrets, les mensonges et la perte de la seule personne qu’elle aimait vraiment…

Elle essuya ses pensées parasites grâce à la réponse du garçon, refusant toujours d’admettre ses sentiments pour le Lionceau, et tenta de se concentrer sur le minable devant elle et non sur ses faiblesses. S’il croyait pouvoir toucher ses limites en lui refusant chaque fois le livre avec ce même sourire typiquement Serpentard, il pouvait encore attendre longtemps. La dernière fois où elle avait suivi sa fierté, c’était parce que la personne qui l’avait blessée et humiliée n’était autre que son meilleur ami. Ce Serpentard ne représentait rien pour elle, elle se foutait de ses provocations. Une fois, pas deux. L’image humide de cette après-midi à Pré-au-lard lui revint devant les yeux mais elle n’accepta pas la pensée qui suivit directement cette vision et n’était autre que ‘c’était si bien avant’. Les jours passaient et elle n’acceptait toujours pas le fait que les sourires et les bons moments avec le Gryffondor étaient révolus…

‘Arrête tes conneries maintenant.’ Le gamin devait attendre une réponse plutôt violente puisqu’il s’était levé précipitamment de sa chaise. Il ne se doutait donc pas qu’elle était autant intéressée de sa personne qu’un lion est intéressé d’un brun d’herbe ? Elle s’apprêtait à lui répondre quand une fois féminine la stoppa. Même si elle n’avait pas voulu écouter, elle aurait quand même entendu. Son cœur loupa un battement et instinctivement elle se retourna, sentant soudainement ses muscles s’engourdir. Elle avait cru mal entendre ou rêver mais non. Il était là et Il la regardait. Elle resta paralysée quelques instants à le regarder, le sang bourdonnait dans ses oreilles, battait à ses tempes. Vivant mal la situation qui consistait à rester muet face à l’autre, elle avait tenté de s’enfermer dans l’indifférence, croyant que celle-ci parviendrait à lui faire oublier les sourires et les bons moments avec le jeune Gryffondor…Et le voilà en face d’elle ! Sa bouche était sèche. Elle finit par avaler la boule qui lui bloquer la gorge et reporta son regard sur le Serpentard. ‘Surtout, faire comme si de rien n’était’.

" Je crois que si tu me donnais le bouquin ça irait plus vite car figure-toi que je n’ai pas envie d’attendre que tu trouves l’information et que tu me la donnes. Les gens peuvent avoir une vie à côté de la bibliothèque, figure-toi. " Répondit-elle la voix rauque, et la bouche toujours endolorie par la boule qui lui obstruait la gorge. Pas l’ombre d’un sourire ne vint se fendre sur les lèvres de la jeune Oneglia. Tout ce qu’elle désirait, c’était de se tirer le plus loin possible. Le plus loin possible des yeux bleus du Gryffondor...

Seth vit avec agacement que Drew ne l’écoutait pas. Son attention semblait être totalement attirée ailleurs. Suivant avec irritation son regard, ses yeux croisèrent ceux d’Abigaël. C’était donc bien elle la fille de tout à l’heure. Son cœur battant à toute allure, il songea à quel point elle était toujours aussi belle… Est-ce qu’il devait aller lui parler ou faire comme s’il ne l’avait pas vue?!? Il savait très bien que logiquement, il devait se tenir loin d’elle autant pour elle que pour lui. Elle en aimait un autre et sa propre jalousie était trop destructrice autant pour lui que pour les autres autour. Mais c’était si difficile et douloureux de ne pas pouvoir contempler son sourire tous les jours ou même de ne pas pouvoir échanger le moindre regard complice! Il s’en rendait compte à présent qu’il la revoyait pour la première fois depuis les vacances. Peut-être que de souffrir en silence, mais au moins de pouvoir bénéficier de quelques moments heureux avec elle, ce n’était pas une si mauvaise idée après tout. Seth doutait sincèrement que les choses pouvaient être pires au point où il en était… aussi dépressif qu’il était et voyant tout d’un œil morne. Bon, c’était décidé, il…

Elle s’était détournée nonchalamment et poursuivait sa conversation avec l’autre Serpentard. Elle l’ignorait complètement!... oh… mais ce n’était pas si surprenant après tout… il n’avait été qu’un ami de passage avec lequel on fait quelques bons coups, mais qui ne nous affecte pas… un Gryffondor en plus, alors il tombait facilement dans la catégorie des moins que rien. Comment avait-il pu l’oublié? Il baissa les yeux sur ses mains. Ce qu’il pouvait être stupide parfois! La dernière étincelle d’espoir d’une réconciliation en lui mourant, il tourna un regard complètement neutre vers Drew. Il ne se sentait pas bien du tout, mais il savait pertinemment que s’il reportait leur séance, jamais il ne l’aiderait à se venger. S’accrochant désespérément à ce qui restait de son courage Gryffondoresque, il mit de côté l’incident et tenta de se concentrer sur les sortilèges de confusion.

- ‘Bon, tu m’écoutes? Avant de lancer un sort, il est important de bien maîtriser les mouvements de baguette, la prononciation et le degré de concentration à mettre derrière ce dernier afin d’optimiser les résultats.’ Il poussa le livre vers elle pour qu’elle voie bien les illustrations indiquant les mouvements nécessaires. Sortant sa baguette, il lui montra comment faire. 'Tu vois, le mouvement du poignet doit rester souple et fluide. Aucun mouvement brusque. Fais bien attention de ne pas exagéré la courbe du mouvement car tu perdrais beaucoup dans l’efficacité du sort.’ Il lui fit signe de sortir sa baguette et entreprit de corriger sa technique en mettant de côté tout le reste. Il aurait bien assez tôt tout le temps au monde pour se morfondre dans un coin.

Drew allait mettre un pied devant l’autre quand son camarade de maison lui adressa avec une pointe d’agacement, toutes les conditions pour mettre en œuvre sa vengeance. Pensant à tout autre chose, et plus particulièrement à l’idiot qui se tenait à quelques misérables mètres d’elle, elle ne prêtait qu’une intention minime au garçon qui tentait désespérément de lui inculquer des connaissances plus qu’utiles. Elle adressa à Seth un sourire vague, tout en songeant à un plan. Son aînée (elle était forcément plus âgée) veillerait sûrement sur lui alors, comment l’atteindre sans se frotter à la grande rousse ? Peut-être était-ce le moment pour Seth de se sacrifier…

"Le garçon là-bas" Commença-t-elle en désignant le jeune homme aux yeux sombres, "c’est lui qui m’a attaquée. Tu occupes sa copine?"

Trouvant sincèrement son plan ingénieux, bien que la Serpentard ne se laisserait pas tomber dans le panneau et n’accepterait pas de s’éloigner du petit Serpentard, elle commençait à s’agiter devant le Gryffondor. Peut-être allait-ce l’emmerder mais l’appel de la vengeance était bien trop fort pour être contrôlé… Bien sûr, le plan était risqué vu que le garçon était accompagné d'une de ses camarades mais... Seth était présent, il avait dit qu'il l'aiderait, il fallait qu'il le montre à présent !

Après que la fille se soit retournée vers lui elle lui dit ;

« Je crois que si tu me donnais le bouquin ça irait plus vite car figure-toi que je n’ai pas envie d’attendre que tu trouves l’information et que tu me la donnes. Les gens peuvent avoir une vie à côté de la bibliothèque, figure-toi. »

Sentant que ce bref regard avec ce gryffondor avais tendu l’atmosphère William aller gentiment lui passer le livre .Après tout elle était de sa maison, ça ne servais a rien de s’aliéner les autres élèves qui avait a peu prêt le même but que lui. Mais au moment ou il aller lui dire qu’il allait lui céder le livre il croisa le regard de la fille qui était avec le gryffondor et il constata que c’était une gryffondor et le pire de tous c’était celle qu’il avait humilié dans la volière. Quand il y repense il n’aurait pas pu le faire mieux ce jour la, bien que ça vienne d’une maladresse de sa part plutôt que d’un geste délibérer .En toute discussion avec une poussoufle la gryffondor est arrivé et a commencer a discuter avec William et la poussoufle (décidément les noms pour William ça n’accroche pas) et la voulant commencer a partir au bout d’un certain temps William voulut faire un pas ,ce qui eu pour effets d’effrayer un hiboux grand duc qui vola au dessus de la tête de Drew et lâcha une fiente assez conséquente . Depuis ce jour la ou il dût courir pour ne pas se faire massacrer il préféra se balader dans les coin ou il avait le moins de chance de la croiser. Et bizarrement il se souvient de son nom Drew Lorenz. Alors la en la regardant il vit qu’elle parlait a son amis de gryffondor qui devait être approximativement vu sa taille en troisième année, il décida de réagir le plus rapidement possible avant que ça n’empire et de se faire un maximum d’alliés dans les environ immédiat ce qui revenait a dire une personne, Abigaël Oneglia. Préférant garder l’atout du bouquin dans sa manche pour l’aider il murmura ;

« Je te le donne volontiers mais a une condition, vu que j’ai l’impression que des ennuis vont bientôt me tomber ça serais gentil de ta part de me donner un petit coup de main dans un avenir très proche »

Il prononça ses paroles en baladant ses yeux de Abigaël a Drew. La tensions dans l’air commença a s’épaissir dans l’air. William commença a ranger sa chaise et a insister pour montrer a Abigaël qu’il voulait se déplacer dans les rayon pour éviter un maximum de rester a découvert.

Derrière elle, le jeune Gryffondor reprenait ses activités. Comme ça. Sans rien dire. Sans rien faire. Ainsi, il continuait sa vie de son côté, sans la moindre attention vis-à-vis d’elle. En soi, rien de nouveau. Il allait juste reprendre ce qu’il avait entreprit avec elle mais, avec une autre. Une partie d’elle vint lui souffler qu’il ne devait pas l’avoir totalement oubliée et elle s’y accrocha. Abigaël lança donc un regard vers lui et remarqua que la Bougeotte incarnée, pardon son amie, lui parlait et jetait des regards insistants en sa direction. La jeune Oneglia abandonna et reporta son intention sur le tout jeune Serpentard qui semblait lui aussi, être proie à l’agitation. Ce dernier profita alors de ce moment pour lui demander une faveur : lui donner un coup de main contre le livre noir. Le brun au regard sombre se leva suite à sa demande, comme si elle était déjà acquise, prêt à déguerpir. Beaucoup moins pressée que lui à déserter les lieus, la jeune fille n’esquissa qu’une interrogation muette. Le livre ne l’intéressait plus.

Coupée avant même avoir entrepris des semblants de sons qui donneraient, bout à bout, une phrase, la Gryffondor hyperactive se posta à ses côtés, apparemment ravie de revoir William. C’était donc elle qui avait poussé le premier année à se montrer clément avec l’héritière Oneglia ? Avant que le Serpentard ne puisse répondre à la question de la jeune fille, celle-ci brandit sa baguette. Instinctivement, la Troisième Année se mit aux côtés du jeune impertinent mais omit (ou presque) de sortir son arme en bois. Avant la témérité et donc l’idiotie, les explications. De plus, la bibliothèque était loin d’être désertée à cette heure-là et le gérant ne devait pas se trouver bien loin, vu le raffut que faisait inconsciemment la Gryffondor. La jeune Oneglia n’avait nullement l’envie de se retrouver avec une histoire semblable dans le bureau du Directeur et n’était pas friande de combats devant témoins…

- Salut. Commença-t-elle, décidée à faire du social plutôt que du bras. Avant de lancer un sort à l’issue certainement peu glorieuse, puis-je en savoir la raison ?

Faire du social n’avait jamais été son fort (bon, à part quand la réalisation d’un désir était à la clef…). Alors, elle n’avait pas pensé à sourire et était restée naturelle : froide et involontairement blessante. Elle n’avait pas réellement l’intention de se mettre dans un camp particulier (être contre la jolie brune signifiait être contre le Gryffondor et ça, elle l’avait déjà assez fait), mais plutôt être spectatrice d’un combat ridicule. L’image qui lui vint directement en tête au vu de cet affrontement, était celle d’un combat de coq, l’un plus fier que l’autre et la bataille plutôt risible entre coups de pattes ratées et menaces de coups de bec…

Elle ne l'écoutait pas... Il en était presque sûr. Comme pour confirmer ses pensées, Drew lui adressa un sourire vague et, lui pointant le Serpentard à côté d'Abi assis un peu plus loin, lui dit qu'il était un de ses attaquants et lui demanda d'occuper sa copine. Stupéfait, Seth eut à peine le temps de cligner des yeux que Drew s'était déjà éloignée à grands pas pour se venger.

Elle voulait les attaquer de plein front?!? Comme ça, sans aucun plan ou stratégie? En pleine vue de tous (Seth pouvait compter facilement 6 témoins, dont 4 Serdaigles qui avaient des réputations de racontards)!! Mais elle était folle! Resserrant instinctivement ses doigts sur sa baguette, il la vit s'arrêter devant les deux autres élèves en les provocant visiblement de sa baguette. Ça ne pouvait pas bien finir...

Voyant que Drew n'était toujours pas défigurée (menacer Abigaël? vraiment pas une bonne idée), Seth se dit qu'il avait peut-être une chance de règler la situation sans que personne ne prenne de retenue. Rangeant sa baguette, il ramassa en vitesse son livre et se dirigea vers eux avec la ferme intention de s'interposer. À peine eut-il fait quelques pas qu'il vit la bibliothécaire sortir d'un rayon. Elle ne tarderait sans doute pas à voir que des baguettes étaient sorties..!

Seth se précipita et, d'un geste brusque, attrapa la main de Drew qui tenait sa baguette et l'abaissa brutalement, cachant ainsi sa baguette de la vue de la bibliothécaire. Un tel geste donna l'impression que les deux Gryffondors se tenaient la main, mais Seth n'y prêta pas attention."Tu veux une retenue ou quoi?", murmura-t-il avec agacement à sa compagne de maison en jetant un coup d'oeil discret vers la bibliothécaire. Sa réaction le préoccuppait. Avait-elle vue quelque chose de suspect? Elle les fixait pourtant d'un regard soupçonneux... pourquoi? ... oh! Des Gryffondors et des Serpentards étaient rarement civils entre eux et pourtant, tous les quatres se tenaient ensemble. Comment détourner son attention?!?

Argh! S'il était resté éloigné, il aurait pu lancer un sortilège de confusion sur un des Serdaigles, détournant ainsi la vigilance de la bibliothécaire, lui permettant donc de faire une sortie discrète avec Drew... mais il y avait toujours le risque que sa baguette soit aperçue avant, ce qui aurait causé non seulement des ennuis à la Gryffondor, mais également aux Serpentards... une chose qui le rendait très inconfortable, ce qui était bien idiot quand il y pensait parce qu'il n'était plus ami avec la jolie rousse.

La bibliothécaire s'avançait maintenant vers eux!! Faisant la première chose qui lui passa par la tête, Seth tendit assez brusquement son livre de sortilèges vers les deux élèves en leur adressant un sourire qu'il força à être amical.

- "Merci beaucoup de nous avoir laissé le consulter en premier. Nous en avons terminé maintenant, il est à vous!", dit-il à voix basse de façon à ce que ses paroles se rendent jusqu'aux oreilles de la figure d'autorité. Avec un peu de chance, ce contexte serait assez crédible pour tromper la bibliothécaire.

Seth vit que Drew s'agitait à ses côtés et semblait sur le point de dire quelque chose. Il lui asséna un léger coup de pied pour la faire taire. Elle ferait sans doute tout rater, il ne pouvait pas courrir ce risque... oh, mais dès que le danger serait éloigné, elle saurait sa façon de penser sur ses méthodes imbéciles d'attaquer! Non, mais qui fonçait tête baissée pour attaquer ses ennemis avec autant de subtilité qu'un taureau dans un magasin de porcelaine?!

Complètement désintéressée de la baguette pointée sur elle, la jeune fille jeta un coup d’œil sur son benjamin. Il semblait être de moins en moins à l’aise face à la petite Gryffondor qui n’avait pourtant d’impressionnant, que sa témérité. Ou son inconscience. Elle reporta son intention sur cette dernière –histoire d’anticiper un sort, si toute fois elle était capable d’en lancer un - et vit le Gryffondor lui abaisser brutalement le bras. Tiens, le garçon était passé de ‘jalousie maladive’ doublée d’ignorance à preux chevalier ‘je-t-aime-pas-mais-je-t-aide-quand-même-pour-la-paix-si-fragile-dans-ce-bas-monde’ ? Que c’est touchant… Plus touchant néanmoins que leurs mains qui se baladaient. A croire que les Gryffondor aiment avoir un public pour leur relation.

La jeune fille attendit. Après le baiser englobant toute la bouche, que lui réservait d’extrêmement fin le jeune Chrno ? Derrière le visage froid et associable que la Serpentard tentait de garder, la colère bouillonnait. Est-ce qu’il aimait l’emmerder en traînant partout avec lui sa pouffiasse ? Si c’était ça, il avait gagné. Doublement. Après la Sangsue, la Bougeotte. Elle croisa le regard du deuxième année. Elle soutenait le sien quand ce dernier sourit. En plus il se foutait d’elle ouvertement. Abigaël sentait son self-control s’amenuiser et ses émotions prendre le dessus. Les larmes de colère et de honte – pourquoi elle s’entêtait à pleurer sur cet idiot ?- commençaient à monter. Elle allait reproduire le même schéma qu’à Pré-au-lard. Elle allait décamper avant qu’elle craque, quand le garçon, comme pour en rajouter une couche, lui tendit son livre, doucereux.

Si elle ne s’était pas retenue, elle lui aurait mit une gifle. Elle se contenta néanmoins d’un hochement de tête furieux. Elle passa très proche de lui, la démarche s’accommodant parfaitement avec son humeur massacrante et se retint de lui hurler dessus. Bon sang, mais qu’il l’embrasse et qu’il l’emmerde plus ! Elle n'écouta pas son esprit qui lui disait que sa réaction était disproportionnée face à la situation, et se fraya un chemin parmi les élèves, sans délicatesse.