Un an et demi était passé... [=D]

C’était une froide matinée d’Octobre. Les vieilles bâtisses de Pré-au-Lard étaient enveloppées d’une brume dense et humide. Malgré le temps glacial, le célèbre village était déjà en ébullition. De toute part des sorciers vaquaient à leurs occupations : L’un apparaissait brusquement par transplanation au milieu de la place, dérapant sur le pavé glissant, un autre ouvrait sa boutique, un autre encore transportait des cartons de bierraubeurre à l’aide d’un sortilège de lévitation si mal maîtrisé que les passants qui le croisaient baissaient la tête de justesse pour éviter de perdre quelques dents, les hiboux voletaient par dizaines au dessus des toits, les vendeurs de pacotilles sillonnaient les rues à la recherche d’acheteurs. Au milieu de cette foule empressée, tentant de se frayer un chemin, une jeune fille à la longue chevelure dorée tirait une lourde valise surmontée d’une chouette blanche. Pas le moins effrayée du monde, Mirska distribuait coups de bec à volonté aux gens qui la frôlaient de trop près, attirant maintes remarques mécontentes à la propriétaire du rapace. Mais rien ne semblait pouvoir entamer l’humeur de l’adolescente, que ce soit le froid, la foule, le poids de sa valise ou les grognements qu’attirait sa chouette. Passées les dernières maisons du village, celle-ci ne s’arrêta pas et poursuivit sur un chemin certes boueux, mais qui avait l’avantage d’être vide. Ce chemin était l’unique qui menait à Poudlard, la grande école de sorcellerie anglaise. La jeune fille, le sourire aux lèvres, distingua au bout de dix minutes de marche les tours du château, et se retint à grand peine de rire. Elle avait l’impression que son cœur allait cesser de battre tant elle était heureuse. Le grand portail encadré de sangliers se tint bientôt devant elle, et elle saisit ce moment pour retrouver sa respiration, dégageant sa vue en passant la main dans ses cheveux. Cela faisait plus d’un an que le spectacle de l’immense château de Poudlard et son parc ne s’étaient pas offerts à elle.

Olyssa Nymfalis semblait s’être arrêtée de vivre, elle restait immobile, sa silhouette fine et élancée se dessinant à l’entrée du parc. Un grand sourire se peint sur son visage. Elle prenait enfin conscience que sa cinquième année se déroulerait à Poudlard, école où elle avait passé ses trois premières années d’étude sur les sept requises dans le monde des sorciers. Un mois après sa rentrée en quatrième année, sa mère avait été envoyée en France par le Ministère de la Magie pour soutenir une nouvelle loi sur les transports magiques en Europe. Olyssa s’était donc vue du jour au lendemain changer de pays, d’école, d’amis, de vie. Les premiers temps d’adaptation avaient été durs, puis comme toute jeune personne, elle était parvenue à tourner la page et Beaubâtons lui rendit tout ce qu’elle avait perdu. Les courriers avec sa meilleure amie, Kalinah Horuni, se firent volontairement de plus en plus rares, et Oly s’en voulait à présent d’avoir mis de côté son passé si facilement. Elle parlait couramment français, y allant régulièrement depuis sa petite enfance grâce à l’affection que sa mère portait à ce pays, et n’avait eu aucune difficulté à nouer des liens. Pourtant, lorsqu’elle apprit qu’elle allait retourner à Poudlard, si quitter ses nouveaux amis et Mathieu, son petit ami à l’époque, lui parut impensable sur le coup, elle se rendait compte à présent que Poudlard lui avait terriblement manqué, qu’elle ne s’était jamais sentie à l’aise dans le Beaubâtons calme, somptueux, au murs vides de tout portrait et au climat plus que clément (l’école de sorcellerie française se situant dans le sud de la France).

Olyssa sortit de ses pensées et reprit sa marche, se demandant quelle serait la réaction de ses anciens camarades en la voyant, ce qu’ils étaient devenus, comment Kali réagirait-elle à son retour, quelle apparence sa vie reprendrait-elle à Poudlard. Plus elle se rapprochait de la grande porte en bois massif du Château, plus les battements de son cœur s’accéléraient et plus son appréhension grandissait. L’enchantement dans lequel elle était depuis son arrivée à Pré-au-Lard se dissipait. Elle espérait à présent que les élèves seraient tous réunis dans la Grande Salle pour leur petit-déjeuner, qu’elle n’aurait à croiser personne, même si une fois qu’elle aurait pris connaissance de son emploi du temps elle ne pourrait éviter la rencontre redoutée en cours.

La jeune fille poussa l’immense porte qui donnait sur le Hall de Poudlard. Ses grands yeux cyan, malgré son angoisse croissante, ne purent s’empêcher de s’illuminer à la résurrection de ses souvenirs. L’escalier principal, toujours aussi vertigineux, les dizaines de portraits et le décor médiéval, caractéristiques de l’école, lui faisaient face, et sur sa droite elle pouvait distinguer le magnifique plafond de la Grande Salle de Poudlard, reflétant le ciel d’une manière si réaliste qu’elle en était déconcertante. Elle se souvenait à présent de son entrée à Poudlard où, du haut de ses 1m30, elle avait passé son premier repas à observer ce plafond, tentant de se convaincre à grand peine que la Grande Salle possédait bien un toit. A cette pensée nostalgique, une multitude de souvenirs refirent surface dans la tête de la jeune fille, tous ceux qui avaient de la valeur s'était déroulés ici. Poudlard était sa véritable maison...Comment avait-elle pu l'oublier.

Reprenant soudain ses esprits en entendant des voix dans l’escalier provenant des cachots, *sûrement des Poufsouffles ou des Serpentards* la Gryffondor –elle retrouvait enfin le statut que le Choixpeau magique lui avait donné il y avait cinq ans de cela et en éprouvait une étrange satisfaction- se dirigea donc d’un pas rapide vers l’escalier, pressée de retrouver la tour des lions mais surtout désireuse d’éviter toute rencontre pour le moment. Elle prononça distinctement un Wingardium Leviosa en pointant sa baguette magique sur sa valise, sa chouette prenant son envol vers la volière avec un cri mécontent.

[-HJ- Et bien…J’avais parlé de retour pas mal de fois, la décision m’a pris un an et demi ^^ mais finalement me revoilà…Simple sujet d’introduction et de remise en forme =p Répond qui le souhaite.]

[je me reserve la reponse si ca te dérange pas Oly!! Jsuis trop heureuse!! ]

[ Pas de problèmes mademoiselle, j'attends cette réponse avec impatience! =)) ]

Kalinah marchait tranquillement dans le couloir sans se soucier des premieres années qui passait et repasser devant-elle. Certain se retournait sur son passage et observait la longue et impressionante chevelure violine de la cinquième année. Kali avait une soudaine envie d'aller prendre l'air, elle voulait réfléchir a sa vie, repartir a zero sur de nouvelle base et oublier le passé. Elle regarda les portraits d'un air amusé et ne put s'empecher de lancer une vanne a l'un d'entre eux qui semblait comme déprimé de sa vie a l'interieur d'un cadre:

"Alors, la vie est belle par chez vous? Envi d'aller voir de l'autre côté?" dit-elle d'un ton vicieux. Elle s'approcha un peut plus du tableau, y collant presque son nez et reprit de plus belle: "C'est étroit chez vous, je t'accrocherais bien dans ma chambre tiens. Et si je t'emmenais avec moi?!"

Kalinah eclata d'un rire cristallin, rejeta ses cheveux derrière ses épaules, et lanca un regard terrible au petit homme du tableau. Le pauvre garçon sembla défaillir, et Kali continua son chemin imperturbable. Une pensée lui vint a l'esprit au bout de quelques pas. Depuis que ses relations s'était améliorée avec son père, elle sentait la joie revenir a elle. Elle qui avait perdue sa mère si jeune, accordait beaucoup d'importance au seul membre de la famille qui lui restait. Il avait été si détéstable avec elle durant ses dernieres années! Soudainement, il avait changé du tout au tout, s'était déplacé pour kalinah jusqu'a paris pour lui acheter la robe la plus couteuse qu'elle n'avait jamais vut, et lui avait même demandé des nouvelles sur ses amis, sa vie a Poudlard et plein de chose encore! A présent, il veillait sur elle aussi bien qu'un père pouvait veiller sur sa fille. Son père l'avait inlassablement questionnée sur ses notes au cours de l'année précédente et a présent, cela ne semblait plus compter tellement. Avait-il une nouvelle femme dans sa vie? Devenait-il fou?

Le morne ciel d'Octobre au-delà des grandes fenêtre de Poudlard dispensait peu de lumière, et seulement une petite partie du hall était parfaitement éclairée. Kali tourna les yeux vers la grande porte de l'école et crut aperçevoir Olyssa, son ancienne meilleure amie avec qui elle avait perdue petit a petit le contact a la mutation de sa mère. Elle cligna les yeux plusieurs fois, histoire de s'assurer qu'elle ne rêvait pas mais l'image résta graver sur sa rétine. La cinquième année resta figée sur place, comme si un seau d'eau glacé venait de lui être jeté au visage. Le film de leur rencontre défilait a présent dans son ésprit. Elle souria a l'idée de retrouver son amie mais soudain la dernière lettre d'Olyssa lui disant qu'il vallait mieu qu'elles en reste là lui revint a l'ésprit. Kali lui avait envoyé des dizaines de lettre (ne comprenant pas le choix de sa soeur de coeur) qui était toujours resté sans réponse. Elle se précipita vers Olyssa, qui a présent se hatait de rejoindre sa salle commune et prenait déjà le chemin des escaliers. Arrivé derrière elle, elle bondit devant son ancienne camarade de classe et la fusilla du regard en hurlant, les larmes aux yeux:

"Tu m'as abandonnée seule ici, Tu m'as laissé toute seule! Tu oses revenir ici comme une fleur? Comment peux-tu faire ça?! Tu n'as plus voulu repondre a mes lettres! Tu étais trop occupé avec tes nouveaux amis frenchi?! Ta vieille Kali n'était plus a la page c'est ca? Tu me dégoutes! Retourne dans ton pays de paumé! Et ne t'avise en aucune circonstance de m'adresser la parole petite garce!"

Sur ses derniers mot, Kalinah sentit une larmes rouler sur sa joue. Elle cracha au pied d'Olyssa ne lui laissant pas le temps de repondre et tourna les talons furieuse et bléssée. Elle qui avait voulu tout oublier de son passé et recommencer une nouvelle vie! La personne qui lui avait fais le plus de peine ces deux dernieres années c'était bien la jeune gryffondor! Au moment ou elle avait le plus besoin d'elle, celle ci avait déménagée, et au bout de quelques mois n'avait plus du tout donnée signe de vie. Comment lui pardonner? Sa seule amie l'avait trahie! Et elle osait desormais remettre les pieds a Poudlard? Non. Kali ne supporterait pas cette afront. Elle s'essuya les yeux folle de rage et se précipita hors du chateaux. Au passage elle bouscula un jeune Poufsouffle le projetant a terre avec force:

"Tu peux pas regarder autour de toi non? Espèce d'enorme bouse de dragon, si je te revois sur mes traces je t'enferme dans un placard et je te promets qu'on ne te retrouvera pas avant plusieurs année!"

[ Et beh! T'y es pas allée de main morte, pauv' tite! Erff...Mathias m'a déjà réservé le même genre de réaction...Va falloir que jtrouve de l'inspi pour renouer!]

La jeune Nymfalis n’avait pas fait deux pas qu’un éclat de voix familier résonna à ses oreilles. Elle crut tout d’abord à une hallucination tant cette voix lui paraissait lointaine, tel un échos elle se propageait dans son cerveau jusqu’à perdre de sa puissance et devenir quasi inexistante. Un timbre de voix clair et glacial, provocateur et arrogant, moqueur et sournois. Une voix qu’elle n’avait pas entendue depuis plus d’un an, une voix avec qui elle avait partagé des heures entières de conversation, une voix que dans d’autres circonstances elle aurait adoré écouter…Il s’agissait bien sûr de celle de Kalinah Horuni, sa meilleure amie autrefois, celle qu’elle considérait comme la sœur qu’elle n’avait jamais eu, celle à qui elle racontait tout, celle qu’elle avait rencontré dans des circonstances qui n’avaient jamais prédit une quelconque amitié mais plutôt une haine sans limites, celle avec qui elle avait passé ses étés, avec qui elle avait failli perdre la vie plus d’une fois, celle avec qui elle avait évolué pour le meilleur et pour le pire. Olyssa mit un certain temps à trouver d’où provenait l’intonation railleuse qui la bouleversait tant. Elle finit par repérer la jeune Horuni près des escaliers des cachots comme elle l’avait redouté, occupée à malmener le personnage d’un tableau. Un sourire teint d’affection commença à se peindre sur le visage de la Gryffondor, sourire si rare qu’il prouvait directement la valeur qu’avait la Serpentard pour elle. Kali était toujours aussi belle. Sa chevelure violine était encore plus longue que dans ses souvenirs, son visage était toujours aussi parfait, ses yeux violets toujours aussi éclatant de froideur et sa démarche toujours aussi princière. Si Olyssa avait écouté son cœur, elle aurait couru dans les bras de son amie, une attitude que les occupants de la maison du serpent et du lion avaient toujours réprouvée avec dégoût et incompréhension. Mais Oly n’écoutait jamais son cœur, et son esprit lui indiqua qu’il était préférable pour sa "survie" de s’éloigner sur le champ, ce qu’elle s’empressa de faire, prévoyant déjà la réaction de l’attrapeuse de l’équipe de Quidditch vert et argent.

Alors Olyssa essaya de réaligner deux pas, sachant qu’elle était la seule élève qui montait l’escalier, sachant aussi qu’elle possédait une chevelure non négligeable, et que de ce fait, les yeux de la jeune Horuni, toujours à la recherche d’un détail désagréable en vue d’une remarque désagréable, auraient tôt fait de la repérer…Ce qui ne manqua pas de se produire.
Rapide, Kali l’avait toujours été. Comme seule une personne avertie pouvait le faire, Oly entendit les pas de la Serpentard passer du gracieux au précipité. Une attitude qui n’indiquait qu’une chose : Kali était furieuse. D’un geste du poignet, la jeune Nymfalis posa ses bagages sur la marche au-dessus de laquelle ils se trouvaient. Elle connaissait Kalinah Horuni mieux qu’elle se connaissait elle-même, et elle savait qu’elle n’était pas du genre à s’embarrasser du modeste, du discret, ou simplement du monde aux alentours. *Elle va faire un scandale*, pensa Oly en se mordant la lèvre inférieure avant de respirer profondément et de se préparer à l’attaque verbale que lui promettait la Serpentard.

"Tu m'as abandonnée seule ici, tu m'as laissée toute seule! Tu oses revenir ici comme une fleur? Comment peux-tu faire ça?! Tu n'as plus voulu répondre à mes lettres! Tu étais trop occupée avec tes nouveaux amis frenchi?! Ta vieille Kali n'était plus à la page c'est ça? Tu me dégoutes! Retourne dans ton pays de paumé! Et ne t'avise en aucune circonstance de m'adresser la parole petite garce!"

Kali avait hurlé, sa tirade résonnant dans sa tête non seulement, mais aussi dans le hall cette fois-ci. Oly ne put ignorer que les couverts dans la Grande Salle avait cessé de cogner contre les assiettes, tout comme les conversations s’étaient tues, que tous les regards se fixaient sur les deux jeunes filles avec une intensité défiant toute politesse, sans compter ceux qui quittaient leur petit-déjeuner pour se poster à l’entrée de la Grande Salle. *Pour un retour discret…on peut dire que c’est raté*, constata la jeune fille avec un désespoir non dissimulé.

Kali pleurait, des larmes énormes roulaient sur ses joues. Olyssa aurait voulu la serrer dans ses bras. C’était inimaginable, et pour sa fierté, et pour éviter d’en venir aux mains – ou aux baguettes – Oly n’avait jamais compris pourquoi Kali préférait le bruit au silence, la pagaille à l’harmonie, les cris aux conversations. Aujourd’hui, l’une de leurs nombreuses différences complémentaires lui était insupportable. Si elle avait encore écouté son cœur et ses impulsions, elle l’aurait giflée ou aurait utilisé un bon vieux Silencio. Oly aurait aimé avoir la possibilité d’écouter son esprit, esprit qui lui ordonnait présentement de l’entraîner dans le parc sous les regards inquisiteurs de tout Poudlard, de lui expliquer calmement pourquoi elle n’avait plus répondu à ses lettres, de lui présenter ses excuses. Mais Kali ne lui laissa pas le choix. Elle lui cracha aux pieds et s’éloigna d’un pas encore plus furieux qu’à son arrivée, mais où la tristesse était toute fois palpable, et lâcha quelques dernières insultes et menaces à un jeune Poufsouffle qui se trouvait sur son passage. *Maintenant que tout le monde t’a vu me hurler dessus, maintenant que tout le monde va penser que je suis une « petite garce », tu t’estimes bien entendu gagnante*, pensa la jeune Nymfalis avec un regard teinté de tristesse.

De toute manière, qu’ aurait-elle pu dire à la Serpentard ? Aurait-elle compris qu’Oly souffrait horriblement de lire ses lettres, lettres qui lui détaillaient tout ce qui se passait à Poudlard, qui lui laissaient penser que tous l’avait déjà oubliée, qui lui rappelaient qu’elle n’y retournerait jamais – ce qu’elle croyait à cette époque – lettres où elle sentait l’éloignement croissant de Kali dont elle ne partageait plus la vie. Olyssa avait préféré mettre un terme à tout ça. Un Incendio accueillait le courrier qu’elle s’obstinait à lui envoyer. Elle avait fait preuve d’égoïsme ? De bêtise ? De cruauté envers son amie ? Oly le savait, mais elle pensait à ce moment que si elle voulait parvenir à retrouver goût un tant soit peu à la vie, il fallait qu’elle arrête de s’accrocher à ce passé qui la détruisait. Et ne plus avoir aucun contact avec sa meilleure amie était ce qu’elle avait trouvé de mieux, car il s'agissait du seul élément - mis à part ses souvenirs - qui la retenait au passé, même si cette décision l’avait laissée remplie de culpabilité et de regret. Oly n’avait jamais expliqué tout ça à Kali. Elle savait que celle-ci l' aurait interprété comme l’excuse pour justifier son intérêt à présent plus prononcé pour ses nouveaux amis. Elle regrettait à présent de ne pas avoir entrepris ces explications plus tôt, ou tout simplement de ne pas avoir su lier éloignement tout en gardant contact. Lier le Passé et le présent...Kali avait interprété la décision d’Oly comme elle l’avait redouté.
Quant à l’abandon de Poudlard et de sa meilleure amie…Oly n’avait pas eu le choix, et s’il s’était présenté, il était clair qu’il se serait dirigé vers l’Angleterre et non la France. Kali aussi était égoïste, elle n’imaginait en rien à quel point la Gryffondor avait pu souffrir et ne l’avait pas laissée s’exprimer…Kali et Oly étaient égoïstes, et aussi déterminées et fières l’une que l’autre. La jeune Horuni ne l’avait pas laissée parler, ne lui avait pas offert la moindre chance de se racheter, Olyssa en était terriblement blessée.
Elle décida qu’elle tenterait de lui parler quand l’occasion se présenterait, mais connaissant ses fautes, si la Serpentard refusait de lui pardonner, Oly ne pourrait qu’accepter, non sans désespoir, mais elle le ferait avec dignité.

« Olyssa ? Que s’est-il passé ? De quoi cette peste d’Horuni voulait parler ? » S’écria une Gryffondor de quatrième année – du nom d’Amélia à ses souvenirs – qui s’était toujours un peu trop intéressée à sa vie à son goût.
« Amélia. Ta vie est passionnante, tu ferais mieux d’y attacher un peu plus d’importance, tu ne penses pas ? » proposa Oly d’un ton froid sans laisser à ladite Amélia le temps de répondre. Elle s’engagea dans les escaliers vers la tour des lions. De toute manière, Amélia était bien trop occupée à réfléchir à la gentille proposition d’Oly pour lui répondre.
L’enchantement dans lequel l’esprit d’ Olyssa Nymfalis baignait à son arrivée à Poudlard était bien définitivement mort et enterré…

[-HJ- Topic de Retour accompli! C'est désastreux ^^]