Cours n°2 (année 3) : le Runespoor

(-HJ- Je sais pas au Québec, mais en tout cas en France nous sommes en vacances jusqu'en Septembre... )

( Je suis en vacances jusqu'au 20 août... mais c'est quoi le lien ? )

(-HJ- Ben jvoulais juste dire par là que peut-être Arthur Smith était en vacances, et donc qu'il était normal qu'il ne réponde pas...Euhh dites moi, c'était bien ça le sujet au départ: "le prof' tarde"... non? )

(mdrr moi j'avais suivie ^^ j'ai bien ri ! mais bon, il faudrait peut être arréter le flood .)

( Pfff... Ça fait juste deux ou trois semaines que j'ai dis ça ! Sinon... Du flood ? Où ça ? )

(euh je sais pas moi ... Peut être ici tu n'crois pas? )

(-HJ- Arthur va être content de la surprise en rentrant de vacances... *constate que*...Quoi??? mon message ne sert à rien? C'est du flood donc? Ok, mwa me la ferme définitivement et...vive le professeur Smith, hein? hé hé...oupss)

( Je vais répondre... je dois répondre... au moins avant de recommencer l'école ! Et oui oui, j'arrête le flood... )

Bien décidé à ne pas dire un seul mot, Mathias remarqua du coin de l’oeil que Julie semblait de son avis. En effet, l’adolescent, l’air plus qu’ennuyé, donnait l’impression de trouver cette idée de thérapie de groupe tout sauf géniale. Ça allait être marrant si tous les élèves suivaient leur exemple... Le professeur allait peut-être finir par les laisser partir, ne sachant plus quoi faire pour être accepté par ses étudiants.

Il y eut une minute de silence... puis une autre... et alors qu’une troisième minute allait s’écouler sans que pas même le professeur ne daigne lancer une discussion, quelqu’un pris la parole. Olyssa, qui s’était levée de sa chaise, commença sarcastiquement par insulter Arthur Smith. Une réplique qui résumait pourtant assez bien la situation et que Mathias approuva en silence.

L’attention générale, une fois que la Gryffondor se fut rassise, revient ensuite sur l’enseignant de Soins aux Créatures Magiques. Accusant le choc, il ne semblait pas prêt d’exploser de colère face aux paroles assez cru de la Préfète-en-Chef, ce qui était déjà un bon point. Le regard d’Arthur Smith fit le tour de la classe, s’arrêtant d’une façon particulièrement énervante sur le visage de chacun des adolescents face à lui... et enfin il répondit !

Ah ? Il venait juste de comprendre le ‘problème’ ? Poudlard ne choisissait visiblement pas les membres de son personnel sur leur vivacité d’esprit ! Le professeur proposa alors un pacte à ses élèves. Il leurs suffisaient de se présenter pour retrouver les points perdus... ce qui ne faisait pas du tout l’affaire de Mathias.

Il n’allait pas laisser cet enseignant avoir le dernier mot ! S’il se présentait, c’était comme s’il laissait Arthur Smith gagner en lui donnant ce qu’il voulait si ardemment depuis le début du cours. Que les élèves donnent leur nom ne devait pas être le sujet d’une perte ou d’un gain de points. Ce ne devait pas non plus être le sujet d’un débat ! Arthur Smith devait accepter de redonner aux Serpentards leurs points perdus sans rien en retour, puisque les Serpentards n’avaient rien fait pour perdre ces points à la base ! Voilà la décision qui aurait dû être prise... Pas un stupide pacte !

N’étant toujours pas décidé à répondre, Mathias n’abandonna pas son air renfrogné et continuant d’observer d’un oeil torve le professeur de Soins aux Créatures Magiques. Norbert, comme toujours, égaya cependant rapidement l’atmosphère d’une de ses remarques théâtrales. D’un ton faussement peiné, l’adolescent aux cheveux verts se plaignit de ne pas avoir eu le temps de s’exprimer. L’instant d’après, il se leva d’un air assuré et se présenta ‘presque’ avec humilité.

Éclatant de rire face aux pitreries de son ami, Mathias manqua la remarque de Kalinah sur le nom de famille de Norbert. Il reprit un peu de sérieux lorsque l’adolescente se présenta à son tour, plus sobrement que le Préfet de Serpentard toutefois. Elle ne manqua pas, bien sûr, d’y ajouter une note d’ironie...

Norbert semblait en colère tout d’un coup... Il répondit néanmoins avec calme à la jeune Horuni, l’insultant d’un ton joueur. Si Mathias n’avait pas connu son meilleur ami comme il le connaissait, il aurait pu croire avoir rêver l’instant où Norbert avait perdu sa bonne humeur... L’air qu’arborait le jeune Fenrir à présent était presque indifférent... Bref. Peut-être était-il temps de dire quelque chose ?

"Je ne sais pas comment cela se passait à votre époque, mais dans ma famille, on m’a toujours apprit que la moindre des politesses lorsqu’on voulait connaître le nom de quelqu’un était de se présenter d’abord..." , répondit avec ennuie le Préfet-en-Chef.

Non mais ! Il voulait leurs noms mais ne donnait pas le sien ? Et bien s’il était trop paresseux pour regarder sur sa liste d’élèves, Mathias était trop paresseux pour regarder sur son horaire ! Le jeune Adams poursuivit donc d’un ton condescendant à souhait :

"N’ayant aucune envie de vous connaître, je vais donc vous épargnez le devoir de retenir mon nom ! Si vous êtes incapable de connaître le nom de l’Inégalable Préfet-en-Chef de Poudlard sans qu’il n’est à vous le dire lui-même, vous êtes, de toute façon, un cas désespéré !"

[Hj: enfin un message!! Quelle joie, me direz-vous... ET bien attendez d'en lire la fin pour commencer à vous réjouir...^^*]

Arthur Smith resta silencieux un long moment. Il écouta la tirade -très théâtrale- de Norbert -Fenrir, apprit-il plus tard-, puis ce fut le tour de Melle Horuni -la fameuse serpentarde aux cheveux violets- d'ajouter avec un peu d'ironie, cherchant -cela était clair- à déstabiliser le professeur. Mais Mr Smith était bien décidé à écouter les élèves jusqu'au bout.

IL eut donc droit de suivre la lutte intestine des serpentards entre Mr Fenrir et Miss Horuni, qui ne semblaient pas s'apprécier... Et enfin, il entendit ce qu'avait à lui dire le préfet-en-chef de Poudlard. Celui-ci, ne marchant pas dans le 'pacte' qu'il avait proposé, refusait obstinément de donner son prénom. De plus, il insultait ouvertement le professeur de "cas désespéré" et lui reprochait un manque de politesse.

Arthur Smith, après un long moment de réflexion, le regard vide fixant le dernier serpentard qui avait pris la parole, s'en détacha enfin et prit la parole. Se tournant tout à tout vers Norbert et Kalinah, il dit :
"Merci de vous êtes présentés. Melle Horuni, ce ne sont pas des points méritoires qui vous seront versés pour cette merveilleuse action... mais je dirais plutôt... que la chute de points de Serpentard par votre faute ne commencera pas maintenant. Quant à vous, Mr Fenrir, je voulais seulement vous demander si vous avez prévu de suivre des cours de théâtre... car je pense que vous serez complétement à votre aise dans cet art."

Alors qu'il disait ces mots, un léger sourire qui s'effaça rapidement apparut sur ses lèvres. S'effaça... Car le professeur venait de se tourner vers le fameux préfet-en-chef.
"Puisqu'il semblerait que je ne me sois pas présenté, je suis Arthur Smith. Je suis magizoologue depuis quelques temps déjà et j'ai eu l'occasion de faire de multiples voyages d'étude, ce qui pourra toujours vous être utile. En effet, je pense que la théorie est importante... mais la pratique est toujours plus amusante."
Jusque-là, le professeur avait parlé de façon assez légère. Son ton ne changea pas, mais s'emplit un instant d'arrogance... ou de dégoût...
"En ce qui vous concerne, MONSIEUR L'INEGALABLE PREFET-EN-CHEF, peut-être votre famille vous a-t-elle appris qu'une personne qui veut connaître l'identité d'autres personnes doit tout d'abord se présenter elle-même, ... mais je pense qu'elle n'a pas fini entièrement votre éducation. En effet, il est de connaissance générale que les cours de Poudlard ne sont dispensés pour aucun élève. Aussi est-il étrange que je n'ai vu aucun troisième année lors de mon cours de tronc commun... et encore moins le représentant suprême des élèves : le préfet-en-chef. Ensuite, peut-être êtes-vous 'inégalable' dans l'impolitesse autant que je suis un 'cas désespéré'... à moins que vous ne soyez totalement imprudent..."

Le professeur de soins aux créatures magiques marqua une pause puis reprit :
"Je voudrais savoir si vous savez ce que vous risquez à insulter publiquement et ouvertement un professeur lors de son cours. Je vous ai proposé une sorte de marché... et vous ne l'avez pas respecté. Je ne vais pas pénaliser vos camarades pour autant et le cours aura bien lieu. Cependant, j'aimerai que vous ayez l'obligeance de me faire vos excuses et de vous présenter. Si ce n'est pas le cas, sachez que les directeurs de Poudlard auront vent de votre comportement. De plus, si vous refusez de vous présenter, vous pouvez vous lever et sortir calmement. Le prix à payer est simplement une lettre envoyée à vos parents leur demandant expressément un rendez-vous pédagogique, ainsi qu'un rapport écrit remis aux directeurs de cette école."

Arthur Smith ne cilla pas. Il ajouta une dernière phrase, puis attendit la réaction du serpentard.
"A présent, votre 'sort' est entre vos mains. Si vous pouviez vous décider rapidement pour que nous commencions ce cours le plus vite possible, je vous en serai reconnaissant."

[HJ: D'ailleurs, à qui doit-on s'adresser si on veut rencontrer les directeurs, puisqu'ils semblent absents?]

Olyssa et Julie ne s’étaient pas encore présentées que l’enseignant de Soins aux Créatures Magiques reprit la parole. D’un ton calme, il remercia tout d’abord Kalinah. ‘la chute de points de Serpentard par votre faute ne commencera pas maintenant’ Non mais ! Quelle faute ?? Espèce de prof complètement débile ! Ce n’était pas que Mathias considérait Kalinah, mais pour une fois qu’elle était innocente... comme toute la classe... Ce professeur ne comprenait rien à rien.

Arthur Smith ‘pardonna’ ensuite à Norbert son affront, commentant sa présentation avec une pseudo-touche d’humour qui n’atteignit pas le jeune Adams, trop en colère pour se laisser émouvoir par une pathétique tentative de l’idiot de service qui tentait soudainement d’avoir l’air sympathique. L’idiot de service en question perdit toutefois la moindre trace de gentillesse en se tournant vers le dernier élève à avoir prit la parole...

Mathias, les bras croisé et l’air revêche, ne fit pas semblant d’être contrit. Il rendit, sans broncher, son regard à Arthur Smith et écouta silencieusement ce que ce dernier avait à dire. Tout d’abord posé, l’adulte se présenta comme le Préfet-en-Chef le lui avait implicitement demandé. Ce n’était pas trop tôt ! Ensuite cependant, le ton de l’enseignant se teinta de... colère ? Non, c’était plus sournois que cela... de l’antipathie ? Quelque chose dans ce bout-là en tout cas...

Quoi ? Il l’engueulait pour ne pas être aller au premier cours ? N’importe quoi ! Tout d’abord, Mathias n’était pas plus coupable que le reste de la classe... Il venait de le dire ! Aucun troisième année ne s’était présenté ! Pourquoi l’adolescent avait-il à se sentir coupable ? D’autant plus que, lui, avait une bonne raison d’avoir manqué ce cours...* Pendant quelques jours en effet, le Serpentard s’était absenté de l’école pour aller voir son père à l’hôpital. Gaël Adams venait alors à peine de s’éveiller de l’espèce de coma dans lequel son ‘accident’ l’avait plongé. N’importe quelle personne la moindrement pourvue d’humanité pouvait comprendre qu’un fils veuille voir son père après ça... Mais bon. Si Arthur Smith n’était pas au courant, Mathias n’allait pas le lui apprendre. Il ne voulait pas qu’on le prenne en pitié ou quelque chose du genre et il était donc, pour lui, hors de question de justifier son absence auprès d’une autre personne que le Directeur.

Ah mais oui ! Et maintenant, on lui reprochait une insulte ! Depuis le début, tous les élèves sous-entendaient ouvertement que cet enseignant n’avait que deux noises de jugement... Pourquoi en faisait-il tout un drame maintenant ? Mathias devait avouer qu’il était un peu dérouté, bien qu’il ne le montra pas... En fait, il n’avait pas tenté d’insulter son professeur lorsqu’il avait utilisé le terme ‘cas désespéré’. C’était juste... sorti comme ça ! Enfin... ‘Si le chapeau te fait, met-le’ dit le dicton... Si Arthur Smith se sentait insulté, tant pis pour lui.

Et voilà, il y arrivait... Les menaces ! Faire des excuses ? Voilà bien quelque chose qui déplaisait énormément au jeune Adams. Pourquoi devait-il demander pardon au juste ? Pour l’insulte qui n’en était pas tout à fait une ? Et pourquoi les autres ne s’excusaient pas eux ? Foutue malchance... Enfin, ça, à la limite, Mathias pouvait s’y plier. Considérant qu’il n’avait pas voulu sciemment insulter Arthur Smith, ce n’était pas tout à fait comme s’il se rétractait...

Quant à se présenter, ça, c’était toujours hors de question. Qu’il envoie une lettre à Émeline Adams si ça pouvait lui faire plaisir. Comme si ça allait avoir la moindre conséquence ! Émeline allait probablement se mettre en colère... contre l’enseignant. Non mais oh ! Personne n’avait le droit de porter atteinte à la réputation de son petit chéri...

Un rapport aux Directeurs ? Soit. Mathias préférait garder sa dignité et perdre son grade de Préfet-en-Chef que de conserver ses privilèges en devant devenir un lèche-botte sans honneur. Arthur Smith le prenait pour quoi ? Un Serdaigle assoiffé de reconnaissance ? Un Gryffondor collectionneur de trophées ? Un Poufsouffle impressionnable ? Le jeune Italien n’était rien de cela. Il était un Serpentard ! Fier et arrogant, on ne le plierait pas en usant du bâton et de la carotte !

Un temps de silence c’était installé, Mathias et l’enseignant continuant de se dévisager. Les bras toujours croisé, le jeune Adams se pencha en avant, prenant appuie sur son bureau. Cette fois, il pesa bien chacun de ses mots avant de les laisser franchir la barrière de ses lèvres. Il commença d’ailleurs par se retenir de lancer un ‘seul la vérité blesse !’ et par prendre la peine d’user d’un ton neutre.

"Le fait que vous soyez, ou non, un cas désespéré comme je l’ai dis, était conditionnel... Si vous vous êtes senti offusqué, sachez que ce n’était pas dans mon intention, puisqu’il ne s’agissait de toute façon pas du coeur de ma réponse. Ce que je voulais faire comprendre en fait, c’était l’inutilité derrière le fait de se présenter... Nous sommes ici pour apprendre il me semble, pas pour sociabiliser. Aussi, que vous ignoriez mon nom est sans importance dans l’accomplissement de votre tâche qui consiste à nous dévoiler votre savoir. Les familiarités n’ont pas leur place dans une salle de cours."

C’était bien le summum de l’illogisme qu’Arthur Smith se plaigne que le cours ne débutait pas alors qu’il en était l’unique responsable ! S’il arrêtait de vouloir faire ami-ami et qu’il s’en tenait à son rôle, le problème ne se serait jamais posé... Mais non ! Il fallait qu’il se montre entêté !

[HS]*J'ai trouvé une excuse à Mathias parce que je trouve injuste qu'on lui reproche de ne pas être aller au premier cours... D'accord, c'est vrai, mais ce n'est pas la faute du personnage. C'est le type derrière l'écran qui n'avait pas le temps de se lancer dans un nouveau topic (Et je suis pas le seul apparemment. Lol.)... Je ne m'attends donc pas à ce qu'on fasse comme si Mathias était aller au premier cours (Puisque c'est pas le cas.), mais pas non plus à ce qu'on lui reproche le contraire... Enfin. J'vais pas partir un débat sur le sujet non plus...[/HS]

[Arf!!!! Arthur ne trouvera jamais la combine pour avoir raison!!!! XD (et moi qui planche depuis des mois pour lui donner raison tout en ne se mettant pas les troisièmes années sur le dos... Bon, je vais encore devoir me reconvertir en imprimeur pour trouver ce que peut répondre Arthur à tout ça... et je dois dire que ça m'amuse beaucoup!!
A Mathias : si j'ai pris l'argument du premier cours, c'était juste pour avoir un argument... rien de plus!! ]

[Message qui arrive bientôt...]

[Ce qui veut dire que... tu es à cours d'arguments ! Donc que j'ai raison ! Muahaha ! ]

[Oui, JE suis à court d'arguments... mais Arthur, lui... ]

[Je sais, je suis 'encore' en retard...]

Arthur écouta en silence les deux élèves.
Tout d'abord, le préfet-en-chef continua à tenter de se justifier. Arthur serra les poings sur la table sur laquelle il s'appuyait puis, la machoire serrée, entendit la remarque moqueur de Norbert Fenrir. Non, ce n'était plus possible. Comme le soulignait d'autant plus le serpentard aux cheveux verts, le cours prenait du temps à débuter... et Arthur Smith commançait à désespérer de se faire entendre des élèves, surtout de Norbert Fenrir et de son voisin, qui semblait encore pire.

Blanc de colère, il dit calmement mais fermement.
"Monsieur le Préfet-en-chef, vous serez consigné deux heures en ma compagnie pour rattrapper ce cours que vous ne suivrez pas puisque vous allez sortir en silence de cette salle. J'ajoute, et je suis bon prince, que je ne vous retire pas d'autres points. Je vous prie de tenir encore un minimum à votre amour propre et de ne pas vous abaisser à vous révolter. Ne dit-on pas que la parole est d'argent mais que le silence est d'or? Merci de regrouper vos affaires et de sortir calmement. Je ramasserai votre devoir type Buse lors de votre consigne. Sachez en outre que je signalerai aux directeurs votre comportement inadmissible."

Il fixa alors Mr Fenrir, sans adresser plus de paroles à l'autre serpentard. Il lui dit :
"Quant à vous, je vous consigne également deux heures. Comme votre camarade, je ne retire pas de points à votre maison, mais je vous accorde le droit de rester -si vous estimez que cela en vaut la peine- en cours. A présent, merci de ne plus parler jusqu'à la fin de ce cours."

Voilà qui était dit. Arthur Smith avait décidé de ne plus tenter la conciliation avec ce niveau. S'ils ne comprenaient pas qu'on pouvait s'entendre et chercher un compromis, c'était tant pis pour eux. Le professeur Smith regarda les autres élèves :
"Avez-vous quelque chose à ajouter avant que nous ne commencions ce cours? J'ajouterai que je ne vous laisserai pas sortir avant de l'avoir terminé... à moins que vous ne disposiez d'autres plages horaires pour continuer ce cours."

(-HJ- Oui oui...après six mois d'abandon de ce topic, me voici, celle que vous attendiez tous avec impatience!
Euhh...J'espère que vous voudrez bien me pardonner, toutes mes excuses ^^)

Après sa tentative de résonner Arthur Smith pour qu’il se décide à commencer le cours, la jeune Nymfalis se rassit calmement, bien que son regard en disait long sur son agacement.
Elle espérait ne pas se retrouver avec quelques heures de colle pour le commencement de l’année, mais s’il fallait en arriver là pour que leur professeur de Soins aux Créatures Magiques arrête la psychologie et passe à l’enseignement de sa matière, autant essayer…
Pas que les cours l'intéressent spécialement, mais surtout parce qu'elle avait eu sa dose de conflits pour la journée et que la pédagogie n'avait jamais été son hobby.

Et cet essai fut couronné de succès, car Mr Smith proposa plus simplement de remettre à leur place les points enlevés à Serpentard et Gryffondor, si ces derniers se présentaient. Le cours pourrait donc commencer après cet arrangement.
De plus, Smith parût supporter étonnamment bien la franchise d’Oly proche de l’irrespect, et se surpassa, du point de vue de la jeune sorcière, en la remerciant.
Etonnée du calme avec lequel Smith prenait à présent la situation, Olyssa éprouva soudain une once de sympathie pour le sorcier. Après toute la méchanceté de ses nouveaux élèves –cherchant sournoisement à le faire flancher dès son premier cours – l’homme réagissait bien…même très bien.
Dans un élan de compréhension, et surtout tout à fait satisfaite de cette sorte de pacte, Olyssa esquissa un sourire crispé au professeur et s’apprêta à se présenter…Mais seulement, Norbert Fenrir en avait décidé autrement.

Le Serpentard la coupa dans son élan, et joua le 'laissé de côté', en disant qu’on ne lui avait même pas demandé son point de vue. Oly surprit son regard dégoûté sur elle, et elle comprit qu’il n’avait pas l’intention d’en rester sur les mots d’une Gryffondor, et qu’il allait bien entendu essayer d’envenimer la situation, à la manière du serpent qu’il était.
La jeune Nymfalis pinça les lèvres dans un énervement non dissimulé, et laissa Fenrir se présenter pompeusement, avec la modestie qu’on lui connaissait.
Elle jeta un regard à Kalinah, mais n’eut même pas le temps de l’intercepter que déjà cette dernière enchaînait à la suite de Norbert.

Et Olyssa ne fut pas déçue de la réaction de son amie, loin de là, elle ressentit même une certaine fierté pour la dextérité de son amie à rabattre le caquet insolent du Préfet inapte de Serpentard.
Devant la brusque mine furieuse que Norbert prit, la Gryffondor laissa échapper une intonation dédaigneuse en lançant un regard hautain à l’adresse du Serpentard.
Elle se tourna ensuite vers Kalinah à qui elle fit un clin d’œil complice, mais ne répondit pas à son sous-entendu sur la durée d’enseignement de Smith à Poudlard. Elle se contenta d’un sourire énigmatique, qu’elle savait capable de convenir pour n’importe quelle réponse.
Smith ne lui paraissait, au final et malgré ses propres dires, pas si incompétent que ça…Mais ça elle ne l’aurait avoué pour rien au monde. C’était un professeur, et tout élève se devait de prendre parti contre ses professeurs. Cela allait de la logique scolaire.

Revenons à Norbert. Comme on pouvait s’y attendre, après le sarcasme de Kali à son égard, il lui renvoya la pareille, bien que celle-ci ne parut pas vraiment la heurter. Toute la classe s’attendait à ce genre de réponse, et la jeune Horuni avait gagné ce round…*Dommage Fenrir !*

Puis vint le tour de Mathias : Sa voix résonna plus loin sur sa droite, Olyssa s’efforça de regarder obstinément devant elle, la tête droite, le regard brûlant.
Monsieur n’était lui non plus pas content de la tournure des évènements et se mit à essayer de refaire l’éducation de Smith, le provoquant et l'insultant directement.
Oly commençait à en avoir par-dessus la tête : ces deux abrutis de Serpentard prétendaient qu’ils voulaient commencer le cours, mais en fait tout ce qu’ils désiraient c’était mettre la pagaille, pour changer.
N’étant pas vraiment en bons termes avec Mathias ces temps-ci, la jeune fille sourit avec satisfaction lorsque Smith cloua son insolence en l’excluant du cours et en lui attribuant, ainsi qu’à Fenrir, deux heures de retenue.
« Ahh…Enfin une bonne résolution…Bon, il aurait pû virer Fenrir par la même occasion...ça nous aurait fait deux poids en moins », conclut Olyssa à l’adresse de sa meilleure amie.

Le cours semblait pouvoir enfin commencer.
Mathias n’avait plus qu’à ranger ses affaires et déguerpir...Être débarrassée de sa présence une heure était pour la jeune Nymfalis un véritable soulagement: elle soupira de contentement, étirant ses jambes sous son bureau...

[Ceci est du pur flood!!
Oly!!!! Je t'adore... enfin quelqu'un qui vient nous répondre!!^^
Seulement, je me vois mal continuer sans savoir la réaction de Mathias -et donc celle de Fenrir par la suite (XD)- : il ne devait pas essayer de passer à l'approche de Noël? (J'ai peut-être mal compris!)]

[-HJ- Ceci est la réponse au pur flood
Bah jte devais bien ça Arthur, après tout le temps que tu as attendu. Jcompte bien rattraper tout mon retard sur HPU moi ^^
Sinon pour ta question, oui, je crois avoir aussi compris que Mathias rattraperait pas mal de trucs à Noël...Jlui demanderai si ça tient toujours sur msn, si ça peut te rassurer ]

[Y a au moins une page de flood...
Et bien, si tu peux voir Mathias (peut-être qu'Oly n'y va pas aux mêmes heures que toi, Norbert, et qu'elle a la chance de croiser Mathias...^^*), n'hésite pas à lui dire que nous serions ravis qu'il débloque la situation... J'ai vu qu'il a mis dans sa sign' qu'il était en pause de RP... Mais s'il ne fait pas au moins un message dans ce cours, je ne sais pas comment on va pouvoir le finir! ]

Je suis si indispensable ? Attention, ma tête va enfler...

Je préfère ne pas donner de date de réponse, sinon, je vais encore me faire harceler... En plus, à chaque fois que je me donne un ultimatum, je le dépasse alors, ça sert à rien... J'ai imprimé quelques messages de certains topics où je dois répondre (Ici et sur d'autres RPGs), mais je ne vous dis pas lesquels !

Peut-être que je répondrai ici avant la fin de mes vacances... Peut-être...

(-HJ- Beh tu sais Norbernichou, la dernière fois que Mathias m'a interceptée sur msn, c'était la semaine dernière je crois, et je lui avais pas parlé depuis deux mois minimum
Donc ne t'inquiètes pas sur son associabilité, je crois que c'est général )

Mathias, qui s’était efforcé de prendre le ton le plus posé qui soit et de ne pas prononcer un mot plus haut que l’autre, avait encore le (très) mince espoir de voir le cours débuter enfin de façon normale. Comme quoi même les Serpentards peuvent, eux aussi, se montrer, par moment, quelque peu naïfs... En effet, c’était surestimer Arthur Smith que de le croire capable de mettre fin à un conflit sans nécessairement avoir eu le dernier mot, comme n’allait pas tarder à le découvrir le jeune Adams.

Avant que le professeur ne puisse rétorquer cependant, le fougueux Norbert, qu’un manque d’attention criant incombait visiblement, ne pu résister à l’envie de remettre une couche d’humour à l’atmosphère austère qui régnait en maître dans la salle de classe. Levant brusquement la main, il envoya à l’enseignant, d’une manière qui était tout sauf polie, une question. À l’entente du surnom employé par son meilleur ami, le Préfet-en-Chef dû faire un effort pour ne pas éclater de rire. Un sourire moqueur s’étira néanmoins sur ses lèvres malgré le fait indéniable que cette phrase serait certainement la goutte d’eau qui ferait déborder le (petit) vase de patience du professeur de Soins aux Créatures Magiques.

Comme au ralenti, les élèves purent voir les jointures d’Arthur Smith blanchir, de même que son teint, alors que sa mâchoire se resserrait et que son regard se chargeait d’éclairs. Pas content le monsieur... Il fallait toutefois lui reconnaître un grand self-control puisque, lorsqu’il parla, sa voix resta calme. Chargée de colère contenue et froide comme le Pôle Sud, certes, mais tout de même résolument ferme et mesurée.

Première retenue de l’année ! En compagnie d’Arthur Smith, le Serpentard doutait qu’elle ne dure que deux heures, mais bon... Ah et maintenant on lui demandait de sortir... Comme si quelqu’un allait réussir à ‘suivre le cours’ avec un abruti pareil. La moitié de l’heure allouée était déjà écoulée et le stade des présentations n’était toujours pas terminé ! Bon prince ? À d’autres... Pas de points retirés ? Quelle délicate attention...

Mathias doutait que ce fut son amour propre qui était en jeu, mais soit. Si cet enseignant voulait sauver son honneur en faisant mine de s’inquiéter pour celle d’un de ses élèves, grand bien lui fasse. Il aurait été abusif de lui rappeler que toute l’Histoire de l’Humanité était basée sur des révoltes qui, loin d’être un abaissement de leurs participants, avait réussis à modeler ‘un monde meilleur’ petit à petit. Le jeune Adams ne prétendait pas changer le monde en se battant contre son professeur, mais il ne considérait certainement pas que de faire valoir ses opinions était un abaissement, même minime, de sa personne.

Le silence ? d’or ? Voilà bien le dicton d’un homme en mal de pouvoir. Seul un dictateur demande le silence de ses sujets, ne voulant rien avoir d’eux mis à part une totale soumission qui commençait par un ‘Sois beau et tais toi !’. Les gens qui demandaient aux autres de se taire n’étaient, dans l’esprit de Mathias, que des faiblards incapable de confronter leurs idées. ‘Je te suis supérieur alors j’ai raison et ça fini là.’ en d’autres termes... Dans la bouche d’Arthur Smith, ce proverbe sonna ainsi aux oreilles du Préfet-en-Chef. Poudlard voulait-elle faire de ses étudiants des citoyens capable de s’affirmer ou des chiffe-molles s’écrasant devant quiconque haussait le ton ? Quelle belle future société...

Qu’il rapporte ce qu’il voulait à qui il voulait ! Mathias n’avait aucunement l’intention de trembler devant ce genre de menace. Comme si un échec en Soins aux Créatures Magiques allait changer quelque chose à sa vie...

Une fois ses ordres distribués, le triple idiot qui avait réussit à se faire engager comme professeur se tourna vers Norbert, histoire de continuer sa flamboyante remise de menaces. Et ben tiens, le Serpentard aux cheveux verts se voyait octroyer l’immense chance de rester pour assister à la fin de la leçon... s’il se taisait. En d’autres mots, Arthur Smith le mettait également à la porte.

Adressant un sourire de connivence à son ami de toujours, le Préfet-en-Chef commença à réunir les quelques effets qu’il avait posé sur son bureau pendant que, imbu de sa toute puissante personne, l’enseignant annonçait à la cantonade qu’il avait l’intention de garder ses élèves en otage jusqu’à ce qu’il en ait dit tout ce qu'il voulait dire (et tant pis pour ceux qui avaient un cours immédiatement après !).

Alors qu’il se levait, la remarque assourdie d’Olyssa parvint aux oreilles du Serpentard. Il lui jeta un rapide coup d’oeil blessé, n’appréciant pas qu’elle le considère comme ‘un poids’, mais ne s’attarda pas et, retrouvant son air désinvolte, il se tourna à nouveau vers Norbert.

"Buona possibilità*, camarade !" , lança-t-il d’un air joyeux, reprenant ironiquement l’expression qu’Arthur Smith avait utilisé pour les qualifier. Cette exclamation n’était toutefois que symbolique, pour montrer qu’il n’avait cure d’être exclu du groupe, puisque Mathias savait très bien que le jeune Fenrir n’allait pas tarder à lui emboîter le pas.

Sans rien ajouter, le Serpentard se dirigea nonchalamment vers la sortie du local, satisfait d’avoir gagné. Parce qu’il avait gagné ! Si Arthur Smith avait réellement eu un résonnement qui suivait la route, il ne se serait pas retrouvé obligé de congédier son élève par manque d’arguments à lui retourner...


*'Bonne chance', en italien.

Olyssa -> J'ai également édité la réponse que je t'avais faite dans le couloir au mois de novembre.

Norbert fit une troisième barre sur son parchemin du côté de l’enseignant, quoi que… si son ami allait devoir passé deux heures en la compagnie de Arthur… Il était de même pour Arthur ! Coincé deux heures avec un élève qu’il déteste ! À cette pensé, le jeune Fenrir fit un trais sur les quatre lignes du côté de Mathias, pour le rende ainsi à cinq… Seule inconvénient à la sentence finale, Norbert ce retrouverais sans son alter ego, le reste du cours promettait donc d’être vraiment ennuyeux ! Les yeux du jeune préfet aux cheveux vert s’agrandir alors que l’enseignant posant son regard sur lui, le consigna aussi deux heures ! Il ce retenu de répliquer pour ne pas couper Monsieur Smith en pleine attribution de punition…

* Vous devez vraiment m’aimer pour vouloir passé deux heures seul avec moi ! Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’entend que professeur ce n’est pas bien d’avoir des préférés ! *

Vu le sourire que lui adressait Mathias, le jeune homme n’allait pas rester pour la suite du cours ! Il lui rendit un regard complice s’apprêtant a ce levez a son tour, mais, a ce moment il entendit la blondasse de service témoigné son désir de ne plu le voir ! Sa ferais plaisir à Nymfalis… Il ne pouvait pas faire une chose pareille… non ? C’était pas juste… il ne pouvait pas abandonner son ami, sauf qu’il ne voulait pas faire plaisir à la Gryffondor ! Solidarité… Il ignora la fille, et ramassa ses choses calmement dans son sac avent de quitter sa place pour suivre le préfet en chef. Il ce tourna vers Julie pour lui faire un signe de salut de la main, en arrivant à la porte. Il avait le sourire d’un gars qui a une idée dernière la tête, il regarda l’enseignant avent de lui dire, cachant une main dernière son dos…

* Cinq à trois pour Serpentard ! *

" Ne le prenez pas personnelle, mais je ne tien pas à passé plus de temps que nécessaire en votre compagnie ! "

Après ses paroles, plutôt contradictoire et même voir ironique, surtout du ton qu’il avait pris pour les dire... Il sorti sa main de dernière son dos, tenant une petite avion en papier, il la lança vers le bureau de monsieur Smith. L’avion atterrit juste sur le bord du meuble, s’il l’avait lancé un peu plus fort elle ce serait rendu de l’autre côté. Et il prononça une simple phrase avent de ce retourné et partir l’allure relaxe. Puis marcha plus vite dans le couloir pour rattraper le jeune Adams.

" J’allais oublier, mon travaille ! "

(Et un deuxième de parti ! Au cas ou sa serait pas claire... l'avions en parchemin, c'est le travaille de tout à l'heure)

[Hum... Un peu de temps que je n'ai pas répondu... mais je vais le faire!!! ><]

Arthur Smith ne prit pas en compte la remarque de la préfette de Gryffondor. Il craint un instant que les serpentards ne lui fassent remarquer un soit-disant règime de faveur pour une certaine maison mais il n'en fut rien. Et puis, de toute façon, Arthur n'était pas totalement mécontent de la réplique de son élève aux cheveux blonds : au final, ne lui montrait-elle pas qu'il avait raison et qu'il avait peut-être choisi la bonne voie? Il avait besoin de cet appui, aussi ténu et insignifiant soit-il.

Le regard du professeur de Soins aux Créatures Magiques fixait cependant avec insistance les deux serpentards. Quelles allaient être leurs réactions? Partiraient-ils sans faire de vagues, permettant enfin au cours de continuer... ou plutôt de commencer? Ses yeux les regardaient avec insistance, cherchant à déceler tout geste qu'il faudrait une nouvelle fois réprimer. Mais le préfet-en-chef sortit, non sans un regard à sa camarade de Gryffondor, dans un quasi-silence : il parla mais se retint de toute remarque.

*Nous nous reverrons en retenue...* se dit Smith, se demandant furtivement comment celle-ci pouvait bien se passer dans de bonnes conditions.
Mais il fut sorti de ses pensées par Fenrir qui sortit en lançant un de ses habituels sarcasmes. Smith fut déçu de le voir lui lancer un avion de papier qui était en réalité le devoir type BUSEs qu'il avait distribué au début du cours... Le professeur hésita à rattrapper l'élève de Serpentard pour lui fourrer le devoir dans les mains mais se dit que Norbert devait déjà être loin, courrant rejoindre son ami.
*Aucune chance de le rattrapper, "Smithy"... Pauvre petit prof boiteux...* se dit-il, repensant un instant à son infirmité qui n'arrangea rien à son humeur. Qu'est-ce qu'il pouvait détester ces instants où il se rappelait qu'il ne pouvait pas faire tout ce qu'il souhaitait! N'avait-il pas pris ce poste à Poudlard pour -entre autre- se sortir de la torpeur dans laquelle le plongeait sa convalescence, au risque de prolonger le temps de cicatrisation de sa blessure, qui lui paraissait bien long.

Se reprenant, Arthur Smith se dit qu'il trouverait bien un collègue pour transmettre de nouveaux feuillets à Fenrir. Et puis si vraiment c'était impossible, le jeune homme aux cheveux verts saurait ce qui l'attendrait durant sa retenue.
"Bien... J'espère que nous allons pouvoir commencer notre cours sur le Runespoor, puisqu'il semble que nous ayions finalement trouver un point d'entente pour que je puisse assure mon cours. Veuillez par contre me laisser quelques secondes pour relire mes notes et voir comment je pourrais essayer de faire un cours complet dans les plus brefs délais... Je ne souhaite pas empiéter sur le temps précieux d'un collègue."
Il remit ses notes en place devant lui, cherchant du même coup à se remettre dans l'esprit du professeur qu'il était et de montrer aux élèves qui restaient qu'ils avaient bien fait de ne pas suivre leurs camarades.

Le professeur Smith réfléchit un bref instant puis il demanda tout d'abord à ses élèves :
"Donc... Puisque nous devons étudier le Runespoor, quoi de plus normal que de vous demander tout d'abord si vous possèdez quelques connaissances sur cette créature... Peut-être que l'un d'entre vous pourrait nous éclairer sur ce qu'est cet animal et nous permettre de gagner d'avantage de temps?"

Arthur était tenté, comme à son habitude, de commenter ses choix pédagogiques -le professeur Smith était un homme qui avait besoin, comme avaient dû s'en rendre compte ses élèves de troisième année, de toujours justifier qu'il avait raison et qu'il faisait les bons choix car il détestait les reproches, comme avaient dû s'en rendre compte également les élèves qui se trouvaient en face de lui- mais il se retint.
*Il serait idiot de perdre encore du temps.* s'était-il dit, non sans un regard à l'horloge se trouvant dans la salle qui lui avait été assignée en ces temps plutôt froids. *Veillons plutôt à assurer ce cours dans les meilleures conditions, même si celles-ci ne semblent pour le moment ne pas s'être montrées!*

[Petite annonce : professeur à la recherche d'élèves pour interragir!^^ ]