Tanquillement installé au pied d'un arbre

Julie qui passait par là, vit un jeune homme aux cheveux longs, avec une poupée dans les mains. Elle fit un petit sourire, et s'avança doucement, pour ne pas effrayer le garçon.

"Bonjour! Je suis Julie..Julie Parker..."

Elle vit le jeune garçon lever les yeux, vers elle et ajouta:

"Je ne voulais pas te déranger...."

Julie le regarda .

L’enfant avait beau garder les yeux clos, son attention n’en baissait pas moins et il prêtait un oreille attentive à tout ce qui se passait autour de lui prêt à se mettre sur le qui vive au moindre bruit suspect tel un animal sauvage. Il ne tarda d’ailleurs pas à sentir un bruissement de pas sur l’herbe séchée par le soleil. Ses yeux se relevèrent aussitôt et il considéra la fille avec hébétude. Le ton enjoué avec lequel la jeune fille l’avait salué était dénué de toute hostilité aussi, les traits du visage d’Akira ne prirent aucune expression de méfiance ou d’inquiétude. Il s’étonnait simplement qu’on vienne lui parler aussi naturellement. Comment les gens faisaient-il pour être aussi sociables ? En croisant son regard, la jeune fille perdit aussitôt de son "entrain, le jeune garçon avait décidément le don de mettre les gens mal à l’aise… Elle ne cessait pourtant pas de l’observer ce qui lui fit baisser les yeux. Que devait-il faire à présent ? Ne rien dire et attendre qu’elle parte ou se présenter comme elle venait de le faire ? Et si pour une fois il faisait un petit effort ? Tout en fixant l’herbe comme s’il y trouvait soudainement quelque chose de passionnant il prononça son prénom dans un murmure à peine audible.

"Akira… Atami…"

Il releva ensuite la tête vers Julie et lui adressa un petit sourire pour lui signifier qu’elle ne le dérangeait pas même s’il abordait plutôt un air désolé…

Julie lui sourit et lui demanda:

"Enchantée! Je suis à Gryffondor.Tu vas bien?"

Elle s'asiis par terre pour être à sa hauteur. Le garçon avait l'air d'aimer la solitude.

Machinalement, Akira posa son regard sur l’insigne rouge et or brodée sur la robe de la jeune fille tandis qu’elle prenait place à ses côtés. Il n’eut pas de mouvement de recul et la laissa faire, impassible. La distance qui les séparait lui paraissait tout à fait convenable pour deux personnes qui ne se connaissaient pas. Le jeune garçon acquiesça d’un hochement de tête autant pour montrer qu’il avait compris ce renseignement que pour répondre à sa question en lui affirmant qu’il se portait bien. La gyffondor faisait usage des bases les plus banales pour engager la discussion. Il avait remarqué que beaucoup d’élèves ici se servaient de cette formule pour engager la discussion… L’ennui, c’est qu’avec lui le résultat risquait de s’avérer nul… Remarquant que ses jambes couvraient son blason il jugea préférable de préciser dans une voix toujours très basse :

"Je suis à Serdaigle… depuis peu…"

Comme s’il venait de dire une bêtise, il baissa de nouveau les yeux. Ses bras s’enroulèrent autour de ses jambes mais sa main droite tenait toujours fermement la petit corps de sa poupée qui pendait à présent dans le vide séparée du corps de son propriétaire.

Julie sentait que le garçon était légèrement mal à l'aise. Elle lui dit:

"Bienvenue à Poudlard, alors!"

Puis elle remarqua, une poupée. Elle sourit et ajouta:

"Elle est à toi?"

Julie attendit la réponse du jeune garçon.

Julie lui fit un doux sourire, et lui dit:

"tu n'as pas à la cacher! Tu ne dois pas faire attention aux réactions des autres! Si toi tu veux avoir une poupée, pour te réconforter, rien ne doit t'en empécher!"

Julie lui sourit et ajouta:

"Tu...as des frères et soeurs?"

Julie avait dit ça pour engager la conversion. Akira était timide.

Les lèvres du petit garçon s’étirèrent d’un air crispé. Comme cela était prévisible, la jeune fille s’adressait tel qu’elle l’aurait fait avec un gamin de six ans. Et pourtant, malgré son esprit plein de candeur, Akira comprenait bien plus de choses que la majorité des élèves de son âge. Peut-être que s’il parlait tiendrait-il des discours intelligents, pourvus d’une certaine maturité qui lui feraient perdre cette image d’enfant un peu trop simplet… Mais malgré tout la remarque de Julie était pleine de bonnes intentions, il l’approuva donc d’un signe de tête et chuchotant sur un ton proche du défi :

"Personne ne pourras me forcer à m’en séparer…"

En d’autres terme la façon dont il appuya sur ses mots pouvaient tout aussi bien signifier « de toute manière je fais ce que je veux ». Il se souvint alors de la fois où son père lui avait arraché sa poupée des mains cela devait remonter à près de trois ans maintenant. L’objet n’avait pas tardé à s’échapper de son emprise pour finir par terre. Akira savait que son père ne l’avait pas lâché volontairement mais sur le coup il ne chercha pas à en saisir la véritable raison et même aujourd’hui cela avait peu d’importance.
La question que lui posa Julie mit un terme à ses réflexions, il parut alors trouvé et leva sa poupée devant son propre visage en déclarant dans un murmure :

"Elle était pour ma sœur…"

Une fois cette phrase prononcée, ses sourcils se froncèrent et il porta une main devant sa bouche. Comment avait-il pu sortir une chose si personnelle… Il secoua sa tête pour remettre ses idées en place, son regard abordait à présent une expression de mécontentement.

Julie regrdait le garçon, mais pas avec compassion. Elle sentait qu'il cachait de nombreuses choses. Il était mystèrieux, mais en même temps, il aimait être seul, et voulait montrer aux autres ce dont il était capable. Puis elle lui répondit avec douceur:

"Je..je suis désolée, je ne voulais pas te faire dire des choses que tu regretterais. Si tu ne veux pas en parler, je respecterais!"

Julie plongea dans ses pensées en attendant la réponde du jeune serdaigle. Elle se remémora les mometns de son enfance où son doudou lui avait été volé par des enfants de son âge. Même à un bas âge la mesquinerie était présente.
Puis, elle sortit de ses pensées et attendit la réponse de Akira.

Akira se sentit vexé par l’air compatissant avec lequel la jeune fille le dévisageait mais il n’en laissa rien transparaître. Inspirer la pitié des gens le répugnait et l’agaçait. Cependant, en vouloir à Julie pour cette raison aurait été injuste… Pourquoi tout ne se passait-il jamais comme il le désirait ? Est-ce lui qui s’arrangeait involontairement pour envenimer toutes les situations dans lesquelles il se trouvait ? Il hocha négativement de la tête et prit une profonde respiration. Allait-t-il enfin de décider à parler normalement ? C’est à dire en se contenant de plus de cinq mots… Il ne fallait pas se faire trop d’illusion bien que manifestement l’envie ne lui manquait pas…

"Tu n’as pas à t’excuser… C ‘est… ma faute… " ,acheva-t-il dans un souffle.

Il était très rare que l jeune garçon admette ses tords mais étant donné la situation que pouvait-il bien faire d’autre ? Il ne devait pas tenir Julie pour responsable de ses étourderie et réflexion faite il n’y avait rien de bien grave… Le silence s’installa entre les deux enfants, Akira semblait ailleurs tout comme son interlocutrice. Apparemment leur petite conversation ravivait quelques souvenirs à sa mémoire. Son silence à lui était différent, un certain dilemme l’absorbait. Il finit par ouvrir la bouche mais se ravisa. Quelques minutes s’écoulèrent encore avant qu’il ne se décide enfin à prendre la parole ce qui était relativement exceptionnel chez lui.

"Pour te répondre non je suis fils unique… "

Il se tut un instant. Aligner deux phrases de suite lui demandait apparemment beaucoup d’effort. Etait-ce par désespoir qu’il se mettait à discuter avec quelqu’un qu’il ne connaissant pas ? Akira l’évalua du regard un instant, elle lui inspirait confiance. Peut être pas au point de se confier à elle ni de trop se dévoiler cependant s’il lui disait la vérité sans doute s’apitoierait-elle de son sort alors qu’il ne jugeait vraiment pas cela nécessaire. D’un autre côté l’idée de lui mentir en lui assurant que sa sœur n’était qu’une pure invention ne l’enchantait guère. Il décida donc de tenter de lui expliquer avec le plus de concision possible.

"Ma sœur aurait dû naître avant moi mais elle n’a jamais vu le jour…"

L’expression qui accompagna cette confession se voulait la plus indifférente possible et Akira y parvint plutôt bien. En guettant du coin de l’œil la réaction de la jeune fille il étendit ses jambes puis adopta une position à genoux en posant ses petits poing fermés sur ses cuisses.

Julie regardait le serdaigle. Elle ne savait pas quoi dire. Et il valait mieux ne rien dire au lieu de dire des bêtises.

"P..Pourquoi n'a-t-elle jamais vu le jour?"

*Oh là là! Tu devrais te taire! C'est très indiscret!*

"Tu n'es pas obligé de répondre! Excuse-moi!"

Julie baissa la tête.

"Moi, j'ai un grand frère qui s'appelle Benjamin."

[i]Elle se retourna puis leva la tête. Ensuite elle se trouan vers Akira.

Julie aimait beaucoup son grand-frère. Ils étaient très complice. Il était protecteur, mais en même temps, c'était grâce à lui que Julie avait des libertés, pour sortir avec ses amis! En effet, il arrivait toujours à convaicre ses parents. Parfois, Benjamin et Julie s'organisaient des sorties, comme le cinéma... Julie sortit de ses pensées et répondit à Akira:

"C'est vrai, la vie n'est pas toujours rose."

Puis elle ajouta:

"Oui, je l'adore! J'ai de la chance!"

Elle ne savait pas si il fallait qu'elle reste ou pas:

"Tu veux que je te laisse seul, ou ça ne te dérange pas que je reste?"

Julie attendit la réponse de Akira.

Seul Akira pouvait trouver de l’ironie dans la première remarque de la jeune fille… D’après lui la vie n’avait à priori rien de très joyeux même si les gens préfèrent s’enfermer dans un leurre et se persuader du contraire. Il ne pouvait que leur donner raison, au moins eux, ils vivraient heureux. Au fond, il n’avait pas tant à se plaindre, juste avant qu’il n’entre à Poudlard tout se passait vraiment très bien chez son grand père. A cette pensée son regard se fit plus mélancolique. Il repensa à une phrase que son grand père lui avait dite un jour ou, comme bien souvent, il se demandait pourquoi il existait… Le temps d’en faire la traduction en anglais il reposa son regard sur la jeune fille en souriant faiblement.

"Pas toujours… mais rien ne diffère… « L’espace d’une vie est le même qu’on le passe en chantant ou en pleurant… »… C’est un proverbe japonais…"

Le jeune garçon se demanda si ce proverbe convenait vraiment au contexte de la discussion où s’il définissait plus sa façon bien particulière d’interpréter la conversation. Qu’importe il était fier de pouvoir ressortir les « leçons » de son grand père et pour la peine le blocage qui semblait le prendre quelques instants auparavant disparut. Voyant qu’elle ne savait qu’elle attitude adopter à son égard et qu’elle lui demanda si elle pouvait rester, il secoua négativement la tête.

Non… mais pars si tu le veux… ma compagnie ne doit pas t’être bien passionnante…

[i]Il ne comprenait pas en effet pourquoi elle perdait son temps avec lui alors qu’elle possédait sans doute bon nombres d’amis avec

(tu as fait un double message! Supprime-le! Ou alors, édite et dit que c'est une erreur!)

Julie dit à Akira:

"Je ne connais pas beaucoup de choses à la culture japonaise, mais elle a l'air très intéressante!"

Puis elle ajouta:

"Arrête! tu n'es pas ennuyant du tout! Et ce n'est pas mon genre, de partir car quelqu'un est ennuyant! De toute façon ce n'est pas le cas! Tu veux que je te fasse visiter Poudlard?"

Julie voulait motiver le garçon.

[olaaa oui je suis vraiment désolé mon ordi a un peu ramé hier -_- mais j'arrive pas à trouver comment supprimer mes messages :/....]

Sa réflexion sur la culture de son pays natal le fit acquiescer avec plus de franchise. Akira était très attaché à ses origines et revenir en Angleterre ne fut guère facile pour lui… Il lui fallait se réhabituer à la langue, à leur coutumes si différentes et aussi au fait que les gens viennent beaucoup plus naturellement vers lui qu’au Japon… Evidemment vivre entre deux cultures était une expérience très enrichissante mais aussi déroutante et le jeune garçon n’appréciait pas de voir ses habitudes changer… Qu’on s’intéresse à sa première culture lui procurait un léger réconfort.

"Un jour peut être pourrais-je t’aider à en savoir plus…"

Cette proposition franchit ses lèvres avant qu’il n’y réfléchisse vraiment, il le regretta. Mais après tout, il pourrait au moins être d’une utilité à quelqu’un… Ce que Julie ajouta ensuite le secoua légèrement. Jamais encore on ne lui avait parlé de la sorte. Si ses paroles ne permirent pas à le persuader de sa valeur, il dut admettre que la jeune fille ne trouvait manifestement pas sa compagnie aussi désagréable qu’il ne le croyait. Akira commença tout d’abord par décliner sa proposition avec un ton reconnaissant perceptible dans son murmure.

"Ce serait perdre ton temps, je connais la localisations des pièces principales…"

Puis il songea qu’il existait peut être des lieux intéressant à visiter que les professeur avaient omis de lui préciser… Sa curiosité prit le dessus, il se rapprocha de la jeune fille et lui demanda d’un air intrigué.

"… A moins… Qu’il existe des lieux moins utiles à un élève mais intéressant à voir…"