De retour

(-HJ- Alors ben...j'aurais bien faire se pointer ma Olyssa, mais je ne sais pas si j'ai la permission. M'enfin, vu que le topic n'est apparemment pas privé, qu'il est impossible d'ignorer le retour de Zahabeth et que Kali adorée souhaiterait qu'Oly soit là...Je ne peux pas résister à l'appel!
Je répondrais demain [pas assez de temps pour faire un beau message là], si vous souhaitez rester seules les filles, dites-le moi vite avant que je ne poste, je vous en prie! )

hj: Oly j'attends ton post!

(-HJ- Zahabeth est d'accord, quant à moi, je vous fais mes excuses pour mon retard...J'ai eu quelques imprévus ces derniers jours.
...Bref, je commence:)

Un son strident retentit à l’oreille de la jeune Nymfalis. Dans un sursaut, cette dernière se redressa brusquement sur son lit à baldaquins et se rattrapa, juste à temps pour éviter de tomber du matelas, à l’un des rideaux cramoisi…Qui, vous vous en doutez, céda sous son poids, et s’étala sur le sol.

« Pouhhh…désolée les filles, ce truc réveil machin est un véritable instrument de torture. Je crois que je vais le renvoyer à ma mère, » Bougonna Olyssa avant de s’étirer voluptueusement et de s’extirper, pour une fois plutôt rapidement, de ses couvertures.

Ses camarades de chambre, Lydia Corman, Ellye Lehane et Julie Parker, elles, avaient adopté différentes attitudes depuis l’arrivée du réveil moldu dans leur chambre. En général, elles s’abattaient leur oreiller sur la tête ou poussaient jurons et grognements de mécontentements…ce qu’elles faisaient très bien ce matin-là.
« Reparo ! » Prononça Olyssa, baillant, en pointant sa baguette magique sur le rideau, qui se raccrocha à son emplacement habituel.

Un quart d’heure plus tard, vêtue de sa jupe rouge à plis, de sa cravate rouge et or et de son insigne de Préfète-en-Chef épinglée sur sa chemise blanche (uniforme des Gryffondors); la jeune fille se pointa en haut du Hall, sa chevelure blonde tombant comme d’habitude en cascade peu étudiée le long de son dos.
Le Hall était bruyant, comme tous les matins. Les élèves de chaque maison allaient et venaient entre départ en cours, et rendez-vous dans la Grande Salle pour le petit-déjeuner.
Oly descendit quelques marches et remarqua alors un éclat violet près de l'immense porte en bois massif.

« Kali ! » s’exclama-t-elle…Mais Kalinah Horuni ne l’entendit pas et disparut de sa vue dans le Parc. La jeune Nymfalis, avec l’idée de déjeuner avec son amie, accéléra le pas et se retrouva à son tour en haut des escaliers de pierre du perron.
Au bas se trouvait la Serpentard et Oly s’approcha sans hésiter, d’humeur joviale malgré le rude réveil.

« Dis Kali, tu voudrais pas… , Oly constata que son amie ne l’écoutait pas mais fixait quelque chose devant elle, elle continua néanmoins: Hey Miss Horuni !?...Aucune réponse, le regard de Kali paraissait décidément trop lointain…Euh Kali, tu es…tu es sûre que ça va ? »

La Préfète-en-Chef des Gryffondors eut finalement la bonne idée de se tourner dans la direction où regardait avec tant d’obstination Kalinah qu’elle ne la voyait pas, elle, Olyssa Nymfalis.
A trois mètres d’elles tout au plus, se trouvait une fille de cinquième année, qui regardait tout aussi fixement Kali.

« Mais qu’est-ce qu… » commença Oly avant de s’interrompre vivement, et de fixer la cinquième année avec plus d’intensité que jamais. Celle-ci l’intriguait. En réalité elle n’arrivait plus à détacher son regard d’elle : Un corps fin et élancé, grande d’une tête de plus qu’elle (pourtant Olyssa n’était pas des plus petites de son année), une chevelure d’une magnifique couleur châtain doré, s’écoulant en longues boucles autour de son visage…et quel visage, des traits extraordinairement tracés et des yeux…

« Za…Zahabeth ??? », prononça Oly en croisant le regard d’encre si froid, si familier de cette dernière.

Oui, cette fille qu’elle avait cru en cinquième année était bien Zahabeth Salaz. Cette beauté aussi venimeuse que celle d'un serpent, cette attitude distante si…rien ne laissait à en douter. Cette dernière paraissait avoir vieilli de trois ans en un an et demi seulement. Comment Oly n’avait pas pu le remarquer tout de suite ? Comment n’avait-elle pas pu reconnaître sur le champ celle qui avait tout fait pour que l’amitié sûrement la plus unique de l’histoire de Poudlard, soit brisée…celle d’une Serpentard et d’une Gryffondor…celle de Kalinah Horuni et de Olyssa Nymfalis.

Oh oui, la jeune Nymfalis en question l’avait détestée cette créature, demie Vélane attirant entre ses griffes tout ce qui passait, en particulier la gente masculine …Pourtant, étrangement, elle n’éprouvait pas l’envie de lui envoyer son poing dans la figure comme elle l’avait si bien fait lors de leur dernière rencontre…
En un an, Oly avait bien plus mûri qu’elle ne le pensait. En première année, Zahabeth et elle étaient des rivales inouïes, elles se haïssaient. Puis son ennemie de toujours était partie du jour au lendemain, laissant une Kali désemparée. Oly ne s'en était pas plaint, bien au contraire! Mais le mal-être de son amie s'était vite fait ressentir. Comment une telle rancœur avait-elle pu disparaître si vite ? Olyssa n’en savait rien. Tout ce qu’elle voulait c’était ne pas opposer les deux amies de Kalinah... pas une nouvelle fois...Pour elle.

Sortant brusquement de cette foule de souvenirs, Oly finit par conclure qu’elle devait réagir d’une façon ou une autre. En effet, Kali ne paraissait pas prête à faire le moindre pas. Avalant sa salive avec difficulté, Olyssa finit par prononcer d’une voix fataliste, amère, et en un effort gigantesque de sa part, non agressive:

« Alors...Alors comme ça tu reviens à Poudlard. »

Comment soupçonner qu’une journée qui avait commencé d’une façon si banale, s’avèrerait être celle du retour de Zahabeth Salaz…

(HJ:Oui, comme l'a dit Olyssa, je suis tout à fait d'accord pour sa présence. Moi aussi le filles, je suis très heureuse de vous revoir sous la peau de Zahabeth!)

Une seconde interminable se déroula sous ses yeux. Toutes deux se fixèrent du regard, s'examinèrent. Mais aucunes d'elle n'osa ouvrir la bouche. Bien que Zahabeth s'attendait à revoir Kalinah, ce fait là était inévitable, le fait bien présent, de la voir devant elle, le regard brulant était vraiment destabilisant. Pendant une deuxième seconde Zahabeth plongea son regard glacé, dans celui accusateur de Kali. Celle-ci avait incontestablement grandi. Ses cheveux avaient poussés, son visage murrit, et ses jambes étaient devenus élancées. Elle était devenue vraiment jolie. Zahabeth était d'un calme extraordinaire, pourtant dans sa tête se déroulait un combat sans merci. Elle ne savzit pas du tout comment réagir.

Devait-elle la saluer? Devait-elle l'ignorer? Devrait-elle lui demander pourquoi elle ne lui avait jamais répondu? Devrait-elle lui sauter dans les bras? Devrait-elle pleurer de bonheur? Non...surtout, à l'expression de Kalinah, Zahabeth devinait qu'elle ne devait risquer en rien une parole de travers. Mais exiber une joie peu soutenue, n'aurait pas été non plus la bonne chose à faire. Celle-ci le prendrait peut-être mal. Ne sachant que faire la jeune-femme décida tout bonnement de garder le silence. Chose qui la sauva surement. Car après un silence pesant , Kalinah lui demanda d'un ton dur et plein de reproches « Ce qu'elle faisait ici ? ». Plus que son visage angélique le laissait paraitre, elle avait été profondément bléssée par cette attaque de la Serpentard. Tellement, qu'elle ne remarqua même pas la note de tristesse dans sa voix. La demi-vélane continua de la fixer, sans jamais encore savoir quoi répondre.

Tout se bousculait dans sa tête. Comment ça, elle ne savait pas que Zahabeth revenait à Poudlard? Bien qu'elle se doutait qu'elle ne l'eut pas répondu, la jeune-femme lui avait tout de même envoyé un hiboux (comme elle le faisait régulièrement, d'ailleur), pour lui annoncer son retour dans cette école. Soit elle se moquait délibérément d'elle, soit...soit, il y avait quelque chose à éclaircir. L'expression de Zahabeth changea. Elle devint interrogative. Sans en prendre conscience, la demi-vélane se remit à triturer son tee-shirt et ouvrit la bouche pour la refermer brusquement. Zahabeth venait tout d'un coup ressevoir un coup de massue sur la tête. Elle venait de reconnaître la voix d'Olyssa Nymfalis...

Son visage se durçit et se renfrogna imperceptiblement. Ce n'était pas une personne suceptible de l'aider dans le cas présent. Bien au contraire. Olyssa était plutôt là pour l'enfoncer... Soudain celle-ci s'adressa à elle. Sans le voir les sourcils de Zahabeth, se haussèrent par la surprise. Le ton sur lequel, Olyssa s'exprimait n'était pas furieu et encore moins froid et distant. Encore un point à éclaircir. Les deux filles ne s'étaient pas revus depuis un an et demi et Olyssa faisait comme si rien n'était. Après tout, c'était bien elle qui lui avait envoyé un coup de poigts dans le visage lors de leur dernière rencontre! Cela son nez n'était pzs pret de l'oublier. Ni Zahabeth elle -même d'ailleur.

C'était le début de l'été et Olyssa et Zahabeth s'étaient retrouvées par inadvertancedans la salle de duel. L'idée leur avait prise de commencer un duel, jusqu'au moment oû Kalinah rentra dans cette même salle pour retrouver ses deux amies les baguettes levées, le visage menaçant. Après quelques brèves explications , Zahabeth avait conclue que Kali était sa meilleure amie. Que cela ne tienne! En très peu de temps Olyssa était rentrée dans une colère folle et Kalinah dans une crise de larme en voyant sa "véritable" meilleure amie s'enfuir. Tout cette misérable aventure apporta à Zahabeth un nez fracturé pendant deux long et angoissant jours et surtout la certification qu'elle s'était faite des illusion sur son amitié avec Kalinah...

Peut-être aurait-elle eut une deuxième chance de s'expliquer avec Kali, si son père lui aurait laissé le choix. Car juste après s'être retrouvée dans le parc pour suivre discrètement Olyssa et Kalinah, Kep l'avait forcé à rejoindre le manoir familial, pour finalement l'envoyer en "exil" à Durmstrang. Les hiboux que Zahabeth avait envoyé à Kalinah ne se comptaient plus et jamais celle-ci ne lui avait répondu. Quelle n'avait pas été sa tristesse!

A présent Zahabeth était dans une létargie compléte, elle ne savait absolument pas quoi répondre. Tout était trop confus dans sa tête. Portant une main à sa chevelure chatain doré, la jeune-femme ferma un instant le yeux pour rechercher les mots justes. Pour expliquer, aux deux filles sa situation. Pour expliquer à Kalinah à quel point elle lui avait manqué. Pour leur dire, à quel point elle était enchantée de retourner à Poudlard! Puis brusquement, Zahabeth rouvrit ses yeux et ouvrit la bouche pour répondre d'une voix posée et douloureuse à Kalinah et à Olyssa part la même occasion:

"Je reviens à Poudlard pour le restant, du moins je l'espère, de mes études. Mais je viens aussi saluer ,cette fois-ci, à vive voix mon amie Kali. Enfin...si lle l'ai toujours...Et son accolite Olyssa au poingt d'acier."

Suppliant du fond de son esprit que Kalinah n'intervienne pas trop durement, Zahabeth plongea à nue sous les regards des deux élèves de Poudlard. Attendant son jugement.

Kalinah observait la scène comme si elle n’en était pas actrice… Ce qu’elle était a l’instant présent ? Une spectatrice profondément attristée par la scène déroulée devant elle. Un long silence pesant s’installa une nouvelle fois. Fallait-il le briser ? Fallait-il expliquer pourquoi elle lui en voulait tant ? Non… Zahabeth devait bien le savoir. Elle savait sûrement aussi que c’était de sa faute. Beth savait que c’était de sa propre initiative qu’elle ne répondait jamais aux lettres de sa meilleure amie kalinah. Celle-ci ne devait pas essayer de se trouver des excuses qui ferraient plus mal que si elle s’excusait tout simplement. Puis soudain :

"Je reviens à Poudlard pour le restant, du moins je l'espère, de mes études. Mais je viens aussi saluer, cette fois-ci, à vive voix mon amie Kali. Enfin...si elle l'ai toujours...Et son acolyte Olyssa au poing d'acier."

Kali eu l’impression qu’un bloc de béton lui tombait dans le ventre et qu’il s’amusait a danser la salsa. Elle fut prise d’une nausée soudaine. Son amie ? Comment Beth voulait qu’elle soit restée son amie alors que celle-ci ne lui avait pas donné signe de vie ? Qu’elle avait tant espérée qu’il lui semblait que tout espoir était a présent vint. Comment expliquer ce qu’elle ressentait ? Comment faire comprendre qu’elle risquait d’exploser a tout moment si la vélane ne cessait pas de jouer avec ses sentiments ? Se sentait-elle supérieure aux autres parce qu’elle était tellement belle que même le soleil semblait ne pas pouvoir briller en sa présence ? Il fallait parler… Il fallait lui expliquer :

« Comment te dire… Tu n’es plus mon amie. Tu ne le seras plus jamais. Kali parla d’un ton plus froid que jamais. Je ne pardonnerais pour rien au monde ce que tu m’as fais subir. Tu m’as fais tellement souffrir… J’avais besoin de toi ! Tu m’as trahie ! Les larmes aux bords des yeux elle continua jetant un regard furtif à son amie oly. Heureusement qu’elle était la ! J’ai vécue tellement de chose horrible ! C’est elle qui m’a réconforté ! Et j’ai pleuré sur ses épaules et non les tiennes. Oly a était une meilleure amie que tu ne seras jamais ! Tu oses maintenant venir nous embêter avec tes grands airs supérieur ? J’ai attendue tes réponses jours et nuits a ma fenêtre. Jamais… Jamais tu m’entends ! Jamais une seule réponse ! Pas même pour me dire que tu ne reviendrais pas. Pour me dire que tu m’aimais. Une larme coula le long de sa joue. Vas-t-en… »

Kali était affreusement mal à l’aise. Pour se rassurer elle glissa sa main dans celle d’olyssa. Et la serra fermement. Elle avait besoin de son contact. Elle… Oly… Jamais elle ne l’avait laissé tomber. Elle avait toujours pensée a elle (kali) en premier. Toujours kali était passée avant les autres. Il n’y avait plus qu’elles deux. Les deux jeunes filles avait fait les 400 coups. Mais pas Beth… Beth était partie… Tous les projets que les serpentardes avaient en commun étaient partit en fumée. En même temps qu’une partie de Kalinah. Sa moitié… L’autre était toujours la. Grâce a sa gryffondor préférée. Rien ne pourrait la lui enlever.

Vue de loin, cette scène devait paraître bien banale : la foule matinale des élèves, qui allaient et venaient de chaque côté d’un petit groupe planté au bas de l’entrée de Poudlard, n’avait en effet, rien de particulièrement attirant. Mais de près, le petit groupe n’avait rien d’habituel. Une Gryffondor en présence de deux Serpentards était déjà un fait peu normal, mais ça, ce n’était plus un mystère qu’Olyssa Nymfalis avait tendance à plus se rapprocher des occupants de la maison des serpents, au lieu de ceux de sa propre maison.

Non, le fait le moins habituel était que tout représentant de la gente masculine passant près des trois jeunes filles, s’arrêtait à présent d’un air perplexe devant elles, pour rester comme paralysé, bouche grande ouverte, yeux exorbités…Le retour de Zahabeth Salaz ne resterait, effectivement, pas très longtemps inaperçu. Oly ne put donc s’empêcher de plaindre Zahabeth à cet instant précis : la beauté des Vélanes ne devait pas toujours être évidente à porter…*m’enfin, elle doit adorer se faire remarquer*, pensa-t-elle cyniquement, avant repousser d'un coup de coude peu discret un deuxième année qui, collé à son bras, admirait la demi-Vélane avec une béatitude dérangeante.

"Je reviens à Poudlard pour le restant, du moins je l'espère, de mes études. Mais je viens aussi saluer, cette fois-ci, à vive voix mon amie Kali. Enfin...si elle l'est toujours...Et son acolyte Olyssa au poing d'acier ", déclara Zahabeth d’une voix calme devant la froideur hostile de Kalinah et la mine un peu plus ouverte d’Olyssa, bien que pas amicale.

« Olyssa-au-poing-d’acier » laissa tout de même esquisser l’ombre d’un sourire à Olyssa. Du moins, Zahabeth semblait avoir accepté de mettre elle aussi de côté sa rancune, malgré tous les désagréments du passé, dont le coup de poing de la Préfète-en-Chef des Gryffondors. Coup de poing qui aurait d’ailleurs mérité un trophée pour sa justesse.

La voix de Kali retentit soudain à sa droite, remplie de tristesse et de…de haine ?.........Comment Zahabeth n’avait-elle, de toute manière, pas pu prévoir que Kali la détesterait ? Ce qu’elle avait fait était peu pardonnable, surtout que celle qu’elle venait de nommer « son amie » en avait grandement souffert…Oly referma ses doigts sur la main que Kali avait glissé dans la sienne. Les traits de la Gryffondor s’étaient à nouveau durcis. Oui, Zahabeth avait bien assez fait pleurer Kalinah…Kalinah qu’elle avait du réconforter pendant des mois…Kalinah qu’elle savait si emplie d’amertume qu’elle avait presque désespérée à une époque de la refaire sourire. Et voilà que la source de ses malheurs était de retour.

Oly ne se sentait pourtant pas à sa place, entre Kali qui citait tout ce qu’elle, Olyssa Nymfalis, avait fait pour elle, et la jeune Salaz, qui semblait être bien plus désespérée qu’elle ne voulait le montrer, que sa beauté de demi-Vélane ne voulait le cacher…Mais la main de Kalinah interdisait fermement à la jeune Nymfalis de partir, et Oly ne pouvait lui refuser cette aide…