Au bord de l'eau [Edward]

La jeune Angel était en train de se prélasser dans son dortoir. C'était mercredi après midi. Elle n'avait pas fini son travail mais elle s'en fichait royalement. Elle décida d'aller dans se promener près du Lac. C'était après tout le meilleur endroit quand on recherchait le calme et la sérénité... Et c'était un lieu joli et agréable. Il n'y avait souvent personne, on pouvait donc y pleurer toutes les larmes de son corps si besoin était. Bien que la jeune fille n'ai pas un envie particulier de pleurer, elle avait un gout amer dans la bouche. C'était comme si ses sens lui disaient " Attention, besoin de tendresse!" car Méliz avait besoin d'amour. En ce moment plus que jamais car elle vivait des moments particulièrements durs et désagréables.

Elle se dirigea d'abord vers le miroir du dortoir et et se fit deux couettes sur les cotés. Elle tressa quelques mèches de devant. Puis, peu satisfaite du résultat (mais c'était le but, car après tout a quoi bon être belle?) elle se dirigea vers la porte et descendit lentement les escaliers. Elle se fit bousculer par des troisièmes années, la belle affaire. La jeune deuxième année avait envie de rester au calme et seule, c'était pourquoi elle avait choisi le lac. Bien qu'elle croyait avoir envie de solitude, ce 'nétait pas la solution qui lui convenait particulièrement. Elle avait tout de même besoin de tendresse. Elle traversa le Hall la tête haute et poussa la lourde porte du chateau.

Quand elle fut dehors, elle flana un peu. Le vent était doux et agréable, et le soleil n'était pas particulièrement tapant ce jour la, on pouvait se balader sans risquer d'attrapper un coup de soleil.. C'était la fin de l'été.. La jeune Angel huma l'air frais du parc puis arriva enfin au lac. L'eau était claire.. La jeune fille s'assit au bord de l'eau et enleva ses chaussures. Elle mit les pieds dans l'eau et ferma les yeux. On entendait les papillons butiner, et les mouches voler. Elle sourit. Elle prit des cailloux et commenca a les jeter dans l'eau quand..

[Oui oui les miracles arrive lol ^^]

« Je vais passez en deuxième année, youpiiiiiiiii ! »

Voila ce que clamait une voix enfantine connu. C’est ainsi que Méliz pus voir Edward, en salopette, et t-shirt. Lui non plus n’avait pas de cour, et en profitait pour être habillé à la Moldu.

Il est bien sur inutile de préciser que le petit blond était heureux. Ses cheveux avait d’ailleurs pousser, et était trop long sur sa nuque, mais cela semblait l’importer peut. Faisant le crapaud, car n’oublions pas que c’est avant tout un enfant, il ramassait diverse choses qu’il mettait dans ses poche, c’était les elfes de maison qui allaient être contant en trouvant tout ces trésors. Mais peut être qu’il les ramassait pour les utiliser en alchimie. Il ne transformait pas des choses très grosses, sauf durant le concours, mais c’était tout. Puis il aperçut Méliz, comme cela faisait longtemps qu’il ne l’avais vu, il alla la voir, et s’accroupi face a elle pour bien la voir.

« Coucou, pourquoi tua l’air si triste ? »

Méliz regarda fixement Edward, l'air de dire " mais qui c'est, lui?". Bien sur elle savait qui il était, mais quand même.. Elle ne comprenait pas ce youpee. Il allait passer en deuxième année? Elle le regarda donc de la facon d'une fille qui n'a rien compris puis elle rit et serra l'enfant contre elle. Elle l'aimait bien Edward, bien sur il n'y avait rien de plus entre eux, mais elle était heureuse de savoir qu'il y avait des gens gentils comme ca, et trop chouuus en plus. Puis elle relacha son étreinte et se tut, perplexe. Comment, comment expliquer à Edward qu'elle avait des problèmes, qu'elle se sentait triste?

- Je ne veux pas gâcher ta joie, Ed, Fit elle en installant une pierre a côté de lui.

Elle s'assit ensuite sur le gros caillou. Edward semblait de très bonne humeur.. il y avait de quoi! Mél avait elle aussi explosé, a ses douze ans, puis lors de son passage.. Mais aujourd'hui, elle ne se sentait pas capable d'encaisser le fait que, eh bien, il y avait des gens qui étaient super joyeux. La joie des autres, elle en avait toujours été sincérement heureuse. Mais aujourd'hui elle se sentait tellement triste.. Son coeur était serré, tout comme sa poitrine. Non elle n'était pas vraiment en forme. Mais le jeune o'connel était un ami de la Poufsouffle.. pourquoi ne pas tout lui raconter? C'était une des seules personnes qui, peut-être, pourrait l'aider.. Elle l'aimait bien en plus.. Mais c'était un garcon plutôt enfantin.. plus un gamin, mais il était encore assez jeune.. Peut-être ne comprendrait - il pas?

* Ta gueule! * Se dit-elle elle-même... * Ed n'est pas un gamin! Si je l'aime vraiment comme on aime son frère ou son père, je dois lui raconter! * Et c'était le cas, elle en était sure.. D'un autre côté, Edward avait parfois des comportements très murs.. Un jour il lui avait sorti des phrases hautement philosophiques.. Edwaaard.. Bref elle ne savait pas trop que faire, elle était partagée.
En tout cas, elle avait besoin de tendresse. Elle regarda affectueusement son ami. Il était mignon.. c'est bizarre elle n'avait jamais remarqué a quel point. C'est parce qu'elle n'avait jamais envisagé quoique ce soit d'autres entre eux.. Il était un très bon ami. C'était déja quelque chose de merveilleux, il deviendrait peut-être comme un deuxième frère, elle ne se sentait peut-être pas tout a fait prête à l'aimer comme Lucas, mais presque. Elle ne voulait pas que cela change.. Et puis, elle n'avait jamais pensé à l'amour.. L'amour, ici? Pff. D'ailleurs un jour, Iris l'avait longuement chariée sur le fait qu'elle trainait souvent avec Théopase Haypèn.. Tiens, que devenait il, Hayp'? Cela faisait longtemps que la jeune fille n'avait pas vue son ami.

Pour revenir a la situation, Edward était accroupi et souriait de bonheur, et la pauvre Méliz attendait qu'il dise quelque chose, qu'il parle, qu'il rit, qu'il réponde, qu'il la serre dans ses bras.. Qu'il fasse nimporte quoi mais qu'il oublie qu'elle était triste.. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle était de déprime notoire..

Edward avait perdu son air joyeux voyant bien que son amie n’allait pas bien, il se redressa et regarda le lac.

« As-tu si peut confiance en tes amis, que tu n’ose point te confier a eux… Je ne te forcerais pas, mais parlez peut aider a se sentir mieux. Pleure si tu en as envies. Ris quand tu es joyeuse. Souri d’un vrai sourire quand tu te sens bien. Mais ne te force pas, cela sonne fau, et il n’y a rien de pire comme mensonge que de se mentir a soi même, en faisant croire aux autres que tout va bien… »

Encore une fois le garçonnet avait fait preuve de maturité, il était étrange de voir comment il pouvait passez d’une petit être innocent et naïf a quelqu’un de mure et capable de parlez comme un adulte. Il le disait lui-même, qu’il ne comprenait pas toute t qu’il n’était qu’un enfant. Mais ce petit surdoué avait tendance a se plonger dans les livres jusqu'à pas d’heure et a retenir des leçon de ce qu’il voyais, entendait, lisait, et surtout vivait. Il était très dur d’être le grand frère de quelqu’un qui a une maladie incurable et d’avoir une quête irréalisable à faire.

Il s’assit a ses côté sur le rocher et la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux.

« Peut être que en faites tu a juste peur, et cela est ton droit…. Car tout le monde a peur. »

Méliz se blottit dans les bras de son ami et ferma les yeux. Tout ce qu'il disait était absolument vrai, Méliz le savait. Mais elle n'aimait pas faire la rabat-joie chez les gens. Bien sur c'était surement déja fait. Ed semblait maintenant perplexe alors que son visage était si souriant il y a quelques minutes. Elle soupira. Il était vrai qu'elle pouvait très bien se confier à d'autres personnes qu'Edward, mais les autres personnes ne voudraient surement pas écouter la jeune Poufsouffle. Elle décida donc d'être honnête avec elle même, pour commencer. Elle n'allait pas bien, pourquoi le cacher? cela ne changerait rien.

- Tu as raison, Edward.. Mais tu es vraiment prêt à entendre un long récit plein de tristesse? Je ne le sais pas.. je ne sais pas.

Elle voulait être sûre qu'elle ne l'ennuyait pas avec ses histoires. Quand Méliz se confiait, il fallait que la personne l'écoute et l'aide. Quand elle était petite et qu'elle disait des choses à son frère, cela rentrait par une oreille et cela sortait par l'autre. D'un autre côté, elle n'avait personne d'autre. Son père était bien trop occupé a regarder les sports à la télé, quand à ses rares amis, quand elle en avait, ils allaient toujours passer leurs après midi en ville, et Méliz n'avait jamais aimé la foule, il ne restait donc plus que son frère. Elle avait maintenant l'impression d'être dans le même cas. Edward n'avait peut-être pas envie de tout écouter, mais au moins elle se sentirait mieux. Elle se redressa un peu, prête à tout lui raconter, prit une grande inspiration et se lança.

- Bon, puisque tu le veux.. Je suis tombée malade il n'y a pas longtemps. Ensuite, j'ai eu des problèmes avec certaines personnes. Tu connais Iris Bellefille? C'était ma meilleure amie, et elle est partie avec une autre fille de Serdaigle de son âge. Et surtout, surtout, je me suis disputée avec une amie, dont je me rend compte maintenant qu'elle était chère. Nous ne nous aimons plus et c'est de ma faute.

Elle soupira. Elle se sentait peut-être un tout petit peu mieux qu'avant vis a vis de son ami, mais par rapport au reste, elle allait toujours aussi mal. Elle se sentait fautive, malade, fatiguée, triste. Et elle avait détruit sa joie d'être au collège pour un bout de temps. Heureusement qu'il lui restait quelque personnes de confiance, sinon elle aurait vite sombré dans un gros déséspoir..

Edward avait sembler ailleurs, puis il regarda le ciel, en se mettant assit par terre, els bras en arrière, il ferma les yeux savourant un léger vent qui venait jouer dans ses cheveux.

« Ne t’en fait pas, tu a 12 ans, els amie sa va et sa vien. Mais si tu tien a elle, tu devrait demandez pardons pour tes fautes. Quand à cette fille Iris, si elle est partie pour une autre fille, c’est que ce n’était pas une vraie amie. Quand à ta maladie, cela se soigne toujours. Mais pour cela il faut le vouloir, car ton corps va bien, soigne ta tête, et tu ira mieux, soigne ton âme et ton corps se sentira pure. Soigne ta façon de penser, et tes yeux s’ouvriront sur la lumière qui est en toi. Rien n’est jamais négatif…. Il y a toujours quelque chose de positif. »

Les yeux couleur dorée par le soleil se rouvrir, avec tristesse….

**Soigner le corps par la penser… Si seulement cela était valable pour toi également…**

Penssa le garçon en pensant à son frère.

Méliz avait presque envie de le voir éclater de rire. A l'entendre, on croyait vraiment que les problèmes de Méliz étaient vraiment, vraiment très graves. Cela lui faisait plus que plaisir que le jeune homme prenne tout cela au sérieux, mais cela ne la réconfortait pas vraiment. Elle avait l'impression qu'il renfonçait le couteau dans la plaie, et ce n'était vraiment pas agréable. Malgré tout elle se força à sourire. Elle était tout de même heureuse qu'il l'ait compris avec une telle ouverture d'esprit. Une toute autre personne aurait peut-être été expasperé, ou désinvolte, suite aux soucis de la petite Poufsouffle.

Mais il y avait bien plus que ça. Elle en avait gros sur le coeur. Elle avait honte d'elle. Elle avait envie de tout recommencer. D'avoir confiance en soi, d'être courageux, et de ne pas sans cesse s'inquiéter pour rien. Elle en avait marre d'être une pauvre Poufsouffle insignifiante, que toutes ses amies laissent tombées. Elle en avait marre de jouer à soeur thérésa. Être de déprime notoire, elle n'aimait pas cela non plus. A vrai dire, elle se trouvait horriblement nulle, et si elle avait pu se forger un tout autre trait de caractère, être courageuse, moins naïve, moins généreuse, et moins gentille, car elle l'était trop, elle aurait pu être tout à fait merveilleuse. Elle avait honte de ses pensées, car son caractère venait de sa mère; mais avoir envie de changer de caractère ne voulait pas dire pour la jeune fille qu'elle regrettait d'avoir eu une mère pareille. Sa mère à elle lui ressemblait beaucoup. Elle était aussi timide et aussi gentille, elle avait tendance à avoir trop confiance en les personnes qu'elle ne connaissait pas bien, et elle s'attachait beaucoup trop vite. Jusque la, les points communs avec Méliz étaient la. Mais c'était une femme sur d'elle qu'il ne fallait pas sous-estimer.. Et malgré le fait que c'était une ex-Poufsouffle.. Elle était extrémement courageuse. Elle était toujours heureuse, enjouée, ne pleurait pas souvent.

Méliz avait donc honte de ne pas être comme sa mère. Ô combien elle aurait aimé avoir ce caractère noble et courageux, ce caractère qui méritait qu'on le nourisse de tant d'éloges. La maman de Méliz était une femme exceptionnelle. Quelle que soit la personne qui soit en face d'elle, elle n'éclatait jamais en sanglots, ne perdait jamais patiente. Et que ce soit une femme quelconque ou exceptionnelle, cela restait sa maman. Son coeur était lourd, elle se sentait prise d'un énorme poid. Pourquoi ne pas tout simplement tout raconter à Edward? La réponse était bien simple, Edward avait le coeur ailleurs, et Méliz ne voulait pas l'accaparer plus encore.

Pour toute réponse elle releva son jean jusqu'a ses genoux et s'enfonça un peu plus profondément dans l'eau claire du lac. Elle s'étendit, les pieds dans l'eau et la tête doucement posée sur l'herbe, puis elle ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, elle fut éblouie par le soleil. Elle les refermer aussitôt.

Ed.... Je ne suis plus malade, tu sais..

Murmura t'elle tristement.

Elle sentit un frisson de chaleur s'emparer de sa tristesse et l'emprisonner. Puis elle se sentit plus légère, et une bouffée de chaleur lui alla droit au coeur. Elle n'avait plus peur de rien maintenant, sa maman était la, avec elle et elle le savait. Méliz était peut-être une jeune fille, dans les moments comme ça, elle se sentait comme une enfant qui a besoin de sa maman. Ses longs cheveux roux étendus dans l'herbe elle sourit. Elle resta comme ça pendant plusieurs minutes et regarda les nuages.

Celui ci ressemblait fort à un ange. On pouvait voir deux grandes formes symétriques et gracieuses qui ressemblaient à des ailes. La jeune Angel le regarda longuement avant qu'il ne disparaisse. Elle se sentait comme quelqu'un qui découvrait le monde. Elle atrappa un brin d'herbe et l'effleura de ses doigts.

Dis moi plutôt, fit - elle, et elle se retourna vers son ami. C'est quoi cette histoire de deuxième année? C'est vrai, ils vont bientot te faire passer?

Elle avait envie de retrouver un Edward souriant et heureux. Certes il était très enfantin mais en quelques rencontres c'était devenu quelqu'un de très proche et de très important pour la jeune Poufsouffle. Elle désirait plus que tout son bonheur. Et ne voulait pas l'embêter avec ses soucis. En plus, elle n'en avait plus. Elle mit la main sur son coeur et se sentit revivre.

[Hum..^^ Peux tu répondre s'il te plait? ]

» Comme j'aime ne rien faire [PV Edward]
» Au bord de l'eau (PV)
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» Assise au bord du lac.