Table des Professeurs

[J'ai envie de poster... Tant pis si on me répond pas. ]

Appréciant dormir, Odette n’était toutefois pas une de ces lèves-tard aux horaires de vampires. Elle se levait la plupart du temps aux alentours de huit ou neuf heure, après tout autant d’heures de sommeil. Se lever vers six heure, pour se préparer à un cours débutant à huit heure (Deux heures n’étaient pas de trop si on ne voulait pas se stresser...) lui demandait toutefois un léger effort, mais une responsable Serdaigle comme elle savait sacrifier quelques uns de ses caprices pour le bien de son travail...

Après s’être habillée et maquillée, l’enseignante alla rejoindre ses confrères à la table des professeurs. Il était alors environ sept heure moins le quart et très peu d’élèves étaient présents dans la Grande Salle. À vrai dire, il manquait même plusieurs enseignants... Il manquait au moins une demi heure avant de voir se remplir les lieux de tous ceux qui débutait, comme elle, à huit heure.

Une fois installée à sa place, Odette attira à elle le porridge brûlant dont elle se servit une bonne portion. Elle y ajouta copieusement de la purée de fruits et du yaourt. Ses amies, lorsqu’elle était à Poudlard, lui avait toujours trouvés des goûts culinaires étranges... D’ailleurs, le professeur de Runes (affichant l’air d’Inferius de ceux qui auraient préférés rester couchés) qui lui jetait présentement un regard de travers, semblait partager leur avis. Odette fit cependant mine de ne pas l’avoir remarqué et entrepris de touiller sa mixture distraitement.

Repérant la Gazette du Sorcier déposée à la place d’un de ses collèges qui n’était pas encore arrivé, Odette s’étira pour la prendre et y jeter un coup d’oeil. Lunatique comme à son habitude, elle ne remarqua pas que ledit collègue propriétaire de la Gazette du Sorcier qui l’attendait était justement en train d’arriver...

(Comme si j'allais laisser ma toute nouvelle, et charmante, directrice de Serdaigle, déjeuner toute seule à la table des professeurs...)

5h30 du matin, Langis était déjà lever, il ce dirigeais vers le sixième étage. Arriver finalement à son bureau, il classa des parchemins, discuta avec les tableaux et ce mis en avance dans son travaille. Il devait rencontrer un postulant pour le poste de professeur d’histoire de la magie, au courant de la journée. Avec son rôle de directeur et d’enseignant à la fois, il avait vraiment une surcharge de travaille ! Seulement voilà, il ne pouvait pas ce permettre de faire baisser la moyenne des élèves en engageant un incompétent ! Le dernier à avoir postuler pour ce poste, avait des parents moldu ! Idéal quand on veut enseigner une matière comme « l’étude des moldus » mais pour l’histoire de la magie !? Il valait mieux quelqu’un qui est grandis parmi les sorcier, et en avait, de ce fait entendu parler depuis sa plus tendre enfance ! Le candidat d’avent ? Il devait bien avoir dans la vingtaine ! À 22 ans, on n’en connaît pas assez sur la l'histoire de la magie pour l’enseigner ! On est encore à l’apprendre ! L'autre d’avent ? Simplement incompétent…

6h30, Monsieur Hines décida de s’accorder une pause déjeuné, et il descendit donc les six escaliers, pour ce rendre à la grande salle. Interrompu en chemin par un étudiant qui réclamaient justice, un Serpentard l’avait enfermé dans un placard la veille et il voulait un châtiment pour ce crime ! Seulement, il n’avait ni nom, ni preuve de son histoire, donc pas la peine de tenter quoi que ce soit, au nombre de truc de ce genre qui ce passe dans une école ! Il du lui expliquer, que la prochaine fois qu’un incident pareil ce produirait, il devrait au moins ce renseigner sur ses assaillants, avoir un témoin, ou des preuves de ses dires !

7h00, Il arriva finalement, à la grande salle, ce n’est pas évident de traversé une école entière lorsqu’on est directeur ! Il y a toujours un élève ou un enseignant mécontent, sans parler du concierge ! Il ce dirigea vers la table des professeurs, d’un pas pressé, et pris place à côté de mademoiselle Ribaldry. Qui lisait… à ce qu’il cru deviner « sa » Gazette du sorcier, par l’absence de celle-ci à sa propre place… D’habitude il arrivait juste à temps pour la recevoir, mais, à cause du concierge, qu’il n’avait pour une fois, maleureusement pas réussit à éviter ! Elle était nouvelle, et ne savait apparemment pas qu’elle était destinée à son supérieur… Il n’en fit donc pas de cas et s’assit à sa place, tout en adressant à la demoiselle, sur un ton neutre qui ce voulais amicale :

« Bon matin Mlle Ribaldry. »

Puis il ce servit un bol de céréale à deux teinte, gris foncé et gris pâle (de son point de vu), à saveur de…fraise et citrouille ?

Vers sept heure, alors que la plupart des professeurs avaient rejoint leur place, le directeur de Poudlard s’installa sur son siège, au centre de la table des professeurs (et donc à la gauche immédiate d’Odette). L’enseignante de Défense Contre les Forces du Mal, comme elle l’avait fait pour les enseignants qui étaient arrivés précédemment, ne se donna pas la peine de le saluer – par désintéressement des banalités mondaines – avant que lui même ne le fasse à son égard.

"Vous aussi." , lui répondit-elle amicalement en redressa la tête et en lui jetant un regard poli.

Langis Hines ne semblait pas éprouver le désir de poursuivre la conversation apparemment, puisqu’il se versa un bol de céréales sans plus s’occuper des autres professeurs qui l’entouraient. Odette retourna donc à son propre bol – celui-là rempli de bouillie beige-grisâtre – et à son survol de la Gazette du Sorcier. Les nouvelles étant toutefois plus insipides les unes que les autres, la directrice de Serdaigle ne mis pas bien longtemps avant de replier le journal. Elle réalisa toutefois qu’elle ne pouvait plus le reposer là où elle l’avait pris à l’origine, puisque la place était maintenant occupée par un bol de céréales oranges et roses que dégustait un certain directeur de Poudlard... Elle installa donc le quotidien en équilibre vertical contre le pot de lait, puisque le beurre et l’assiette de toasts empêchaient de le placer à l’horizontal. Les Elfes de Maison adoraient remplir les tables à craquer...

La routine du déjeuner fut brusquement interrompue par l’arrivée d’un homme qui courait à moitié en se tenant le côté droit du ventre. Si les souvenirs d’Odette étaient bons – et ils l’étaient probablement compte tenu que la femme avait une assez bonne mémoire des visages – cet individu, qui approchait présentement de la table des enseignants, était celui qu’on lui avait présenté comme étant le concierge de l’école. De toute évidence, il galopait ainsi depuis un moment...

Une fois à la hauteur des professeurs, le concierge s’effondra à moitié (comme si, dans son élan, le freinage était impossible) contre la table. Cependant, le meuble bien chargé n’avait pas la place pour accueillir ce genre de perturbation et ce qui devait arriver arriva... Le pot de lait qui servait au support de la Gazette du Sorcier se renversa dans un effet domino avec une carafe (heureusement déjà vidée de son contenue) lorsque cette dernière fut heurtée par le coude du nouvel arrivant., déversant son contenu sur les genoux du directeur de Poudlard et, dans une proportion beaucoup moins grande, sur la cuisse gauche d’Odette. Le journal quant à lui avait manqué de peu d’aller rejoindre les céréales qui flottaient dans le bol du professeur d’Histoire de la Magie...

"Enfin ! Je do... dois abso... lument vous pa... parler !" , s’essouffla le danger ambulant d’un air furieux. Il ne semblait nullement perturbé d’avoir arrosé son supérieur (ou bien ne s’en était-il pas rendu compte ?), mais pressé d’étaler au grand jour la raison de sa visite. Visiblement, cette raison ne le mettait pas de bonne humeur...

Lorsque mademoiselle Ribaldry déposa la gazette du sorcier sur la table, Langis observa l’objet dans l’intention de le lire à sont tour. Seulement, au même moment il entendit des bruits de pas rapide, à l’autre bout de la pièce, il leva les yeux vers l’homme, qu’il reconnu aussitôt. Il laissa échapper un long soupir accompagné d’un roulement d’yeux. Avent de marmonner, alors que le concierge était déjà rendu à mi chemin, la main sur le côté du corps et bout de souffle.

« Il passe plus de temps à venir ce plaindre à moi qu’a faire le ménage… comme si je n’avais que cela à faire de mes journées… »

Déjà qu’il était directeur et enseignant à la fois, il n’avait pas le temps d’être le conseiller du concierge ! Totalement dépourvu de débrouillardise ce type ! Il tomberait nez à nez avec une doxy qu’il courrait voir Langis pour savoir quoi en faire ! Hey ! Qu’est ce qu’il pouvait être maladroit celui la ! Monsieur Hines ce releva d’un coup, faisant reculer sa chaise en un bruit grinçant. Il semblait furieux, et c’est d’un geste brusque qu’il attrapa sa baguette magique, pour faire disparaitre l’énorme tâche de lait de ses vêtements, alors que le perturbateur balbutiais qu’il devait lui parler…

En un tour de magie il était de nouveau sec, mais il resta debout, au cas où cette abrutis aurait le goût de renversé les céréales et le jus d’orange, un coup parti ! Puis, si ça ce trouvais, il devrait le suivre. Le professeur d’histoire de la magie releva la tête lentement ces cheveux hirsute lui retombait sur le visage, du à ces mouvements brusque et il passa simplement la main pour les tasser sur la droite, comme il « devait » l’être ! Les yeux gris de Hines, fixait son assaillant en une expression à la fois glacial et énervé. Il serra sa baguette, les elfes de maisons s’occuperais de cette table, il n’avait plus faim, et de toute manière son bol de céréale était rendu à l’envers sur la table… sont visage semblait sombre et on aurait dit que toute amabilité l’avait quitter, du à l’ombre de ses cheveux cachant la moitié de son visage et les énormes cernes qu’il avait sous les yeux, du à ses trop peu longue heure de sommeille des dernier jours.

C’est en silence qu’il écouta le récit de son employer le moins compétent… qui semblait un peu moins enthousiaste que précédemment, bien que peu intimider malgré le regard de Langis.

« C’est morveux… il… il… On mit des lutins de Cornouailles dans mon placard ! Je veux des sanctions ! Des gryffondors… j’en suis sur… Thomas et Barna... bé… ils rodaient dans les environs… ils riaient, c’est surement eux ! Punissez les, monsieur !!! C’est sales gamins plein de poux… Ils sont allés trop loin ! Hier c’était les pétards à boue dans ma vadrouille, le jour d’avent la colle extra forte sur mes chiffons, et avent encore… une patinoire dans les couloirs, dix mètres de glace… »

« Oui… je me souviens de la glace… pour une fois que les planchers brillait. »

Il s’arrêta un moment de parler, le ton sa voix était ironique mais en même temps, il semblait étonnamment sérieux. Reprenant son calme, tout le long du récit, on aurait dit que d’entendre les malheurs de cet homme l’avait finalement apaisé. Il était si désagréable, ils les méritaient bien, enfin un peu de justice, c'était juste dommage que sa retombe toujours sur Langis au finale...

« Monsieur Borgamote, ce n’est ni l’endroit, ni le moment, pour parler de cela ! À moins que vous ne soyez pas capable de vous débarrasser des lutins vous-même, ou dans ce cas, un autre enseignant pourrais tout aussi bien vous venir en aide ! Par exemple... monsieur Smith, qui voudra peut-être même les garder pour ses cours… Si vous êtes sur, que ce sont ses deux jeunes hommes qui vous ont fait ses coups, envoyer les à mon bureau à… 14h30 ! Je leurs parlerai. »

Dans un affreux crissement de pattes de chaise sur le sol qui fit passer un frisson le long de la colonne vertébrale d’Odette, le directeur de Poudlard eu le réflexe de reculer et de se relever après avoir été arrosé de lait. La baguette magique à la main et une attitude ainsi défensive aurait pu laisser croire qu’il s’apprêtait à envoyer le concierge voler à travers toute la pièce. Langis Hines n’en fit toutefois rien. Il n’était assurément pas devenu directeur en vengeant physiquement chaque maladresse de ses collègues et savait dominer sa colère.

Le professeur d’Histoire, d’un mouvement sec de sa baguette, sécha ses vêtements. Il releva ensuite la tête, lentement, comme un Crup qui aurait regardé par en-dessous, en grondant, le Moldu qu’il s’apprêtait à attaquer. Il replaça ses cheveux, pris une position moins agressive, mais son corps entier reflétait la mauvaise humeur. C’était une inaccessible statue de marbre, un puissant géant à l’aura de glace...

Toujours assise, n’ayant pas bougée depuis que sa cuisse s’était retrouvée mouillée de lait (qu’elle n’avait d’ailleurs toujours pas fait disparaître), sa cuillère à mi-chemin entre son bol et sa bouche, Odette observait son supérieur avec respect. Il fit remonter en elle un souvenir peu plaisant de sa première année à Poudlard, lorsqu’elle avait échappé le pot de limaces aux pieds du professeur Rogue. L’ancien professeur de Potions avait eu exactement ce genre d’attitude... Merlin qu’elle avait détesté le professeur Rogue au cours de sa scolarité à Poudlard ! Heureusement, ce n’était pas vers elle que Langis Hines dirigeait son regard... Quoique, d’un autre côté, n’avait-elle pas une formation d’Auror et de Duelliste ? Elle n’avait plus onze ans... Ce n’était pas son genre de se laisser impressionner ainsi...

Se secouant mentalement pour revenir au moment présent (et à ses trente ans), Odette bougea enfin. Pendant que le concierge déballait tout son discours (L’avait-il répété pendant sa course jusqu’ici ?), Odette reposa sa cuillère dans son bol. Elle sortit ensuite sa baguette magique donc elle toucha à deux reprises sa cuisse en murmurant un sort pour assécher sa jupe. Tant qu’à y être, elle agita sa baguette en direction du bol renversé du directeur (qui écoutait toujours silencieusement son employé, mais dont la colère semblait tranquillement s'apaiser), le remettant à l’endroit et nettoyant le dégât occasionné. Elle redressa également le pot de lait, la carafe, la Gazette du Sorcier... Et voilà ! Tout fut comme si rien ne s’était passé !

Rangeant sa baguette magique, Odette repris sereinement sa cuillère et jeta un coup d’oeil aux deux hommes toujours debouts dont elle n’avait pas écouté l’échange verbal. Langis Hines parla de lutins, puis de deux jeunes fauteurs de troubles avant d’implicitement demander au concierge de retourner vaquer à ses occupations. Ce dernier ne semblait pas entièrement satisfait, mais il s’éloigna néanmoins en se tenait toujours le côté où il avait, vraisemblablement, un point.

"Vous devriez essayer le porridge... C’est plus lourd, moins de chance de s’envoler..." , suggéra amicalement Odette au directeur.

La fureur de Langis Hines semblait belle et bien envolée et ce fut avec un mince sourire discret sur son visage dur qu’il reprit doucement sa place. C’était une physionomie pour le moins unique qu’avait le directeur de Poudlard... Les fines rides de sagesse qui commençaient à s’immiscer sur son visage fatigué n’étaient pas repoussantes, mais ce n’étaient pas elles, pas plus que les profonds cernes sous ses yeux, qu’on voyait en premier. Non... Quand on pensait Langis, on voyait cicatrice... Le faciès de l’ancien directeur de Serdaigle était asymétriquement scindé en deux par cette affreuse marque qui séparait un visage normal de cette peau grise qu’on aurait dite arrachée à un cadavre.

Néanmoins, Langis Hines était assurément un homme digne, vrai et sûr de lui, qui jamais ne se ridiculisait à tenter de cacher cette anomalie et malgré son visage monstrueux, c’était un regard doux qu’il envoyait à Odette. Rassurée de découvrir une flamme dans ces yeux gris, l’enseignante de DCFM lui retourna le même sourire, bien qu’un peu plus bref, qu’il lui avait offert. Elle détourna ensuite le regard pour en revenir à son repas.

Observant l’ensemble de la Grande Salle d’un air distrait, l’ancienne Serdaigle vit du coin de l’oeil que le directeur de Poudlard décidait apparemment de suivre le conseil de sa collègue et se servait du porridge en lui répondant. De l’humour ? Bien qu’elle ne jugeait pas les gens sur les apparences, elle n’aurait pas cru que cet homme austère qu’elle n’avait jamais vu autrement que sérieux était capable d’être drôle...

"Promis, si je le vois arriver, je vous préviens..." , répondit la professeure après avoir avalé sa bouchée.

Elle n’ajouta rien d’autre. Elle aimait bien discuter, mais n’était pas certaine qu’il en soit de même pour son supérieur. Odette ne lui avait pas beaucoup parlé depuis qu’elle s’était installée à Poudlard, en dehors de la journée de son entretient d’embauche. En fait, depuis qu’elle était au château, vu ses horaires où le travaille primait, elle n’avait pas conversé avec grand monde... Mais ce n’était pas comme si avoir des amis était le but de sa vie.

Tiens, une question ? Il désirait parler alors ?

"Rares sont les gens qui ne se plaisent pas à Poudlard et je ne suis pas de ces exceptions... J’ai toujours trouvé un peu ridicule les gens qui disent s’ennuyer du château, mais... C’est vrai qu’on y est bien." , fit Odette pour qui une réponse se limitait rarement à juste oui ou juste non.

"Le concierge – hum... dont le nom m’échappe – et vous semblez avoir des... visions radicalement différentes. S’il ne vous semble pas compétent – j’ai cru comprendre que c’était votre avis – pourquoi le garder ? Je ne suis pas en train de suggérer que vous le viriez, je ne le connais pas, mais à vous écoutez en parler..."

Il était probable qu’elle ne se mêlait absolument pas de ses affaires en ce moment, mais tant pis. Au mieux le sujet ne le dérangerait pas, au pire il y mettrait fin d’une phrase cinglante. Ce n’était pas qu’Odette soit préoccupée par le sort (ou par quoi que ce soit en fait) qui touche le concierge de Poudlard. Elle avait juste saisi le premier sujet qui lui soit passé par la tête et qui soit pertinent à la situation. Entre ça et se mettre à parler de potion (Son bref souvenir de Rogue n’était pas encore totalement retourné se cacher dans un coin de sa mémoire.), propos qui serait sortit parfaitement de nul part...

Langis finissait son bol de porridge, alors la directrice de Serdaigle lui répondait, ce qu’il s’attendait bien entendu à entendre… oui, elle s’y plaisait ! Effectivement, qui ne si plaisait pas… Et voilà ! La question fatidique ! Pourquoi !? Le concierge… c’était un peu de sa faute, il n’aurait pas du en parler, et bien qu’il trouvait qu’elle commençait un sujets qui n’était absolument pas de ses affaires ! Il serait mal vu de ne pas lui répondre après tout ce qu’il avait dit contre cet odieux personnage… Sujet épineux par contre… Pour la même raison qu’il l’avait engagé ? Parce qu’il est le… non ! Il ne pouvait pas dire ça ! Il paru alors un peu contrarier, et son regard vide sembla ce remplis d’une étrange hésitation qui ne convanait pas son allure confiante habituelle, décidément, cette femme le perturbait. Il prit un ton détaché et dit simplement…

« Navré, j’ai manqué de professionnaliste en parlans en mal de cet employer. Je pourrais vous sortir, nombre d’excuse pour mon impatience, mais ce serait peu responsable de tenter bêtement de me rattraper. Cette personne, est handicapé… et bien que cela ne justifies pas son manque de compétence et son caractère colérique, je rends ce service à… »

* Ma mère… c’est le... et… je... *

Il s’interrompus brutalement dans sa phrase, apparemment ennuyé, il ne pouvait pas dire cela ! De quoi aurait-il l’air… Il ne voulait pas commencer à parler de sa vie privé, avec cette, bien que charmante, personne qu’il ne connaissait pratiquement pas ! De plus est… une collègue ! Enfin bref, il devait tout de même terminer sa phrase, et c’est après un court silence qu’il rajouta…

« J’aurais bien aimé poursuivre cette discutions, mais, le devoir m’appelle et j’ai de nombreuses tâche à accomplir ! Je vous souhaite une excellente journée, et sur ce… au plaisir de vous revoir, mademoiselle Ribaldry ! »

Aussitôt sa phrase terminer, il regarda son bol et son verre de jus vide, puis ce retourna de nouveau vers sa très agréable voisine de table pour lui faire un léger sourire en signe de salutation. Ce relevant il quitta simplement la table, pour ce diriger vers la sortir de la grande salle, songeant à son problème de concierge qu’il ne pouvait pas congédier, et à combiens sa journée était chargé ! Laissant de ce fait, le mystère planer sur les raisons qui l'avait poussé à engager ce crakmole comme concierge ! Mais chose certaine... il aurait de grave ennuis s'il lui venait l'idée ridicule de mettre le concierge à la porte !

(j’aurait pu faire plus long mais… vu votre impatience…)

Langis Hines ne paru pas offusqué, mais plutôt troublé, de ce qu’on pouvait considérer comme un total manque de discrétion de la part d’Odette. Il faut dire, l’enseignante de DCFM ne se rendait pas toujours compte de l’embarras qu’elle arrivait à causer chez ses interlocuteurs sans même le vouloir lors de ses conversations. Elle faisait partie de ces rares gens pour qui les sujets tabous ou délicats n’existent pas et bien qu’elle su faire preuve de tact, ce n’était pas tant par souci de ménager ses interlocuteurs que par respect d’une politesse hiérarchique, la plupart du temps.

Ainsi, les hésitations de son employeur laissèrent momentanément la sorcière perplexe, ne comprenant pas immédiatement d’où cela provenait. Elle avait certes posé une question, mais puisque la réponse était loin d’être pour elle d’une quelconque utilité (Elle n’était pas le genre de femme à collectionner les ragots !), elle voulut signifier au directeur qu’il n’avait nul besoin de répondre ou même de justifier son silence si tel n’était pas son désir. Toutefois, ce dernier reprenait déjà la parole, affirmant qu’il avait fort à faire. Dommage, il était d’agréable compagnie...

Juste avant de se lever de table, l’enseignant d’Histoire de la Magie offrit un dernier sourire à Odette, auquel elle répondit encore une fois. La directrice de Serdaigle n’eut toutefois pas le temps de dire quoique ce soit que déjà son collègue s’éloignait. Elle ignorait si c’était elle qui l’avait fait fuir, mais d’après son attitude il ne semblait pas lui garder rancune – ou bien il était hypocrite. Il y avait parfois des gens qui prenaient la mouche pour un rien...

Avisant l’heure indiquée par sa montre (7 heure et 25 minutes), Odette jugea qu’il lui restait bien une dizaine de minute de libre pour finir son petit déjeuner auquel elle retourna d’ailleurs distraitement. La Grande Salle était maintenant beaucoup plus remplie, tout comme la table des professeurs...

(Je laisse une ouverture, si jamais un autre enseignant voulait venir parler à Odette...)