Fiction: elle n'a pas encore de titre (lol)

Voila je vous propose une fiction que j'ai écrite il y a quelques mois.
Dites moi ce que vous en pensez!

Chapitre 1:

Il faisait un temps merveilleux, le vent soufflait agréablement, mais, pourtant, personne n'était dehors; les portes et les volets étaient verrouillés à double tour. La petite cour de devant était jonchée de feuilles mortes qui semblaient avoir peur de faire trop de bruit.
Soudain un craquement déchira le silence qui pesait sur le petit village ;trois silhouettes féminines sortirent d'une cave dissimulée derrière un grand chêne centenaire. L' une d'entre elles regarda furtivement derrière elle et encouragea les deux autres à s'éloigner rapidement et discrètement.
Elles coururent jusqu'au bois situé en face de leur village et s'arrêtèrent toutes trois essoufflées .
C'est une jeune fille aux cheveux noir de jais et aux yeux pétillants qui reprit son souffle la plus vite;et demanda aux deux autres: « on ... on a eu chaud !hein? »
Une jeune fille au regard bleu-brillant et aux cheveux d'un blond extraordinaire regarda son interlocuteur et lui répondit en laissant échapper un sourire malicieux : « -eh! Je te signale que c'est de ta faute si on a dû partir aussi vite!
- n'exagère pas Oly c'est quand même grâce à moi que maman n'était pas dans les parages!répondit la petite brune .
-grâce à toi, ma chère Gonianne , ton frère adoré nous a vu ! Et tu crois vraiment qu'il va laisser passer l' occasion de nous dénoncer ? Maintenant il va falloir nous trouver un alibis! Rajouta Oly sur un ton ironique .
La troisième jeune fille qui ne s'était pas manifestée leva son regard vert perçant vers ses amies et dit simplement en passant derrière ses oreilles des cheveux roux-braisse:
«-Gonianne, Olyssa, arrêtez vous êtes ridicules, ce n'est vraiment pas le moment.» Dit-elle sur un ton de reproche.
« Comme tu le dis si bien Olissa, on n'a pas beaucoup de temps, alors dépêchons!
- Tu as raison Laïlamna »Dit Gonniane confuse .
Elle se mit en route, quand, soudain, elle faillit écraser un champignon tout vert avec des taches violettes tout rabougri: 
«  ... Oh! Incroyable, un nyphatus! Quand je pense que j'ai failli l'écraser... On croyait cette espèce disparue depuis, je ne sais pas moi, une vingtaine d'années !Vous vous rendez compte les filles on est géniales! On va être connues pour avoir redécouvert cette espèce....  »
Elle fut coupée dans son élan car Laïlamna lui répondit d'une voix exaspérée: «- euh, Gonianne si personne n'a 'redécouvert' cette espèce c'est parce que pratiquement personne ne sort de chez soi depuis maintenant plus de 20 ans! Donc tu comprends bien que tout le monde se fiche de ton nypafus!et puis dépèche toi on va être en retard .
-non ,pas nypafus mais nyphatus! Reprends, nyphatus :n-y-p-h-a-t-u-s... » dit-elle en détachant les syllabes; mais elle fut de nouveau interrompue, cette fois par Olyssa: « Gonianne ,Gonianne il faut vraiment qu'on... »mais Olyssa n'eut pas le temps d'en dire davantage.
«- alors les filles on se promène sans moi? 
-Djorick que... que fais tu là? » bégaya Gonniane effarée, se passant machinalement la main dans les cheveux.
Debout devant les trois filles, se tenait un garçon , aux yeux bleu vert et aux cheveux bruns lui tombant jusqu'aux oreilles . Il se tenait adossé à un arbre et tenait dans sa main une longue épée. Il sourit et répondit en faisant tournoyer son arme d'un air vantard: 
« -Voyons Gonniane !c'est évident ,je chasse le monstre. » 
Gonniane voyant celui qui faisait chavirer son cœur, lâcha son précieux champignon.
Laïlamna regarda Olyssa d'un air entendu puis elles éclatèrent de rire bruyamment. Djorick en comprenant ce qui faisait rire les filles sourit d'un air un peu géné.
Gonniane comprit qu'elle était la cause de cet amusement et se mit brusquement à rougir, se retourna précipitamment et dit d'une voix ferme :
 « -dépêchons, nous... nous sommes déjà en retard ... »
Djorick opina toujours géné : « oui, oui dépêchons... »


Tous quatre se mirent en marche, Laïlamna et Oly toujours mortes de rire.
Ils débouchèrent enfin sur une petite clairière où ils n'étaient pas les seuls. Ici, se tenait un petit rassemblement d'enfants de tout âge.
Djorick se dirigea vers un garçon robuste et blond appelé Evon, cousin de Laïlamna et excellent ami d' Olyssa.
Gonniane le suivit du regard puis détourna les yeux.
Tous ces enfants avaient en main, différentes armes: des épées de toute taille, des poignards, des carquois et flèches, tout ce qui été utilisé pour la bataille.
Même les plus jeunes enfants s'en été procuré au moins une.
Devant eux se tenait un homme d'allure frêle. On aurait pu le croire alcoolique . Il avait les cheveux embroussaillés, des yeux cernés, un regard vide. Il était tourmenté de différents tics et regardait de droite à gauche frénétiquement. Au village, aucun adulte n'aimait vraiment cet étrange personnage. Mais l'aurait sûrement détesté si seulement ils avaient su que cet homme encourageait leurs enfants à sortir de chez eux et apprendre à se battre par des temps si dangereux.
Et ils n'auraient pas eut tort de s' inquiéter car, oui, les enfants de ce village se réunissaient bien, une fois par semaine, pour apprendre à se protéger, bien que ces enfants ne savaient pas de quoi.


Hygriff, car c'était son prénom, s'avança vers les nouveaux venus et leur dit d'une voix dure qui le lui ressemblait guère: 
« -en retard, j'aurai dû m'en douter! Vous êtes toujours en retard! Je me donne la peine de vous enseigner les rudiments de l'art qu'est l 'escrime et...
Mais vous ne comprenez donc pas? » Il prononça ces dernière parole avec des sanglots étranglés.
Sa voix devint supliante: 
« Je sens, je sens ce mal si terrible approcher! Je sens qu'il avance à une vitesse incroyable! »
Les quatre jeunes gens émus par ces paroles ce dépéchèrent de chercher leurs armes favorites et de s'installer avec les autres dans le rang .


Le cours ce déroula normalement,sans aucune interférance. A la fin du cours, pour la première fois, Hygriff proposa aux enfants de prendre l'arme de leur choix. Sa parole fut accompagné des exclamations surprises des élèves. Mais ceux-ci ne le firent pas répéter deux fois:
Olissa s'empara d'une fine épée, légère mais ce pendant très résistante, Evon d'un carquois et de quelques flèches, Gonniane prit des poignards, Laïlamna une longue épée légèrement orangée et Djorick une sorte de faux.
Les enfants furent heureux mais ne pensaient pas le moins du monde, qu'un jour ils puissent s'en servir: déjà Gonniane, se demandait comment ils allaient réussir à rentrer chez eux avec tous ça, sous les regards exaspérés de ses amis.

Sur le chemin du retour tous parlèrent du mérite de l'arme qu'ils avaient choisit.
Hygriff fut prit de plus en plus de tics de plus en plus violents. Soudain, il regarda une dernière fois derrière lui, poussa un son strident qui déchira le silence, tomba à genoux et prononça de terrible paroles en murmurant les yeux complètement exorbités: « il, il est sur nous! Ils sont tous près!  »
Il leva sa tête, qui jusque là fixait les sol comme s'il était en transe, et hurla dans un ultime effort:
« il faut fuir! ... »
Mais avant qu'il put se lever, il tomba, la tête dans les feuilles, raide mort...
Sur le coup personne ne compris vraiment ce qui s'était passé et qu'à partir de ce moment précit, leur vie allait être à tout jamais bouleversée. Tous le monde gardait la bouche ouverte devant le corps allongé du maître d'armes, ce fut Gonniane qui se décida à rompre le silence: Elle hurla de terreur.
Djorick, Olyssa, Laïlamna et Evon comprirent seulement à ce moment là ce qui s'était réellement passé.
Et là ils remarquèrent ce qui avait terrifié leur amie .
Juste où indiquait Gonianne, presque au le bord de l'évanouissement, se trouvait, profondément enfoncée, une flèche rougit par le sang.
Cette flèche était de couleur ocre, comme les enfants n'en avaient jamais vues.
Au bout de cette lame mortelle était attachées de manière grotesque et grossière une, une seule plume d'Otrioc. Oiseaux au plumage vif dont on se servait pour exécuter divers sacrifices souvent mortuaires. Oiseaux représentants aussi souvent le mal ou encore la mort...
Gonianne prit son courage à deux mains mais réussit seulement à murmurer désespérément : 
«il est mort ... » 
La panique prit alors les enfants assez proche pour avoir entendu les paroles terribles de Gonniane et se répercuta rapidement sur tout le groupe.
Laïlamna, Olissa et Djorick ne purent retenir un cris de dégoût et détournèrent les yeux, sauf Evon, qui fixa intensément la flèche.
La jeune fille rousse se pencha, contenant son dégoût et demanda à son cousin en murmurant:
« -ce n'est pas une flèche fabriquée par les hommes, n'est ce pas ?
-Non tu as raison ce n'en est pas une. »dit- il sans lever les yeux.
Djorick s'approcha à son tour et dit d'une voix étrange:
« -ce pourrait être une flèche Elfique. »
Olyssa à se moment là lui donna une petite tape sur les épaules et lui dit, féroce:
« -Non mais tu réfléchis un peu à ce que tu dis p'tit gnome insignifiant ? » elle se tourna vers eux, furieuse. Le pauvre Djorick leva les yeux vers Laïlamna et lui demanda en fronçant les sourcils : 
« Mais tu peux , toi m'expliquer ce que j'ai dis de mal? »
Mais pour toute réponse cette dernière leva les yeux aux ciel est l'ignora. « Pfff... un elfe... » s'exaspéra-t-elle.
Djorick s'apprêtait à répondre, indigné mais à ce moment là, Evon leva la main pour demander le silence. Et il commença à parler:
« Je n'ai aucune idée d'où peut provenir cette arme, mais ce que je sais, c'est qu'elle a été fabriquée pour tuer et elle a réussit, malheureusement. »
Il coupa la question de Laïlamna et continua:
« Je sais aussi qu'il va falloir... le dire aux parents. »
Olyssa s'apprêtait, elle aussi, à poser une question mais fut elle aussi intérompue par Evon :
« Et, oui Oly, il va falloir le dire aux parents quelque soit la punition... »
Djorick s'apprêta à protester mais il fut stoppé par, et oui, encore Evon qui prit un air grave:
« Djorick , ne crois-tu pas normal que le meurtre d'une personne passe avant une terrible sanction? » Il ajouta d'une voix un peu plus joviale :
« Aller , en route mauvaise troupe ! » Djorick opina ,ainsi que Laïlamna, Gonianne. Mais Olyssa lui fit quand même remarquer que la prochaine fois qu'il lui couperait la parole, elle risquait de ne pas être aussi compréhensible, pour détendre un peu l'atmosphère.
Gonianne qui jusque là était restait muette, avait fait de gros efforts pour ne pas faire comme les autres enfant, c'est à dire s'enfuir à toute jambes vers leur petit village; se leva, raide et commença à marcher. Suivit bientôt par tout le reste de la troupe plus si joyeuse que ça.

Et voila une mini suite!!!

Chapitre 2:

Aucun d'eux ne broncha sur le chemin du village.
Tous étaient encore sous le choc. Gonianne faisait de gros efforts pour ne pas pleurer, Laïlamna et Olyssa la tenait par l'épaule pour lui apporter leur soutient. Evon et Djorick échangeaient des regards inquiets.
Aucun enfants, n'étaient à leurs cotés: ils s'étaient tous enfuis vers leur village.
Djorick songeur leva les yeux vers la colline qui surplombait leur village et s'écria aussitôt:
« -Regardez! Dans le ciel, de la fumée, de la fumée blanche!
-C'est impossible! Cela fait des années que nous n'allumons plus de la chaîne de cheminée! »S'écrièrent en chœur Olyssa et Laïlamna.
Ils avaient raison de s'étonner ou plutôt s'inquiéter car une chaîne de cheminée, était un système de communication dans toute la Gylcerra: elle la traversait de par en par.
Comme son nom l'indique la cheminée fonctionnait grâce à un système de feu. Ceux-ci étaient placés au sommet de hautes collines et montagnes. De façon à ce que les habitants des autres villages puissent les repérer et les diffuser au prochain poste. On s'en servait pour diverses raisons, pour une réunions entre village ou pour signaler une décision importante.
Mais ce moyen ce faisait de plus en plus rare.
Pour diffuser l'information on allumait un feu dont ce propageait diverses couleur de fumée.
La fumée noir signifiait 'oui', celle de couleur rouge 'non', le gris 'rassemblement' et la blanche, la plus rare, 'danger'.
La petite bande n'était pas née quand ce système s'utilisait encore couramment, mais était assez âgé pour l'avoir étudier en histoire à l'école. Tous le savaient, et craignaient ce signe.

Cette fois là, Gonniane avait vraiment faillit tomber dans les pommes.
Oly, déglutie avec difficulté et Laïlamna baissa les yeux sur ses pied en espérant que tout cela n'avait été qu'un songe. Déjà il avait eu la mort d' Hygriff puis le signale d'alarme, tout s'enchaînait,tout s'enchaînait trop vite.
Les garçons, soudain, se mirent à courir en direction du village, bientôt suivit de leurs amies.

Ouah...J'adore! Je n'ai qu'une chose à dire Suite! (lol)